Raising the Flag on Iwo Jima
Raising the Flag on Iwo Jima (en français, « Élévation du drapeau sur Iwo Jima ») est une célèbre photographie prise le par le photographe américain Joe Rosenthal avec un appareil Speed Graphic (en). Elle dépeint cinq Marines américains et un soldat infirmier de la Navy hissant le drapeau des États-Unis sur le mont Suribachi, lors de la bataille sur l'île japonaise d'Iwo Jima durant la Seconde Guerre mondiale.
La photographie eut immédiatement un immense succès, et fut reproduite dans des centaines de publications. Elle devint également le seul cliché à obtenir le prix Pulitzer de la photographie l'année de sa publication. Considérée comme l'une des images les plus significatives de son époque, elle constitue également l'une des photographies les plus diffusées de tous les temps[1]. Des six hommes présumés présents sur la photographie, trois (Franklin Sousley, Harlon Block et Michael Strank) n'ont pas survécu à la bataille ; les trois survivants (John Bradley, René Gagnon et Ira Hayes) sont restés célèbres. La photographie fut plus tard utilisée par Felix de Weldon pour la sculpture de l'USMC War Memorial, situé à proximité du cimetière national d'Arlington, non loin de Washington.
Toutefois, après investigations et recherches, l'armée américaine a reconnu le que John Bradley n'était pas sur la photo et qu'en réalité, c'était le Marine Harold Schultz (en)[2],[3],[4], décédé en 1995. Les deux hommes avaient cependant hissé ensemble un premier drapeau, plus tôt dans la journée.
Contexte
Le , dans la perspective stratégique de conquérir le Japon, les États-Unis envahissent Iwo Jima. L'île n'était pas à l'origine une cible, mais la chute relativement rapide des Philippines procure aux Américains une accalmie plus longue que prévu avant l'invasion prévue d'Okinawa. Iwo Jima est située à mi-chemin entre le Japon et les îles Mariannes, qui servent de base aux bombardiers américains. Elle est ainsi utilisée par les Japonais comme un poste d'observation avancée leur permettant de surveiller et d'avertir par radio en cas de pénétration de bombardiers américains en territoire japonais. Les Américains, après la conquête de l'île, privent donc ces derniers de leur poste d'observation, et utilisent celui-ci comme piste d'atterrissage de secours pour les bombardiers endommagés, sauvant ainsi de nombreuses vies américaines[5].
Iwo Jima est une île volcanique, de forme trapézoïdale. L'emplacement ayant été solidement fortifié, les Marines américains participant à sa conquête essuient de lourdes pertes — cette opération est d'ailleurs la seule offensive américaine de la campagne du Pacifique durant laquelle leurs pertes seront supérieures à celles des Japonais. L'île est dominée par le mont Suribachi, un volcan éteint d'une altitude de 166 mètres, situé à l'extrémité sud de l'île. Administrativement, Iwo Jima fait partie de la préfecture de Tokyo — le maire de la capitale nippone étant également le maire d'Iwo Jima. L'île constitue donc le premier territoire menacé par l'invasion américaine, et la défense de celui-ci est pour les Japonais une question d'honneur.
D'un point de vue tactique, le sommet du Suribachi est l'un des endroits les plus stratégiques de l'île. De cette position avantageuse, les défenseurs japonais peuvent repérer de manière précise la localisation de l'artillerie américaine — et particulièrement les plages de débarquement. Les Japonais effectuent la majeure partie de la bataille à partir de bunkers et de tunnels souterrains. Il n'était pas rare que des Marines réduisent au silence un bunker à l'aide de grenades ou d'un lance-flammes, et qu'il recommence à riposter quelques minutes plus tard après que l'infanterie japonaise s'y soit repositionnée par l'intermédiaire de tunnels. L'effort américain se concentra sur l'isolement et la prise du mont Suribachi dans un premier temps, un but qui fut atteint le , quatre jours après que la bataille eut commencé. Malgré la capture de ce point culminant, les combats firent rage pendant plusieurs jours et l'île ne fut déclarée sécurisée que 31 jours plus tard, le .
La pose du drapeau
Joe Rosenthal a en réalité photographié la deuxième installation de drapeau sur l'île ce jour-là. Le drapeau américain avait été hissé une première fois au sommet du Suribachi, dans la matinée du . Le capitaine Dave E. Severance, commandant l'Easy Company (2e bataillon du 28e Marines, 5e division de Marines), ordonne au lieutenant Harold G. Schrier de confier à une patrouille l'érection d'un drapeau, afin de signaler à leurs camarades que le sommet est tombé aux mains des Américains. Après un échange de tirs, un drapeau de 137 cm par 71 est dressé, et photographié par le sergent d'état-major Louis R. Lowery, photographe pour Leatherneck magazine[6],[7]. Cependant, ce premier drapeau était trop petit pour être facilement repérable des plages voisines.
James Forrestal, le secrétaire d'État à la Marine, avait décidé la nuit précédente de débarquer le lendemain sur l'île pour assister à l'assaut final sur le volcan. En ce moment même, il se trouvait à bord d'une barge de débarquement en compagnie du général « Howlin' Mad » Smith, un homme brut de décoffrage auquel il avait promis une stricte obéissance à ses ordres. Leur barge accosta juste après que le drapeau a été hissé au sommet du volcan et l'atmosphère tourna à l'allégresse au sein du haut commandement. Après avoir levé les yeux vers le carré d'étoffe rouge, bleu et blanc, Forrestal s'adressa à Smith :
« Holland, ce drapeau planté sur le mont Suribachi nous garantit que le corps des Marines continuera d'exister pendant au moins les cinq cents prochaines années. »
Forrestal, sous le coup de l'émotion, décida de récupérer pour lui le drapeau hissé sur le mont Suribachi. Ce souhait arriva jusqu'aux oreilles du colonel Chandler Johnson, dont le tempérament était aussi fier et orgueilleux que celui de Smith. « Je voudrais bien voir ça ! », s’exclama-t-il lorsqu’on lui transmit le souhait de Forrestal. Pour le colonel, le drapeau appartenait à son bataillon et il était impensable qu'on le lui reprenne. Il décida donc de le mettre en lieu sûr et dépêcha l'un de ses officiers, le lieutenant Ted Tuttle, sur la plage à la recherche d’un drapeau de substitution. Comme pris d'une arrière-pensée, Johnson hurla à Tuttle : « Et trouvez-en un qui soit plus grand ! »[8]
Michael Strank, Harlon Block, Ira Hayes, et Franklin Sousley ont passé la matinée du 23e jour à tirer une bobine de câble téléphonique jusqu'au sommet du mont Suribachi, sur ordre du colonel Chandler Johnson et sous la responsabilité du capitaine Dave Severance. Ce dernier ordonna également à Rene Gagnon, son estafette, de se rendre au poste de commandement afin d'y récupérer des batteries neuves pour sa radio SCR-300. Dans le même temps, selon l'histoire officielle du corps des Marines, Tuttle, ayant trouvé un drapeau américain à proximité du bâtiment de débarquement LST-779, revint au poste de commandement et confia le drapeau à Chandler Johnson. Celui-ci, à son tour, le confia à Gagnon et donna l'ordre d'atteindre le sommet et de hisser le drapeau[9].
Les Marines atteignirent le sommet aux environs de midi, rejoints au même moment par le soldat Gagnon. En dépit du fait qu'un grand nombre de troupes japonaises se trouvaient encore à proximité des lieux, la patrouille composée d'une quarantaine d'hommes gravit le sommet sans subir la moindre attaque, les Japonais étant sous le feu des bombardements[10].
Joe Rosenthal, accompagné des photographes marines Bob Campbell et Bill Genaust (en) (qui fut tué au combat neuf jours plus tard)[11] gravissait le mont Suribachi. Sur le chemin de l'ascension, le trio croisa Lowery, l'auteur du cliché de la première pose du drapeau. Alors qu'ils avaient prévu de changer de direction, Lowery leur indiqua que le sommet était un lieu particulièrement adapté pour prendre des photos.
Avec le soldat infirmier de la Navy Bradley, les Marines hissèrent le drapeau des États-Unis à l'aide d'un tuyau de conduit d'eau qu'ils utilisèrent comme mât. Le trio de photographes atteignit le sommet alors même que les soldats étaient en train de fixer le drapeau au mât.
Publication et polémique de mise en scène
Rapidement après la pose du drapeau, Rosenthal envoya sa pellicule à Guam afin de la développer et de l'imprimer[12]. George Tjaden, de Hendricks dans le Minnesota, fut probablement le technicien qui développa la photographie[13]. En la voyant, le chef du bureau photo de l'Associated Press John Bodkin s'exclama « En voilà une qu'on n'est pas près d'oublier ! » et les photographies furent transmises par phototélégraphie au siège de l'AP, à New York, à sept heures du matin[14]. Le cliché fut rapidement choisi par des centaines de journaux. La photo « fut distribuée par Associated Press moins de dix-sept heures et demie après que Rosenthal prit le cliché — un délai incroyablement rapide de nos jours[15] ».
Cependant, la publication de la photo ne se fit pas sans polémique. Après la photographie de la pose du drapeau, Rosenthal demanda aux Marines de l'Easy Company de poser pour une autre prise, qu'il appellera le cliché de « gung-ho[16] ». Celui-ci sera par ailleurs étudié dans un documentaire de Bill Genaust[17]. Quelques jours après que les photos eurent été prises, de retour à Guam, on demanda à Rosenthal s'il avait demandé aux soldats de poser pour la photographie. Croyant que la question se référait au cliché de « gung-ho », il répondit par l'affirmative. Robert Sherrod, un correspondant pour le Time Life (en), informa alors le siège de New York que la pose du drapeau avait été mise en scène par Rosenthal pour les besoins de la photographie. L'émission de radio du Time, Time Views the News, diffusa l'information, et accusa le photographe « d'être monté sur le mont Suribachi après que le drapeau y fut planté… Comme la plupart des photographes qui ne peuvent s'empêcher de mettre en scène des personnages afin de reconstituer des scènes historiques[18] ».
La conséquence de la diffusion de cette information fut l'accusation répétée contre Rosenthal d'avoir volontairement mis en scène l'image, ou d'avoir voulu dissimuler la première pose du drapeau. Un critique littéraire du New York Times est même allé jusqu'à suggérer que le prix Pulitzer lui soit retiré[18]. Rosenthal ne cessa durant les décennies qui suivirent de réfuter de façon répétée l'accusation dont il était l'objet. « Il n'est pas dans ma nature de faire ce genre de chose. Je ne sais pas comment faire pour faire comprendre à quiconque ce que 50 ans de répétition signifient[18] ». Le documentaire de Genaust montre que la thèse selon laquelle la pose du drapeau fut mise en scène est erronée.
Le 7e emprunt de guerre et la controverse autour du sixième homme
En voyant la photographie, le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt réalisa que celle-ci constituerait un excellent symbole pour la campagne du 7e War Bond, un immense emprunt national lancé par l'État afin que l'épargne privée soutienne l'effort de guerre. Le président demanda alors le rapatriement des soldats identifiés sur le cliché. Les Marines rentrèrent aux États-Unis vers la fin de la bataille. Le premier à rentrer aux États-Unis fut le soldat de première classe Rene Gagnon[19]. À l'aide d'un agrandissement de la photo, Rene Gagnon identifia les autres soldats, mais refusa de donner l'identité du sixième homme (Hayes), affirmant qu'il avait promis de garder son nom secret[19]. Gagnon avait promis de ne pas révéler l’identité de Hayes uniquement parce que celui-ci — qui n'aimait pas Gagnon — avait menacé de le tuer[20]. Rene Gagnon fut alors transféré au quartier général des Marines. Informé que la demande provenait directement du président des États-Unis, et que refuser d'y répondre constituait un crime de haute importance, le soldat avoua finalement l'identité de Hayes.
Gagnon se trompa cependant dans l'identification des soldats, et prit le soldat Harlon Block pour le sergent Henry Oliver « Hank » Hansen (en), qui fut tué lors de la bataille (il participa cependant à la pose du premier drapeau). Le , le corps des Marines avait procédé à l'identification de cinq des six porteurs du drapeau (incluant Hansen) — la publication de l'identité de Sousley étant en attente de l'information de sa famille de sa mort au combat.
Les trois survivants participèrent donc à la grande tournée du 7e emprunt de guerre national. La campagne d'emprunt fut un succès immense, réussissant à récolter 26,3 milliards de dollars, deux fois plus que les objectifs attendus[21].
Des questions subsistèrent quant à l'erreur d'identification de Harlon Block. Sa mère, Belle Block, contesta l'identification officielle, affirmant qu'« elle avait changé ses couches-culotte tellement de fois qu'elle savait qu'il était son garçon[22] ». Immédiatement après son arrivée à Washington le 19 avril, Hayes se rendit compte de l'erreur et en informa l'officier responsable des relations publiques des Marines qui lui avait été affecté. Celui-ci informa Hayes que l'identification du corps avait déjà été officiellement faite, qu'un dossier de presse avait déjà été distribué aux journalistes, et ordonna à Hayes de garder le silence à ce sujet[23].
Plus d'un an et demi plus tard, alors qu'il traversait une période de dépression et d'alcoolisme, Ira Hayes se rendit au Texas en auto-stop, afin d'informer la famille Block que c'était bien Harlon Block qui avait été le sixième homme à poser le drapeau[24].
« Ira se souvenait de ce que Rene Gagnon et John Bradley ne pouvaient pas se rappeler car ils n'avaient rejoint leur petit groupe qu'au dernier moment : c’était bien Harlon [Block], Mike [Strank], Franklin [Sousley] et lui-même [Hayes] qui avaient entrepris l'ascension du mont Suribachi au milieu de la matinée pour y dérouler le câble d'un téléphone de campagne. Rene [Gagnon] avait apporté le drapeau de substitution. Hansen n'avait joué aucun rôle[23]. »
La mère de Harlon Block, Belle, adressa immédiatement une lettre au représentant du Congrès Milton West (en). Milton West envoya à son tour un courrier au commandant du corps des Marines Alexander Vandegrift, qui ordonna une enquête. Bradley et Gagnon, devant l'évidence, ont admis qu'il s'agissait effectivement non pas de Hansen, mais de Block[25]. Block, Hansen et Hayes étaient tous trois des Marines avec une formation de parachutistes.
Héritage
La photo de Rosenthal gagna le prix Pulitzer de la photographie de 1945, et fut la première et unique photographie remportant ce prix l'année même de sa prise. Après la publication de la photographie,
« Les journalistes professionnels ne furent pas les seuls à être éblouis par cette photo. Le capitaine de la Navy T. B. Clark se trouvait en permanence à la station météo de Patuxent, en Virginie[26], ce samedi-là lorsque le bélinographe cracha la photo. Il l'étudia attentivement pendant une minute puis courut la mettre sous le nez du second maître Felix de Weldon.
De Weldon, un immigré d'origine autrichienne qui avait étudié la peinture et la sculpture en Europe, avait été affecté à Patuxent pour y peindre une fresque murale représentant la bataille de la mer de Corail.
Quand il la vit, Felix de Weldon ne put détacher ses yeux de la photo. Il distinguait dans sa composition triangulaire de grandes similitudes avec les chefs-d’œuvre de la sculpture qu'il avait étudiés. Il alla aussitôt chercher de l'argile et ses outils de sculpteur et, tout au long de la nuit, travailla à recréer la photographie qu'il avait posée devant lui. À l'aube, il avait réussi à reproduire la scène des six hommes plantant un mât et levant les couleurs[27]. »
En 1951, Felix de Weldon fut chargé de la conception d'un mémorial en hommage au corps des Marines. La conception de cette statue mobilisa Weldon et des centaines d'assistants durant trois années. Le sculpteur américain utilisa les trois survivants en tant que modèles, notamment pour la conception de leur visage. Les visages des trois autres soldats décédés furent sculptés à partir de photos[28].
La plupart des personnes ignorent que le drapeau que Rosenthal a photographié était en réalité le second drapeau posé. Cet oubli provoqua une certaine rancœur de la part des Marines qui avaient pris part à la pose du premier drapeau américain sur le sommet du mont Suribachi. Charles W. Lindberg, qui participa à la première pose du drapeau (et qui était, jusqu'en 2007, la dernière personne survivante impliquée dans la pose de l'un des deux drapeaux)[29], s'est plaint qu'il « se faisait traiter de menteur et d'autres choses. C'était terrible[30]. »
La photographie est actuellement la propriété de Roy H. Williams, qui l'a achetée à John Faber, historien officiel de la National Press Photographers Association, qui l'avait lui-même reçue de Rosenthal[31]. Les deux drapeaux (des première et deuxième poses de drapeau) sont maintenant conservés au musée du Corps des Marines des États-Unis, au Washington Navy Yard, à Washington[32].
Après la guerre, Hayes, alors en pleine dépression principalement parce qu'il se sentait coupable d'avoir survécu à la guerre, sombra dans l'alcoolisme. Son existence tragique est évoquée dans une chanson de country de 1964 intitulée « The Ballad of Ira Hayes », écrite par Peter La Farge et interprétée par Johnny Cash. Bob Dylan en fera une reprise.
Après la guerre, Bradley resta silencieux à propos de ce qu'il avait vécu, refusant de répondre aux questions des journalistes et affirmant qu'il avait tout oublié[33]. Durant ses 47 années de mariage, il ne parla de son expérience qu'une seule fois, à sa femme, et plus jamais ensuite[22]. En famille, le sujet était considéré comme tabou. Il donna une seule interview, en 1985, sur la recommandation de son épouse qui lui demanda de le faire pour ses petits-enfants[34]. Après la mort de Bradley en 1994, sa famille se rendit sur le mont Suribachi en 1997 et déposa une plaque (faite de granit du Wisconsin et de la forme de cet État) à l'endroit même où le drapeau fut hissé[35]. À sa mort, le fils de Bradley, James Bradley ne connaissait presque rien de ce que son père avait vécu à la guerre[22]. Après quatre ans de recherche et d'entretiens des acteurs de cet évènement, James Bradley publia en 2000 Mémoires de nos pères, qui retrace l'histoire de la pose du drapeau et de ses acteurs. Le livre fut adapté au cinéma par Clint Eastwood en 2006.
Notes et références
- L'ouvrage 100 photos du siècle (Marie-Monique Robin, Chêne, 2004) indique que l'image a été reproduite sur 3,5 millions de posters, 15 000 panneaux d'affichage, 137 millions de timbres. Voir aussi Fifty Years Later, Iwo Jima Photographer Fights His Own Battle.
- « Le sixième soldat sur la photo d'Iwo Jima n'était pas le bon », Libération, consulté le 30 avril 2017.
- « Un des soldats de l’une des photos les plus célèbres de l’histoire mal identifié », Europe 1, consulté le 30 avril 2017.
- (en) « USMC Statement on Marine Corps Flag Raisers », Bureau de la Communication US Marine, consulté le 30 avril 2017.
- Gerhard L. Weinberg, A World At Arms, p. 866-868.
- « CLOSING IN: Marines in the Seizure of Iwo Jima », par le colonel Joseph H. Alexander, USMC, 1994, sur the National Park Service.
- Photo du changement de drapeau, Department of Defense Photo (USMC) 112718.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 229.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 230-231.
- U.S. Naval Historical Center — Recollections of the flag raising on Mount Suribachi by John Bradley.
- The Man We Left Behind — Sgt. Bill Genaust USMC-Iwo Jima 1945.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 235.
- Hemmingsen: A Developing Story.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 237.
- Center for American History Receives Signed Print of Iwo Jima Photograph.
- Joe Rosenthal, Le cliché de « gung-ho », .
- Bill Genaust, Photo de Rosenthal prenant le cliché de « Gung-ho », 23 février, 1945.
- (en) Mitchell Landsberg, « Fifty Years Later, Iwo Jima Photographer Fights His Own Battle », Associated Press Une version de cet article agrémentée de nombreuses photos a été publiée sur le site du Denver Post : (en) Mitchell Landsberg, « On War: Joe Rosenthal & Iwo Jima », DenverPost.com, .
- History of the Flag-Raising On Iwo Jima.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 295.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 325.
- James J. Bradley lecture at the Webb Institute « Copie archivée » (version du 24 mai 2005 sur l'Internet Archive).
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 303.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 340.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 344-345.
- Le passage duquel est tirée cette citation comporte une erreur. La station de Patuxent se trouve dans le Maryland.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 242-243.
- USMC War Memorial.
- The Last Flag Raiser.
- Vets still fight Iwo Jima flag flap.
- Roy Williams, An Island in WWII. 2003.
- (en) « Famous Flags », Flags of the World.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 343.
- James Bradley, Mémoires de nos pères, p. 352.
- James Bradley Biography - « The plaque marks the spot where the flag was raised. »
Voir aussi
Liens externes
Articles connexes
- Le Drapeau rouge sur le Reichstag
- (en) Photo opportunity
- Le drapeau d'encre en Israël.
- Mémoires de nos pères (film)
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