René Hodé
René Hodé, né le à Marans près de Segré en Maine-et-Loire, mort le [1] à Angers, est un architecte angevin de style néo-gothique, grand maître du style Troubadour, connu principalement pour la construction du château de Challain-la-Potherie.
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Biographie
Issu d'une famille de huit enfants, son père, René Hodé, ancien couvreur puis receveur des contributions directes, commandait en l'an III (1795) une bande de Chouans dans les communes de La Chapelle-sur-Oudon, de Marans, de Vern-d'Anjou, de Sainte-Gemmes-d'Andigné et de Chazé-sur-Argos et fit sa soumission l'année suivante, avant d'être maire de Marans en 1803 et de reprendre les armes en 1815.
À partir de 1819, l’association paternelle des Chevaliers de l'Ordre royale et militaire de Saint-Louis finance ses études au collège de Combrée. Il entre ensuite le à l'école des arts et métiers d'Angers, d'où il sort en 1831. Le , il épouse Marie Lebreton qui lui donne deux fils, René-Nicolas (1840-1878) et Louis-René (1842-1880) qui œuvreront aux côtés de leur père.
Vers 1840, il ouvre son propre cabinet. Sa première réalisation d'importance est La Roche Turpin, qu'il commence en 1844. Son œuvre est essentiellement centrée sur l'architecture privée et il participe rarement aux chantiers publics. Il est considéré comme le chef de file des architectes régionaux spécialisés dans l'architecture néo-gothique, bien qu'il participe à des travaux sur des édifices inspirés d'autres styles.
Il édifia 27 châteaux durant 30 années en Maine et Loire, Mayenne et les Deux-Sèvres. Le baron de Wismes (publication du Maine et l'Anjou historiques, archéologiques et pittoresques, 1865) et Célestin Port (Dictionaire historique, géographique et biographique de Maine et Loire. 1874) consignent quelques-unes de ses réalisations et relèvent le côté remarquable de plusieurs de ses constructions.
Œuvres en Maine-et-Loire
- Le château de Chanzeaux, à Chanzeaux[2].
- Le château de Challain-la-Potherie (Challain-la-Potherie) du XIXe siècle[3].
- Le château des Cloîtres (ou du Cloître) de Chemillé construit dans la seconde moitié du XIXe siècle[4].
- Le château de Brignac de Seiches-sur-le-Loir du XIXe siècle, pour Paul de Villoutreys[5].
- Le château de l'Echo, à Chemillé, pour la famille Gourdon.
- Le château des Rues de Chenillé-Changé[6], pour Camille de Rougé.
- Reconstruction du château d'Angrie vers 1850[7].
- L'ancienne mairie de Marans vers 1850
- Reconstruction du château de la Rivière d'Orvault à Loiré dans les années 1860[8].
- Le château de La Mabouillère au Bourg-d'Iré pour le Comte de Falloux.
- Rénovation totale du Château de Montsabert.
- Le Château du Pineau à Champ-sur-Layon[9]
- Château de la Tremblaye 1862.
Galerie de ses constructions
Références
- Archives de Maine-et-Loire, Angers 1er arrondissement, acte de décès n°468 dressé le 19/10/1874, vue 128 / 199
- « Château de Chanzeaux », notice no PA00109023, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château à Challain-la-Potherie (49) », notice no IA49001827, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château des Cloîtres à Chemillé », notice no PA49000087, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Brignac », notice no PA49000094, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château des Rues », notice no PA00109048, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Angrie », notice no PA49000071, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château La Rivière d'Orvaux à Loiré (49) », notice no IA49001904, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Célestin Port, Dictionnaire historique du Maine-et-Loire, Angers, (lire en ligne), Révisée 1989 - PERV - POILA, page 183
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Massin Le Goff, Les châteaux néogothiques en Anjou, éditions Delattre, 2007.
Liens internes
Liens externes
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