Ravahere

Ravahere est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française qui constitue avec Marokau, distant au nord de km, le sous-groupe des Îles Deux Groupes[2]. Il fait administrativement partie de la commune de Hikueru.

Ravahere

Vue satellite de Ravahere (source NASA). Sur la photo, le nord est à gauche.
Géographie
Pays France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 18° 13′ 00″ S, 142° 09′ 00″ O
Superficie km2
Géologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Hikueru
Démographie
Population Aucun habitant (2017[1])
Autres informations
Découverte 1768 ou 1769
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
Ravahere
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Ravahere
Atolls en France

Géographie

Carte de Ravahere au sud et Marokau au nord.

Ravahere est situé à 123 kilomètres à l'est de Hao, à 64 km au nord-est de Nengonengo ainsi qu'à 737 km à l'est de Tahiti. Il forme avec Marokau – situé à seulement 1,8 km et séparé par le chenal de Tegure[3] – un groupe de deux îles quasiment jointes. C'est un atoll de forme allongée de 20 km de longueur et de 9,5 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de km2. Son lagon, dépourvu de passe de communication avec l'océan (mais possédant de nombreux hoas fonctionnels et tairuas assurant des échanges permanent d'eau entre les milieux), couvre une superficie de 57,5 km2.

L'atoll est inhabité de manière permanente[1].

Histoire

La première description des atolls de Marokau a été faite par Louis Antoine de Bougainville en 1768 qui aurait de fait aperçu Ravahere[3]. Le , James Cook aborde l'atoll et l'associe dès cette date avec Marokau dans l'ensemble des Îles Deux Groupes[4]. L'atoll est ensuite visité le par le navigateur britannique Edward Belcher[4].

Au XIXe siècle, Ravahere devient un territoire français peuplé alors de près de 30 habitants autochtones vers 1850[5] où se développe la culture de la nacre.

Économie

Ravahere est inhabité mais il est exploité par les habitants de Marokau depuis le XIXe siècle jusqu'en 1960 pour la récolte de la nacre des huitres – pouvant aller jusqu'à 80 tonnes certaines années – et celle des noix de coco afin de produire le coprah[3]. À ces fins, le motu Opukuru possède quelques installations.

Notes et références

  1. Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
  3. Ravahere sur le site www.tahitiheritage.pf consulté le 9 mars 2016.
  4. Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
  5. Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 639.

Liens externes

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