Rapale

Rapale est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à l'ancienne piève de San Quilico, dans le Nebbio.

Rapale

Vue de Rapale.
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes Nebbiu - Conca d'Oro
Maire
Mandat
Jean-Claude Fondacci de Paoli
2020-2026
Code postal 20246
Code commune 2B257
Démographie
Gentilé Rapalais
Population
municipale
158 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 35′ 30″ nord, 9° 18′ 15″ est
Altitude 400 m
Min. 16 m
Max. 687 m
Superficie 10,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Biguglia-Nebbio
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rapale
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Rapale
Géolocalisation sur la carte : Corse
Rapale
Géolocalisation sur la carte : Corse
Rapale
    Mairie de Rapale.

    Géographie

    Situation

    Rapale est située au sud du Nebbio.

    Son territoire s'étend depuis les pentes du Monte Pietesco (702 m - Murato) au sud, s'étale autour du village et se poursuit par une longue bande dirigée nord - nord-ouest jusqu'à l'entrée orientale des Agriates.

    À l'est le ruisseau de Fornello qui prend sa source sur les flancs du Monte Pietesco et prend le nom de ruisseau de Salinelle après sa confluence avec le ruisseau de Cicendolle, lui sert de limite territoriale avec Vallecalle jusqu'au nord du gué de l'Ilusone. De là, cette limite part en direction nord-ouest, rejoint la rivière Aliso qu'elle longe sur environ un kilomètre autour du lieu-dit Forcone, prend ensuite la direction nord jusqu'à Punta Pizzolaccia (153 m) puis rejoint à nouveau le parcours de l'Aliso sur environ 400 mètres, traverse la plaine jusqu'à la D 81 et les premières collines des Agriates au sud du Monte Revincu (Santo-Pietro-di-Tenda).

    À l'ouest, du Monte Guppio (323 m) « à cheval » sur Santo-Pietro-di-Tenda et Rapale, ses limites rejoignent la plaine de l'Aliso à l'est, au lieu-dit Pilocaccia, d'où elle repartent direction sud - sud-est en une quasi droite ligne jusqu'à la colline de Santo Pietro Vecchio (149 m), suivent une basse ligne de crête ceinturant le village du Nord-ouest au Sud.

    Ainsi composé, son territoire présente des paysages très variés, depuis les hauteurs du village qui sont verts mais peu boisés en passant par le village nid de fraîcheur, la fertile plaine de l'Aliso jusqu'aux premières collines de l'aride désert des Agriates lui appartenant. Savoir qu'une infime partie de ces collines fait partie de la zone nord du champ de tir de Casta.

    Habitat

    Rapale est un village situé à une même altitude (350 mètres) que ses voisins Sorio, Piève et Vallecalle, tous construits en hauteur sur des sites défensifs. Il est situé sur une arête, à flanc d'une moyenne montagne dont les plus hauts sommets sur la commune ne dépassent pas 700 mètres. Village « balcon », il domine la plaine d'Oletta appelée Conca d'Oro.

    Le bâti est ancien, avec des maisons aux façades austères sans balcon, aux toits couverts en alternance de lauzes et de tuiles rouges.

    Accès

    La D62 dessert le village. Cette route conduit vers l'est à la D 81, celle-ci menant à Saint-Florent et à Ile-Rousse. Elle relie la RN 193 depuis le rond-point de Casatorra à Biguglia à la route D 81 (entrée orientale des Agriates) et passe au col de Santo Stefano, carrefour routier stratégique desservant à la fois Oletta, Biguglia/Bastia, Rapale et Murato.

    La D 62 est la route corniche du Haut-Nebbiu. Elle traverse les villages de Santo-Pietro-di-Tenda, San-Gavino-di-Tenda, Sorio, Piève, Rapale. Elle traverse la commune de Murato et la D 162 est une bretelle qui permet de gagner le village de Murato au lieu-dit San Michele.

    Au nord, à l'entrée orientale des Agriates, la commune est traversée par la route D 81.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Rapale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (12,5 %), prairies (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), cultures permanentes (0,2 %), terres arables (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Époque contemporaine

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1834  ? M. Felicelli   Conseiller d'arrondissement[9]
    vers 1890 .... Philippe Felicelli Républicain  
    avant 1981  ? Charles Guerrini DVG  
    mars 2001 En cours Jean-Claude Fondacci de Paoli REG Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Clocher de Santa Maria-Assumpta.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en augmentation de 6,76 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    174203227437284316319297300
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    306296306313306314327327402
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    403401421403400361233193150
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    122116108102131151150151158
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Santa Maria-Assumpta.
    • Église Santa-Maria-Assumpta, héritage pisan.
    • Fontaine et lavoir a Rapalinca.
    Funtana di a Rapalinca.
    le lavoir de Rapale.

    Elle a la particularité d'avoir été construite toute en serpentine, pierre verte locale appareillée avec soin. Elle est considérée comme la jumelle de l'église San Michele de Murato.

    Abandonnée vers 1920, l'effondrement de sa toiture a entrainé une partie des murs. Classée, elle est en cours de restauration.

    • Chapelle San Martino (Saint-Martin) située au nord du village, ancienne église paroissiale ruinée.
    • Chapelle Sant'Antone au nord de la chapelle San Martino, également ruinée.

    Fêtes et loisirs

    Panneau du sentier.
    • Fête le , jour de l'Assomption.
    • Sentier Rapale, A Piève - Soriu Entre profane et sacré, parcours en boucle passant par les principaux points forts (patrimoines religieux et civils). À partir de ce sentier, d'autres parcours sont offerts vers des ouvrages remarquable, tel un pont génois, l'église San Cesariu ou encore Chiesa Nera.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Notes d'un voyage en Corse de Prosper Mérimée - 5 avril 1840
    9. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203761t/f479.image
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Orthographe IGN
    15. Notice no PA00099238, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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