René Duhourquet
René Duhourquet, né le à Bègles et mort le dans la même commune[1], est un homme politique français. Il fut sénateur, conseiller général de la Gironde et maire de Bègles de 1959 à 1971.
René Duhourquet | |
Fonctions | |
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Sénateur de la Gironde | |
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Groupe politique | communiste |
Conseiller général de la Gironde | |
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– | |
Maire de Bègles | |
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Biographie | |
Nom de naissance | Jean René Duhourquet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bègles |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bègles |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti communiste français |
Conjoint | Geneviève Duhourquet |
Profession | cheminot |
Biographie
Un cheminot actif dans les domaines syndical et politique
Son certificat d'études primaires en poche, René Duhourquet travaille d'abord comme apprenti-serrurier, puis comme électricien. En 1917, il est embauché à la compagnie des chemins de fer du Midi, où il adhère au syndicat CGT des cheminots. Il adhère également aux jeunesses socialistes en 1919. Après avoir effectué son service militaire, la direction des chemins de fer du Midi refuse de le reprendre en raison de ses activités syndicales. Il part donc chercher du travail à Toulouse où il s'installe. En 1922 il rejoint le Parti communiste et y milite activement. En 1925, il retourne à Bordeaux pour y organiser le combat syndical. Il est élu secrétaire général de la CGTU des cheminots du Midi en 1927, puis accède deux ans plus tard à la commission exécutive de l'union régionale de la CGTU-cheminot. Il est également secrétaire de la cellule communiste des cheminots de Bordeaux, et siège à partir de 1926 au bureau fédéral du Parti communiste. En 1932, il est le candidat du Parti communiste aux élections législatives (circonscription d'Arcachon) et aux élections cantonales de 1934 à Bordeaux[2].
Un résistant durant la Seconde Guerre mondiale
René Duhourquet est mobilisé de mai à . À sa démobilisation, il réintègre la compagnie du midi mais dans l'Aveyron où il rejoint la Résistance au sein du Front national. René Duhourquet est arrêté en , incarcéré dans plusieurs prisons, puis au camp de Royallieu à Compiègne d'où il est envoyé au camp de concentration de Dachau.
Son fils de 18 ans, Serge Duhourquet, lieutenant des FTPF, est capturé et fusillé le au camp de Souge, à Martignas-sur-Jalles (Gironde)[3].
Un dirigeant politique de l'après-guerre
À son retour en France, René Duhourquet siège au comité de libération de la Gironde, puis est élu au conseil général pour y représenter le sixième canton de Bordeaux. Tête de liste de l'Union républicaine et résistante, il est élu au Conseil de la République lors des élections du . Il siège à la Commission de la France d'outre-mer, et à la Commission des moyens de communications et des transports jusqu'en , où il est battu lors du renouvellement du Conseil de la République. En 1949, il perd son mandat de conseiller général. En 1955 il entre au conseil municipal de Bègles et retrouve la même année son mandat de conseiller général. Il devient maire de Bègles en 1959 jusqu'à 1971.
Détail des fonctions et des mandats
- Mandat parlementaire
- - : sénateur de la Gironde
- Mandats locaux
- 1945-1948, 1956-1961 : conseiller général du canton de Bordeaux-6
- 1959-1971 : maire de Bègles
Notes et références
- Archives départementales de Gironde, commune de Bègles, acte de naissance no 99, cote 4 E 15954 (avec mention marginale de décès)
- « DUHOURQUET René (Biographie - 1940-1958 - Extrait du Dictionnaire des parlementaires français) », sur senat.fr (consulté le ).
- voir sa notice, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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