René Chudeau

René Chudeau (Angers, -Paris, ) est un géologue et explorateur français.

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René Chudeau
Fonctions
Enseignant
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Enseignant
Lycée Ahmed-Reda-Houhou
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Enseignant
Lycée Bernat-Etxepare (d)
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Enseignant
Lycée Bugeaud
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Chargé de cours (en)
Université de Franche-Comté
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Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Paris
Abréviation en botanique
Chud.
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Biographie

Il étudie la géologie à l'École normale supérieure (1884-1887)[1], obtient l'agrégation de sciences naturelles en 1888[2], puis, à partir de 1890 devient professeur à l'Université de Besançon. Docteur ès-sciences (1896), sa thèse porte sur la Vieille-Castille.

En 1900, il entre à l'Université d'Alger. Émile-Félix Gautier l'engage alors, en 1904, dans une expédition au Sahara. Après avoir atteint Timimoun dans le Gourara, il gagne l'Adrar où il rejoint Gautier (). Étudiant la possibilité d'un tracé de ligne télégraphique entre In Salah et Tombouctou, Chudeau et Gautier se joignent à la mission Dinaux.

La mission passe à In Zize et Timissao et atteint l'Adrar des Ifoghas. Gautier la quitte à Bou Ghassa pour joindre le Niger et l'Algérie par la vallée du Tilemsi, tandis que Chudeau et Dinaux visitent l'Aïr (). Après avoir atteint Iférouane, Dinaux décide d'abandonner.

Seul, Chudeau atteint Agadès puis Zinder et le Tchad () et rentre en France par le Niger et le Sénégal après avoir relevé six mille sept cents kilomètres de trajets et ramené de nombreux renseignements scientifiques. Il apprend alors qu'il est révoqué par le recteur d'Alger, pour absence injustifiée.

Entré au Ministère des Colonies, il visite la Mauritanie avec Abel Gruvel (1908) et y retourne seul, sans escorte et sans bagage de 1910 à 1912.

Géologue de la mission Nieger (1912), il étudie le tracé d'un chemin de fer transafricain entre l'Algérie et le Tchad. Il visite alors tout le Hoggar central et occidental, parcourt le Ténéré jusqu'à In Guezzam et atteint Ansongo sur le Niger par la vallée morte de l'oued Tafassasset.

De retour à Tombouctou en 1913, il suit la caravane du sel jusqu'à Taoudeni. De retour en France, il devient attaché au Muséum de Paris.

Il meurt dans la misère d'un accès de paludisme après la Première Guerre mondiale laissant une œuvre considérable sur le Sahara consacré à sa géologie, sa botanique, sa zoologie et son ethnographie. Il a aussi établi une des toutes premières cartes géologiques du Sahara.

Œuvres

Outre de nombreux articles, on lui doit :

  • Contribution a l'étude géologique de la Vieille-Castille, 1896
  • Missions au Sahara, avec Gautier, 1808-1809
  • Le Sahara soudanais, 1909
  • A travers la Mauritanie occidentale, 1909
  • Note sur l'ethnographie de la région du Moyen Niger, 1910
  • Le bassin du moyen Niger, 1912
  • Rapport de Mission en Mauritanie 1910-1911, 1913

Hommage

Pennisetum chudeaui, Acomys chudeaui et le Sclerophrys chudeaui ont été nommés en son honneur[3],[4],[5].

Bibliographie

  • Maurice Zimmermann, Mission René Chudeau dans le bassin saharien du Niger, Annales de Géographie no 105, 1910, p. 282-283 (Lire en ligne)
  • E. F. Gautier, Annales de Géographie, no 167, 1921, p. 390-391 (nécrologie) (Lire en ligne)
  • Hommes et Destins, vol.1, 1975, p. 144-150
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 80

Notes et références

Liens externes

Chud. est l’abréviation botanique standard de Chudeau, René.

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