État de Rio de Janeiro
L'État de Rio de Janeiro (RJ) est un des États fédérés du Brésil, situé à l'est de la région Sud-Est.
Rio de Janeiro | |
Héraldique |
Drapeau |
Carte de l'État de Rio de Janeiro (en rouge) à l'intérieur du Brésil | |
Administration | |
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Pays | Brésil |
Capitale | Rio de Janeiro |
Plus grande ville | Rio de Janeiro |
Région | Région Sud-Est |
Gouverneur | Cláudio Castro |
IDH | 0,807 — élevé (2000) |
Fuseau horaire | UTC-3 |
ISO 3166-2 | BR-RJ |
Démographie | |
Population | 17 264 943 hab. (2019[1]) |
Densité | 395 hab./km2 |
Rang | classé 3e |
Géographie | |
Superficie | 43 696 km2 |
Rang | classé 24e |
Sa capitale est Rio de Janeiro.
Il a une superficie de 43 781 km2 et compte 17 264 943 habitants selon le recensement de 2019, qui se regroupent sur le littoral[2]. En 2019, l'État, qui compte 8,2 % de la population brésilienne, est responsable de 9,2 % du PIB du pays[3],[4],[5],[6].
Géographie
L'État de Rio de Janeiro peut se diviser en trois grands ensembles géographiques : les basses-terres côtières (souvent appelées Baixada Fluminense), les élévations côtières et les hautes-terres. La Baixada se situe tout le long de la côte, proposant une large diversité morphologique (montagnes, plages, dunes, lagunes, etc.) et trois baies (Guanabara, Sepetiba et Ilha Grande). Les élévations côtières se forment depuis Cabo Frio et finissent dans la baie de Guanabara. Des collines isolées ou des groupes de montagnes peuvent atteindre entre 200 mètres et 500 mètres d'altitude. Les hautes-terres sont le résultat de l'éruption de nombreuses chaînes de montagnes[Quoi ?] entourant la ville de Rio.
Ces chaînes, qui peuvent atteindre 1 000 mètres d'altitude, séparent São Paulo de Rio (Serra do Mar) ou Rio de Minas (Serra da Mantiqueira).
Son climat est de type tropical atlantique sur la côte. La température annuelle moyenne y est de 23 °C.
Les villes principales sont Rio de Janeiro, São Gonçalo, Nova Iguaçu, Petrópolis, Niterói, Teresópolis, Nova Friburgo, Campos dos Goytacazes et Volta Redonda. Les grandes villes touristiques sont Angra dos Reis, Paraty, Armação dos Búzios, Cabo Frio, São Pedro da Aldeia.
Histoire
Lors de l'indépendance du Brésil en 1822, la province de Rio de Janeiro (pt) avait les mêmes limites administratives que l'État actuel. En 1834, Rio devint alors une municipalité neutre indépendante de la province et accueillant la capitale du pays qu'elle était depuis 1763. La capitale de la province fut alors transférée à Niterói.
La proclamation de la République en 1889 transforma l'ensemble des provinces (pt) en États fédérés. Deux ans plus tard, en 1891, le territoire de la ville de Rio de Janeiro est donc transformé en district fédéral (pt).
Le territoire de l'État de Rio de Janeiro se limite donc à la périphérie de la capitale fédérale et la ville de Niterói fut donc la capitale de 1834 à 1894 (la loi connue comme « Ato Adicional » de 1834 est l'acte légal qui a élevé la ville de Niterói au statut de capitale de l'État), puis de 1903 à 1975 (de 1894 à 1903, la capitale fut transférée à Petrópolis).
En 1960, Rio de Janeiro perd son statut de capitale fédérale au profit de Brasilia. Son district fédéral devient alors l'État de Guanabara avec Rio pour capitale. Le , les États de Guanabara et de Rio de Janeiro fusionnent pour former un seul État avec la ville de Rio de Janeiro pour capitale.
Le gouverneur de Rio de Janeiro, Wilson Witzel, élu en 2018, tient des propos jugés très durs, disant « en substance que la vie des habitants des favelas ne vaut rien et que les représentants de l’État peuvent les tuer sans soucis des conséquences » selon le journaliste Philipp Lichterbeck. Le nombre de personnes tuées par la police a augmenté de 16 % en 2019[7].
Gouverneurs
L'ex-gouverneur de Rio, Sergio Cabral, du PMDB, connu pour son train de vie luxueux et ses virées nocturnes à Paris, a été condamné à quatorze ans en prison pour corruption. Au total, 4 milliards de reais (environ 685 millions d’euros) auraient été détournés au profit de Cabral et de ses proches ou du PMDB[8]. En récupérant une partie des fonds publics détournés, l'État est parvenu à payer en les pensions en retard d'environ 150 000 fonctionnaires retraités[9].
Wilson Witzel est suspendu 6 mois en pour corruption[10]. Il est destitué de son poste le .
Éducation
Santé
Dans l’État de Rio de Janeiro, le système de santé s’est effondré en , notamment en raison du plafonnement des dépenses pour la santé imposé par le gouvernement de Michel Temer en 2016. Face à l'épidémie de Covid-19 en 2020, la défaillance des services de l’État est telle que les gangs liés au narcotrafic et les milices paramilitaires imposent le couvre-feu dans les favelas[11].
Municipalités de l'État de Rio de Janeiro
Les 15 villes les plus importantes en 2018 sont (selon l'Institut brésilien de géographie et de statistiques) les suivantes, classées en fonction de la population de la ville :
- Rio de Janeiro (6 688 927 habitants)
- São Gonçalo (1 077 687 habitants)
- Duque de Caxias (914 383 habitants)
- Nova Iguaçu (818 875 habitants)
- Niterói (511 786 habitants)
- Belfort Roxo (508 614 habitants)
- Campos dos Goytacazes (503 424 habitants)
- São João de Meriti (471 888 habitants)
- Petrópolis (305 687 habitants)
- Volta Redonda (271 998 habitants)
- Macaé (251 631 habitants)
- Magé (243 657 habitants)
- Itaboraí (238 695 habitants)
- Cabo Frio (222 528 habitants)
- Angra dos Reis (200 407 habitants)
Religion
Religion | Pourcentage | Nombre |
---|---|---|
Catholicisme | 45,81 | 7 324 315 |
Protestantisme | 29,37 | 4 696 906 |
Sans religion | 15,60 | 2 493 704 |
Spiritisme | 4,05 | 647 572 |
Umbanda et Candomblé | 0,89 | 141 783 |
Judaïsme | 0,15 | 24 451 |
Notes et références
- (pt) « Rio de Janeiro », sur cidades.ibge.gov.br (consulté le )
- Institut brésilien de géographie et de statistiques, http://www.ibge.gov.br/estadosat/perfil.php?sigla=rj
- (pt) « Descubra quais são os 15 Estados mais ricos do Brasil », sur R7.com, (consulté le )
- (pt) « 100 maiores PIBs da agropecuária », sur Terra (consulté le )
- (pt) « Brasil - Cidades e Estados », sur www.ibge.gov.br (consulté le )
- (pt) « Projeção da população », sur www.ibge.gov.br (consulté le )
- « Bilan. Un an après, Bolsonaro n’a rien fait pour le Brésil, si ce n’est le détruire », sur Courrier international, (consulté le )
- « Brésil. Après les inondations, la corruption remonte à la surface », sur L'Humanité,
- « À Rio, des cadres grossissent les rangs des SDF victimes de la crise », Courrier international, (lire en ligne, consulté le ).
- « Brésil: le gouverneur de l'État de Rio de Janeiro suspendu pour corruption », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Vandenberghe, « Covid-19 : Bolsonaro commet un «populicide» au Brésil », sur Libération.fr,
- « Sistema IBGE de Recuperação Automática — SIDRA », Sidra.ibge.gov.br (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (pt) Site officiel du Gouvernement de l'État de Rio de Janeiro
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