Reynold Tschäppät

Reynold Tschäppät, né le à Malleray et mort le à Berne, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste.

Reynold Tschäppät
Fonctions
Président de la municipalité
Berne
-
Eduard Freimüller (d)
Werner Bircher (d)
Conseiller national suisse
Canton de Berne
-
Président de Berne
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
Berne
Sépulture
Cimetière de Bremgarten (d)
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, avocat en Suisse
Enfant
Autres informations
Parti politique

Biographie

Reynold Tschäppät est issu d'une famille modeste tributaire de l’aide aux pauvres. Son père, Henri, sympathisant socialiste et employé de la poste ferroviaire, est licencié pour sa participation à la grève générale de 1918[1].

Reynold Tschäppät a étudié le droit et obtenu son diplôme à l'Université de Berne. Il a travaillé en 1943 comme employé au tribunal de Moutier, puis comme collaborateur (dès 1944), et enfin vice-directeur de la Division des réfugiés du Département fédéral de justice et police sous Heinrich Rothmund. Depuis 1946, il était marié à Lilly née Bürki avec qui il a eu trois fils: Reynold, Alexander (ancien président de la ville de Berne) et Philipp.

Reynold Tschäppät a été élu au conseil municipal de Berne (1948-1960) puis trois ans plus tard au Grand Conseil du canton de Berne (1951-1963) pour le parti socialiste. En 1960, il entre à l'exécutif de la ville de Berne puis au Conseil national (1963). Il conservera ces deux mandats jusqu'à sa mort.

En 1966, après un scrutin très disputé, il est élu à la présidence de la ville de Berne en obtenant 12 808 voix contre 12 429 voix pour le candidat du parti radical Gerhart Schurch[2]. En 1979, Tschäppät pose sa candidature au Conseil des États, mais tombe malade peu après et meurt le . Il a été enterré au cimetière de Bremgarten (BE).

Le populaire[3] « père de la ville »[réf. nécessaire] a dit: «Pour moi, Berne est la plus belle ville du monde. Je sais que chaque maire le dit de sa ville. La seule différence est la suivante: Berne, l'est !"[citation nécessaire]

Références

  1. « Les Tschäppät, la dynastie qui a modernisé la capitale fédérale », Le Temps, (lire en ligne)
  2. « Un socialiste présidera la ville de Berne », Gazette de Lausanne, (lire en ligne)
  3. « Le plébiscite du maire hors norme de Berne », Le Temps, (lire en ligne) :
    « Son père, Reynold, fut maire de Berne de 1966 à son décès, à son bureau, en 1979. Une icône, populaire et chaleureuse. »

Source de la traduction

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