Raubritter
'Raubritter' est un cultivar de rosier obtenu en 1936 par le rosiériste allemand Kordes. Il est issu d'un croisement 'Daisy Hill' x 'Solarium'[1]. Son nom fait référence en allemand au « chevalier brigand », phénomène fréquent dans certaines régions du monde germanophone du XIVe siècle[2],[3].
'Raubritter' | |
Rose 'Raubritter' à la roseraie du jardin botanique royal de Madrid. | |
Type | Hybride de Rosa macrantha |
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Obtenteur | Kordes |
Pays | Allemagne |
Année | 1936 |
Synonymes | Macrantha 'Raubritter' |
Description
Il s'agit d'un buisson en forme de dôme[4] de 2 mètres de hauteur pour autant d'étalement offrant des fleurs de 4 à 5 centimètres de forme sphérique, comme des boutons de pivoine, et d'un rose délicat. Elles sont plus pâles au revers des pétales. La floraison en cascade[5] tout à fait spectaculaire de cette variété est très abondante et longue, mais unique en juin-juillet. Elle est peu parfumée.
Les fleurs apparaissent sur des branches ayant au moins 5 centimètre de diamètre. Il ne faut donc pas le tailler trop court. Ses longues branches rampantes en font un rosier parfait pour servir de couvre-sol, pour couvrir un talus ou un muret. Il peut être aussi palissé comme un grimpant[1] et atteindre alors 3 mètres[6].
Ce rosier est résistant aux hivers très rigoureux jusqu'à -20°[7].
Notes et références
- Goto 2016, p. 58 .
- Comme par exemple le chevalier Eppenheim de Gailingen en Franconie
- À ne pas confondre avec le phénomène des barons bandits plus tardif dans l'Italie du XVIe siècle.
- 'Raubritter' dans le catalogue Brochet-Lanvin.
- Promesse de fleurs.
- 'Raubritter' dans le catalogue des roses Guillot.
- (en) 'Raubritter' sur le site HelpMeFind.
Bibliographie
- Midori Goto, Roses anciennes et anglaises, Larousse, , 208 p. (ISBN 978-2035902917), p. 58.