Richard Lavoie
Richard Lavoie[1] est un réalisateur, producteur, scénariste, monteur et directeur de la photographie né le 15 novembre 1937 à Québec (Canada). Il est le fils d’Herménégilde Lavoie (1908-1973), pionnier du cinéma québécois.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
Site web | |
---|---|
Films notables |
Rang 5, Quais-Blues, Le Nadine... On a accusé les morts |
Biographie
Apprentissage et premiers films
Fasciné par le métier de « fabricant d’images animées » de son père, Richard Lavoie commence son apprentissage dès son plus jeune âge : à 13 ans, son père l’envoie déjà faire le mixage sonore et superviser le tirage de copies couleur dans des laboratoires de New York et de Springfield, Massachusetts. Parallèlement à ses études classiques et musicales, il affine ses connaissances en photo, apprivoise les caméras, s’entraîne au montage, fréquente assidûment les cinéclubs, coréalise quelques films avec son père. Il se voit même confier, en 1956-57, deux tournages à l’étranger : le premier, dans un quartier pauvre de Chicago, le second, à Cuba, en pleine révolution castriste. À la même époque, il réalise un premier film personnel, Rencontres dans l’invisible (1958), qui obtient une mention spéciale au Festival de cinéma expérimental de Barcelone. Richard Lavoie réalise ensuite, à Montréal, des courts métrages de fiction pour enfants mettant en vedette Olivier Guimond : la série César (1959) de la Société Radio-Canada. À la même époque, il participe, avec son frère Claude et quelques amis, au démarrage d’une boîte à chansons dans l’escalier de la rue Petit-Champlain à Québec : L’Arlequin (1959). À 20 ans, Lavoie roule sa bosse en URSS. Caméra en bandoulière, il entreprend un tournage au cœur de l’univers soviétique. Sa « trop » grande mobilité et ses choix d’images le rendent suspect : la police l’arrête à quelques reprises, l’interroge puis le relâche. Des douaniers russes confisquent finalement ses bobines 16mm (qu’il ne retrouvera jamais) à Brest, à la frontière Bélarus-Pologne. Et en 1962, caméra et pellicule argentique dans ses valises, c’est l’Europe de l’Ouest qu’il parcourt pendant un an avec sa conjointe, l’artiste sculptrice Danielle Roux (1940-81).
Les réalisations s’enchaînent
(1963) De retour au Québec, Richard Lavoie prend la relève de son père, acquiert la compagnie de production, les Films Lavoie, et emménage dans une ancienne église à Québec. Les réalisations s’enchaînent : Noël à l’Île-aux-Grues (1963), un conte de Noël devenu un classique de la télévision, Les Cobayes (1963), un reportage à Chypre sur le conflit armé entre Grecs et Turcs, avec l’aide des Casques bleus de l’ONU, Dialogue avec la Terre (1964), documentaire sur la carrière de géologue, avalisé par l’ancien journaliste René Lévesque devenu ministre des Richesses naturelles. L’appui de son mentor conforte le jeune réalisateur et d’autres films pour l’Office du Film du Québec suivront : Champs d’action (1965) sur les carrières scientifiques offertes par Hydro-Québec, Le Prix de l’Eau (1966)[2], La Métamorphose, présenté au pavillon du Québec à Expo 67, La Maternelle esquimaude de Fort-Chimo (1966), Le Poste de la Baleine (1968), Katak et Kuktuk se racontent et chantent (1971), ces trois derniers films, en inuktitut, une première au Québec.
La période Tewkesbury
(1965) Richard Lavoie déménage sa jeune famille sur les bords de la rivière Jacques-Cartier, à Tewkesbury, transforme une ancienne école en studio de cinéma, retape et construit quelques maisons et une grange. Ses quatre premiers enfants grandiront dans une fermette grouillante de vie non loin des ateliers. Un premier film pour enfants, La cabane (1972) témoigne de l’esprit de liberté de l’époque. Présenté, comme le furent plusieurs de ses films, à la populaire émission du dimanche soir à Radio-Canada, Les Beaux Dimanches (1972), il est interviewé par Guy Sanche (Bobino) sur sa démarche de réalisation jugée singulière : « laisser les enfants agir le plus librement possible à l’écran... et surtout hors des jugements moraux et autoritaires des adultes », une approche que questionnent certains réalisateurs d’émissions pour enfants de Radio-Canada. À Tewkesbury, aidé de ses complices, son frère Claude, Yves St-Jean et Marielle Frenette, il met rapidement en place des services de postproduction alors introuvables en région : studio d’enregistrement et de projection multipiste, mixage, création sonore, postsynchronisation, montage négatif, animation, sous-titrage... jusqu’au logement des cinéastes de passage venus compléter leurs films ou faire des stages de perfectionnement. Les années passent et la vallée de la Jacques-Cartier assiste au tournage, entre autres films, de l’étonnant Pourquoi c’est faire (1968) et du long métrage de fiction Guitare (1974)[3], suivi du moyen métrage Une Drôle de ballade (1977) auquel participent de près ou de loin les jeunes Lavoie. Il n’est pas étonnant que Hugues, Geneviève, Valérie et Catherine aient attrapé le « virus » familial et œuvrent à leur tour dans le domaine du cinéma. Lavoie réalise en 1974 : Franc-Jeu, le film officiel sur la Superfrancofête pour l’Office du Film du Québec. L’organisme juge le long métrage « irrévérencieux » et l’ampute d’une heure, à son insu. Il intente une poursuite contre l’État pour atteinte au droit d’auteur et gagne sa cause, la version courte est finalement détruite. Puis en 1976, après une longue période de recherche et de restauration des premiers films de son père, c’est la sortie de Herménégilde, vision d’un pionnier du cinéma québécois, 1908-73[4], et en 1978, du long métrage Voyage en Bretagne intérieure : un bon exemple de cinéma direct devenu la signature du réalisateur. En 1980-81, Lavoie complète six films d’une demi-heure, tournés en région, Les Belles Folies, mis en onde sur la chaîne Télé-Québec.
Dans les décennies soixante-dix à quatre-vingt-dix, Richard Lavoie scénarise quatre longs métrages de fiction : le premier, Yogine, dont l’action se situe dans le Grand Nord canadien, l’amène au Japon où le grand acteur Tatsuya Nakadai (La Condition Humaine, Harakiri) accepte d’interpréter le personnage principal et même à investir son cachet. Des coproductions avec le Japon et la France s’organisent mais cela ne suffit pas à convaincre les bailleurs de fonds canadiens, dont la SDICC (organisme fédéral de financement de l’époque) à s’impliquer dans la production. Puis trois autres scénarios sont finalisés : deux longs métrages pour enfants, Le Chat de Troie et Il était un petit navire au temps d’été. Puis sur l’île de Chypre, Frères de guerre, en collaboration avec l’acteur et dramaturge cypriote Kyriacos Efthemiou.
La période Beauport
(1981) Famille Lavoie et matériel de cinéma déménagent en ville : les ateliers se réorganisent dans une grande maison de Beauport. Côté professionnel, Lavoie entreprend, au sein d’une équipe multiethnique, le tournage de quelques documentaires sur le mouvement sandiniste d’Amérique centrale, Nicaragua sandinista (1982) : il assure la direction photo, fournit le matériel de tournage et une partie de la postproduction. Suivent les évènements maritimes de Québec-84 : trois moyens métrages y verront le jour : Ougolok Rossii, tourné dans l’Atlantique Nord à bord du Krusenshtern, le plus grand voilier au monde, Des personnages à voiles dans le Saint-Laurent et Une première Transat à Québec. Le cinéaste avait fait précédemment deux autres films maritimes sur l’âge d’or et le déclin des goélettes franches (de type Bluenose) : L’Épave de la dune de l’Est (1980) et L’Odyssée de la Marie-Clarisse (1983).
La période Montréal et Lanaudière
La situation économique précaire des années quatre-vingt amène le réalisateur et sa conjointe et collaboratrice, Isabelle de Blois, à Montréal. Il y scénarisera et réalisera, en fiction, deux Légendes du Monde pour la société VialeMonde : à Chypre, Le trésor de Mastro Lukas (1986) et au Mali, Comment Samba devint vice-roi (1987). Puis, renouant avec ses aventures d’enfance – une grotte qu’il a découverte porte d’ailleurs son nom à Tewkesbury – ce sera la mise en chantier du long métrage Le trou du diable (1989), en collaboration avec la Société québécoise de spéléologie. Le film raconte en docufiction la rocambolesque découverte de la plus grande grotte du Québec, sous les rues de Boischatel, dans la banlieue de Québec. Coproduit avec l’ACPAV, de Montréal, le film reçoit le premier prix au Speleological Society of USA, Indiana, (1992). Un peu plus tard, Richard Lavoie emménage à Saint-Liguori, dans Lanaudière, et tourne le long métrage documentaire, Rang 5 (1994) : portrait d’une dizaine de familles dans le monde agricole d’aujourd’hui. Reconnu comme l’une de ses œuvres majeures, Lavoie reçoit, en 1996, entre autres reconnaissances, le prix Belle Gueule : meilleur long métrage québécois, toutes catégories, par l’Association québécoise des critiques de cinéma. Sur le même thème, suivront huit courts et moyens métrages, dont deux réalisés en France, tous axés sur de meilleures pratiques agricoles. (1995-96) Le réalisateur scénarise six contes modernes, en Afrique, et quelques autres au Québec et en Amérique du Sud. Puis tourne au Nunavut, en 2002, avec sa fille cadette Catherine et son fils Hugues, Le soleil de Nuligak, le pilote de la série de films de fiction : Tous les enfants du monde (en projet pour la télévision). Trois documentaires termineront le cycle montréalais du cinéaste avant qu’il ne revienne vivre à Québec : Charles Daudelin des mains et des mots (1998), Confidences d’une fanfare (2000) et Le temps des Madelinots (2005).
Retour à Québec
(2007) Richard Lavoie se consacre principalement à l’écriture puis réalise en 2011 Quais-Blues, produit par sa fille Geneviève, des Productions des Années Lumière, et assisté à la réalisation et à la caméra par Valérie, sa seconde fille. But du long métrage : documenter la fragilité, sinon la disparition des quais de village et leurs conséquences tragiques sur les riverains et villages côtiers du Saint-Laurent. Suit le moyen métrage Aristide Gagnon… Le huitième jour : la démarche de ce grand artiste à la fois peintre et sculpteur, le grand-père du bronze au Québec[5]. Puis en 2020, le long métrage Le Nadine... on a accusé les morts.[1] Le film révèle des causes méconnues du naufrage et les conséquences sur les familles du plus grand drame maritime récent qu’ont connu les Îles-de-la-Madeleine : présenté pendant tout le mois de juin 2020 au cinéma Cyrco des Îles, et plus récemment sur le web.
L’intervention sociale
Parallèlement à ses films, Richard Lavoie participe à de nombreux jurys, festivals et évènements culturels au pays et à l’étranger, enseigne quelque temps à l’Université Laval, s’implique dans des luttes citoyennes dont la Bataille de la Jacques-Cartier (1972) : au nord du village de Tewkesbury, le Projet Champigny de la société Hydro-Québec devait faire disparaître sous l’eau la presque totalité de la somptueuse vallée de la rivière Jacques-Cartier. Pour combattre cette entreprise pharaonique, Richard Lavoie crée et anime un comité de citoyens de Tewkesbury, dirigé ensuite par le biologiste Jean Bédard de l’Université Laval, qui fera mordre la poussière à Hydro-Québec, forcée alors d’annuler la construction du monstre. Cette victoire citoyenne fut le point de départ de la création du Parc national de la Jacques-Cartier. En 1972-73, avec quelques complices et bénéficiant de fonds fédéraux, Lavoie codirige un programme d’initiative locale qui recrute 150 chômeurs et jeunes artistes : Le Faubourg de la Paix. Les animateurs auront à collecter, sur bandes audio et vidéo, les projets et rêves même les plus utopiques des citoyens de Québec, dans le but d’améliorer leurs habitats. En 2006, Richard Lavoie s’implique dans la conception, la mise en route et le conseil d’administration de La Mouvée, des camps « Découvertes de la mer et des Îles-de-la-Madeleine » dont bénéficient au départ des jeunes défavorisés des centres de pédiatrie sociale du docteur Julien de Montréal. La regrettée Françoise Wera dirigea ces camps Sans Trace pendant huit années consécutives au profit de centaines d’enfants.
Reconnaissances
Producteur, réalisateur, directeur photo et monteur de la plupart de ses films, Richard Lavoie a vu son travail honoré et primé tout au long de sa carrière. En 1986, l’Alliance de la Vidéo et du Cinéma Indépendant du Canada l’honore pour « l’ensemble de son œuvre et sa contribution exceptionnelle à la cinématographie québécoise ». Elle déclare à cette occasion : « Richard Lavoie utilise ce pouvoir du cinéma d’allier fiction et information pour en faire un outil dynamique et stimulant de connaissance, le regard du documentaire s’enrichissant de couleurs nouvelles, celles de la fantaisie, de l’humour et de la curiosité... » En 1996, c’est le prix des Arts Maximilien-Boucher de la Société nationale des Québécois de Lanaudière qui veut mettre en valeur « la qualité et l’originalité de son œuvre, l’étendue de sa renommée et son rayonnement dans la société culturelle ». Et en 1998, le prix du Conseil à la création artistique en région : « pour ses réalisations qui ont contribué à enrichir notre patrimoine culturel ». En 2009, le Conseil des arts et des lettres du Québec lui décerne sa prestigieuse bourse de carrière qui souligne « sa longue démarche artistique marquée par l’innovation et sa contribution importante à la vitalité de la culture québécoise ». En 2014, l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec le nomme réalisateur émérite. En septembre de la même année, le Festival de Cinéma de la ville de Québec lui rend hommage et présente plusieurs de ses films ainsi qu’un coffret de 6 DVD et 1 CD, intitulé : Richard Lavoie, ses films, son regard... contenant 27 de ses principales réalisations ainsi qu’un livret qui décrit sa période d’apprentissage avec son père Herménégilde Lavoie[6],[7],[8].
Filmographie
Production et réalisation
- 2019 : Le Nadine... On a accusé les morts[1]
- 2016 : Aristide Gagnon... le huitième jour[9]
- 2011 : Quais-Blues (production Les Années Lumière)[10]
- 2005 : Le Temps des Madelinots[11]
- 2003 : Le Soleil de Nuligak[12]
- 2000 : Confidences d'une fanfare
- 1998 : Charles Daudelin des mains et des mots
- 1998 : Le Travail et après
- 1997 : Le Commando de l'infiniment petit
- 1997 : Les Gouttes d'eau qui font les fleuves
- 1997 : Meilleures pratiques en grandes cultures
- 1995 : Conversation sur le sol vivant
- 1995 : Conversation sur la transition écologique
- 1995 : Moi mon lait
- 1994 : Rang 5
- 1993 : Retour à l'herbe
- 1989 : Le Trou du Diable (coproduction ACPAV)
- 1987 : Comment Samba devint vice-roi
- 1986 : Le trésor de Mastro Lukas
- 1984 : Des voiles et des hommes
- Des personnages à voiles dans le Saint-Laurent
- Une première Transat à Québec
- Ougolok Rossii, un petit morceau de Russie
- 1983 : L'odyssée de la Marie-Clarisse
- 1980-81 : Série Les Belles Folies
- Jean St-Germain illimité
- Albertine l'éternelle jeunesse
- Poupées du pays plus haut
- À la recherche du grand teint
- Une aventure de curiosité
- La petite école à la maison
- L'épave de la dune de l'Est
- 1978 : Voyage en Bretagne intérieure
- 1977 : Une Drôle de ballade
- 1977 : 15 façons de regarder l'hiver et d'en rire
- Salut grand-mère
- Samedidon
- Et titonton et titontaine
- Vent du nord
- -20 Celsius
- Les Voyageurs
- Hivernage
- Le Lendemain
- Je glisse tu glisses...
- Himalaya
- Le Temps de l’Avent
- Mister Thomas Morgan
- Mush unakamun (Le chant de l’orignal)
- La Tribu
- En sol
- 1976 : Herménégilde, vision d'un pionnier du cinéma québécois, 1908-1973
- 1974 : Franc-Jeu
- 1974 : Guitare
- 1973 : 5 courts métrages de fiction (Office de la protection du consommateur)
- Le contrat
- Le dossier de crédit
- Le vendeur itinérant
- La carte de crédit
- La publicité destinée aux enfants
- 1972 : La Cabane
- 1972 : Au Grand Théâtre de Québec
- 1971 : Katak et Kuktuk se racontent et chantent
- 1971 : Place Royale
- 1970 : Atelier sur la gestion scolaire
- 1970 : L'Avale-mots
- 1970 : Pathologie et linguistique
- 1970 : On ne fera pas rire de nous autres
- 1970 : Catamaran
- 1968 : Pourquoi c'est Faire
- 1968 : Le Poste de la Baleine
- 1967 : La Métamorphose
- 1967 : Te retrouver Québec
- 1967 : Le repas à l'école
- 1966 : Le Prix de l'eau
- 1966 : La Maternelle esquimaude de Fort-Chimo
- 1965 : Champs d'action
- 1964 : Noël à l’Île-aux-Grues
- 1964 : L'Exposition provinciale de Québec
- 1964 : Dialogue avec la Terre
- 1963 : Les Cobayes
- 1959 : César
- 1958 : Rencontres dans l'invisible
Production, coréalisation ou apports techniques sur d'autres films (liste non exhaustive)
- 2006 : Mike Birch – Le cowboy des mers (production)
- 1997 : Le souffle d’Élian (direction photo)
- 1992 : Nocturne (direction photo et production)
- 1990 : Sachem (direction photo et production)
- 1984 : Mélodie, ma grand-mère (direction photo)
- 1982 : Nicaragua sandinista (direction photo et coproduction)
- 1981 : Salut Québec (direction photo et production)
- 1979 : La tradition de l’orgue au Québec (direction photo)
- 1971 : L’enfer blanc (4 films) (montage et coproduction)
- 1964 : Diary of a Quebecer (direction photo et coréalisation)
- 1961 : Franciscaines missionnaires (coréalisation)
- 1960 : Opération survie (montage et coréalisation)
- 1960 : Itarnitak (montage et coréalisation)
- 1960 : Produits de santé (direction photo, montage et coréalisation)
- 1960 : Quebec gateway to Canada’s new wealth (direction photo et coréalisation)
- 1959 : Ancillae Domini (direction photo et coréalisation)
- 1957 : Stop (direction photo, montage et coréalisation)
Distinctions
Prix et nominations
- Le Temps des Madelinots
- Nomination meilleur documentaire, culture – Prix Gémeaux 2006
- Nomination meilleure direction photo – Prix Gémeaux 2006
- Le Soleil de Nuligak
- Mention spéciale CIFEJ (Centre international de film pour l'enfance et la jeunesse)
- Carrousel international de films pour enfants de Rimouski, Canada, 2001
- Deuxième prix fiction — Festival de film pour enfants de Chicago, 2003
- Confidences d’une fanfare
- Sélection officielle — Festival international des films francophones de Namur en Belgique, 2000
- Nomination pour le meilleur documentaire – Association québécoise des critiques de cinéma, 2001
- Charles Daudelin des mains et des mots
- Nomination — Prix Jutra 1999
- Meilleur documentaire — Grand Prix du meilleur film étranger, Rhode Island International Film Festival, USA, 1998
- Rang 5
- Prix meilleur long métrage — Association québécoise des critiques de cinéma, 1996
- Prix cinéma — Office des communications sociales du Canada, 1996
- Prix spécial du jury pour sa contribution au patrimoine — Festival international de la vidéo de Montréal, 1996
- Le souffle d’Élian (direction photo, réalisation Cimon Charest)
- Meilleur court métrage – Rhode Island International Film Festival, USA
- Prix spécial du jury – Yorkton Short Film and Video Festival, 1997
- Meilleur film – Seizaine de Brno, République tchèque, 1998
- Nocturne (direction photo, réalisation Isabelle de Blois)
- Premier prix, meilleure photographie – Yorkton Short Film and Video Festival, 1992
- Le trou du diable
- Premier prix – National Speleological Society of USA, 1992
- Nomination meilleur long métrage au Canada – Prix Génie 1990
- Comment Samba devint vice-roi (réalisé au Mali)
- Mention très spéciale – Vues d’Afrique, Montréal, 1988
- Nomination — Prix Gémeaux, 1987
- Le trésor de Mastro Lukas, (réalisé à Chypre)
- Nomination Prix Gémeaux, 1987
- Katak et Kuktuk se racontent et chantent (réalisé à Kujuak, en inuktitut)
- Sélection au Bilan du Film Ethnographique présidé par Jean Rouch à Paris, 1982
- Une aventure de curiosité
- Meilleur film, Gerbe d’or – Yorkton Short Film and Video Festival, 1980
- Une Drôle de ballade
- Nomination — Grand Prix international du cinéma pour enfants, Terre des hommes, Enfilm, 1979
- La cabane
- Participation — Festival international de film pour enfants de Téhéran, 1973
- Mention spéciale – Festival international de films pour la jeunesse, Paris, 1978
- Mention spéciale — Carrousel de films pour enfants de Rimouski
- Deuxième prix fiction — Festival de films pour enfants de Chicago, 2003
- Pourquoi c’est Faire
- Primé — Festival de films de Dinard en France, 1970
- Mention spéciale – Festival de Marienbad, Tchécoslovaquie, 1971
- Rencontres dans l’invisible
- Primé — Festival de films expérimentaux de Barcelone, 1958
Évènements et hommages
1975 — Rétrospective à la Cinémathèque québécoise
1986 — Prix de la vidéo et du cinéma indépendant du Canada « pour l’ensemble de son œuvre et sa contribution exceptionnelle au cinéma indépendant ».
1996 — Prix des Arts Maximilien-Boucher de la Société nationale des Québécois de Lanaudière, qui a voulu mettre en valeur « la qualité et l’originalité de son œuvre, l’étendue de sa renommée et sa popularité auprès de la population, son rayonnement dans la société culturelle... »
1996 — Rétrospective à la Cinémathèque québécoise
1997 — Lancement de Rang 5 en France en grande première sur les Champs Élysées, à Paris, en compagnie des principaux artisans et acteurs du film et de l’élite du milieu agricole de France. Suivirent plusieurs projections du long métrage en Bretagne et en Normandie.
1998 — Prix du Conseil à la création artistique en région
« Le Conseil des arts et des lettres du Québec attribue ce prix à Richard Lavoie pour ses réalisations qui ont contribué à enrichir notre patrimoine culturel en faisant la lumière sur des peuples et des individus qui forment le tissu de notre identité collective... »
1997 — Hommage 60 ans de cinéma à Québec, Herménégilde et Richard Lavoie
La Mondiale de films et de vidéos en collaboration avec le musée de la Civilisation à Québec
2001 — Prix Hommage — Conseil de la culture de Lanaudière
2007 — Hommage à Richard Lavoie au Musée de la Civilisation à Québec
2007 — Lauréat Le Soleil — Radio-Canada (28/10/07)
2007 — Rétrospective au cinéma Le Clap (décembre 2007)[13]
2011 — Bourse de carrière, Conseil des arts et des lettres du Québec
Le Conseil des arts lui décerne cette prestigieuse bourse qui souligne : « sa longue démarche artistique marquée par l’innovation et sa contribution importante à la vitalité de la culture québécoise... »
2012 — Rétrospective Rétrospective Richard Lavoie au Festival du film de Saint-Séverin[14]
2014 — Hommage à la Cinémathèque québécoise, lancement du coffret : Richard Lavoie, ses films, son regard (6 DVD, 27 films)[15]
2014 — Nomination « membre émérite » — Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec
« ...pour l’ampleur de sa carrière de réalisateur et sa contribution à la profession... La richesse et la diversité de ses nombreuses réalisations font preuve d’une démarche artistique hors norme qui s’est exprimée du court au long métrage et de la fiction au documentaire en passant par l’expérimental... Les œuvres de Richard Lavoie ont touché tous les publics, enfants comme adultes, et enrichi le patrimoine cinématographique québécois par leur engagement social et leur humanisme. »
2014 — Hommage et présentation de plusieurs de ses films au Festival de cinéma de la ville de Québec[16]
Références
- « Richard Lavoie - Réalisateur et producteur », sur Richard Lavoie (consulté le )
- « Oeuvres | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
- « Élephant Mémoire du cinéma québécois »
- « HERMÉNÉGILDE, VISION D'UN PIONNIER DU CINÉMA QUÉBÉCOIS 1908-1973 - Les Films du 3 Mars » (consulté le )
- « Richard Lavoie présente son nouveau film au FCVQ » (consulté le )
- « Le génie de la lampe du coffret Lavoie », sur Le Devoir (consulté le )
- Robert Daudelin, « Portrait éclaté d'un franc-tireur », sur revue24images.com, Montréal (Québec), (consulté le )
- Catherine Lemieux Lefebvre, « Tourner vers l'autre : Richard Lavoie : ses films, son regard... », Ciné-Bulles, Association des cinémas parallèles du Québec, vol. 33, no 2, , p. 22-23 (ISSN 0820-8921, e-ISSN 1923-3221, lire en ligne [PDF], consulté le )..
- Propulsé par WordPress.com, « Richard Lavoie – L’éveilleur de conscience », sur Consultante en gestion artistique et créative, (consulté le )
- « Quais-Blues », sur Québec Cinéma (consulté le )
- « Documentaire - Sablier d'histoires vraies », sur Le Devoir (consulté le )
- « Ciné-Fȇte - Le soleil de Nuligak », sur www.cinefete.ca (consulté le )
- « Québec - Le précieux cinéma de Richard Lavoie », sur Le Devoir (consulté le )
- « Rétrospective Richard Lavoie au Festival du film de Saint-Séverin », sur Festival du Film de Saint-Séverin, (consulté le )
- « HOMMAGE AU CINÉASTE RICHARD LAVOIE », sur CTVM.info, (consulté le )
- « Hommage au cinéaste Richard Lavoie | Invitation – Société québécoise d'ethnologie », sur ethnologiequebec.org (consulté le )
Liens externes
- Ciné Bulles, 1995: Entretien avec Richard Lavoie
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Site officiel
- Portail de la réalisation audiovisuelle
- Portail du cinéma québécois