Rassemblement Wallonie France
Le Rassemblement Wallonie-France (R.W.F.) est un parti politique francophone belge dont la section bruxelloise se nomme le Rassemblement Bruxelles-France (R.B.F.), il milite pour la sécession de la Belgique des régions wallonne et bruxelloise, majoritairement francophones, ainsi que les six communes de la périphérie bruxelloise à facilités linguistiques se trouvant en Région flamande et leur rattachement à la France.
Rassemblement Wallonie France Rassemblement Bruxelles France | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Paul-Henry Gendebien |
Fondation | |
Siège | R.W.F. 38, Jevigné 4990 Lierneux |
Idéologie | Mouvement wallon Rattachisme Républicanisme[1] Francophilie Pluralisme |
Couleurs | Bleu, blanc et rouge |
Site web | rwf.be |
Historique
Ce parti a été fondé le à Charleroi au Palais des Beaux-Arts.
Le R.W.F. a été créé sur la base d'un rapprochement entre le Rassemblement wallon (RW) d'André Libert avec l'Alliance Démocratique Wallonne (A.D.W.) formée en 1985 au sein du Parti social-chrétien (PSC) de Paul-Henry Gendebien (ancien président du Rassemblement wallon) et le Mouvement Wallon pour le Retour à la France (R.F.) présidé par Maurice Lebeau.
Aux seules élections législatives fédérales de 2003, ce parti s'est présenté sous le sigle « RWF-RBF ». Il s'est par contre présenté depuis sous le signe unique « RWF » lors des législatives de 2007 et obtient 1,5 % des voix au Sénat contre 1,2 % à la Chambre, en Wallonie[2].
À l'occasion des élections régionales et européennes du , il dépose des listes complètes dans tous les arrondissements de Wallonie et de Bruxelles et pour l'Union européenne, obtenant 1,37 % des suffrages pour le Parlement wallon contre 0,43 % pour l'élection du Parlement européen[3].
Avenir du RWF
Le R.W.F. est refondé en 2010 sur proposition du président Paul-Henry Gendebien et du bureau exécutif.
En , le congrès statutaire a élu Laurent Brogniet comme nouveau président du R.W.F. Paul-Henry Gendebien devient président fondateur. De nouveaux statuts ont été soumis à l'approbation des congressistes.
Lors d'une réunion le à Namur, Laurent Brogniet démissionne de la présidence. Un groupe de rénovateurs est chargé d'envisager l'avenir du parti. Il n'en est rien sorti de concret. Le parti est la propriété intellectuelle de Paul-Henry Gendebien et Laurent Brogniet.
Le R.W.F. ne se présente pas aux élections législatives de 2019. Il estime qu'il a accompli sa tâche principale : « faire passer le message d'une alternative crédible au sein de la population wallonne et de la classe politique qui compte de nombreux partisans du rattachement à la France en cas de disparition de l’État belge ».
Autour du parti politique
Bien que le parti Rassemblement Wallonie-France ait récolté un nombre insuffisant de voix aux dernières élections, l'hypothèse d'un rattachement franco-wallon a fait de plus en plus parler d'elle sur les réseaux sociaux[4], en raison des dernières aspirations indépendantistes de l'Écosse et de la Catalogne, qui ont implicitement rappelé le cas du séparatisme flamand[5],[6],[7],[8].
Notes et références
- http://www.fragil.org/focus/2275
- Le Royaume -- Résultats -- LeSoir.be
- http://elections.lesoir.be/elections-2009/static/1138-r.html
- (fr)« Belgique : chronique d'une implosion annoncée », sur Le Figaro.
- (fr)« Carte : Ecosse, Catalogne, Flandre... l'Europe rêvée des indépendantistes », sur France Télévisions (site web).
- (fr)« Écosse : le référendum de tous les dangers#Le risque de propagation est-il réel ? », sur La Tribune.
- (fr)« L'indépendance de l'Ecosse serait un séisme pour l'Europe », sur Les Échos.
- (fr)« L'économie, moteur des indépendantistes », sur Arte (site web).
Voir aussi
Constitution belge — Politique de la Belgique
Monarques de Belgique — Gouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belges — Élections belges