Rita Barisse
Rita Barisse est une journaliste, écrivaine et traductrice britannique née le à Berlin[1] et morte le [2],[3] dans le 1er arrondissement de Paris[4]. Elle fut la seconde épouse de l'écrivain Jean Bruller, dit Vercors.
Biographie
Rita Barisse rencontre son futur époux lors d'un banquet du PEN Club à Copenhague en 1948, où elle représente la Grande-Bretagne[5]. Elle se marie avec lui en 1957[6] et l'accompagnera par la suite dans tous ses voyages, tel à Mexico en 1962 où ils sont reçus par Dominique Éluard, la femme de Paul Éluard[7].
Comme journaliste, elle écrit de nombreux articles sur l'art, le théâtre et le cinéma[8].
Morte le , Rita Barisse a fait don de son corps à la science.
Œuvres
Rita Barisse est célèbre pour sa collaboration aux œuvres de son mari Vercors[9] comme la traduction et l'adaptation de Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis, découvert par Théodore Monod, ou de Ah ! Hollywood de Christopher Hampton (1985), ainsi que la traduction en anglais de ses ouvrages :
- Les Animaux dénaturés (Macmillan & Company (1954) ;
- Le Silence de la mer (Frederick Muller, 1957) ;
- La Liberté de décembre (G. P. Putnam's Sons, 1961) ;
- Sylva (G. P. Putnam's Sons, 1962) ;
- Quota (G. P. Putnam's Sons, 1966) ;
- La Bataille du silence (Collins, 1968).
En 1954, elle refuse de traduire l'ouvrage d'André Siegfried, Tableau des États-Unis en raison du chapitre XII de l'ouvrage traitant de la minorité juive aux États-Unis[10].
On lui doit aussi d'autres traductions :
- Angélique, Marquises des anges d'Anne et Serge Golon (1959) ;
- Zao Wou-Ki de Claude Roy (1959) ;
- Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol (1962) ;
- Le Temps des secrets de Marcel Pagnol (1962).
Elle est l'auteure de :
- Les Théâtres-clubs à Londres[11] ;
- Voyage en Amérique avec Vercors (1961-1962) ;
- Les Mots de Vercors, préface (2004).
Notes et références
- Vercors, Les Nouveaux Jours, Plon, 1984, p. 143.
- « Faire-part de décès » [PDF], sur Virginia Tech, Le Monde, (consulté le ), p. 13.
- (en) « Jean Marcel “Vercors” Bruller », sur Find a Grave : vue de la tombe familiale au cimetière du Montparnasse.
- Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le ). Elle y figure sous le patronyme de Braniss Barisse.
- Christian de Bartillat, Vercors : l'homme du siècle à travers son œuvre, 1902-1991, Presses du Village, 2008, p. 111.
- Bartillat, p. 114.
- Bartillat, p. 117.
- Films and Filming no 3, vol. 1, 1954, p. 9 .
- Elle participe ainsi à la recherche documentaire de son Anne Boleyn, voir Vercors (Jean Bruller) et son œuvre, L'Harmattan, 1999, p. 40 .
- André-Louis Sanguin, André Siegfried : un visionnaire humaniste entre géographie et politique, L'Harmattan, 2010, pp. 241-242 .
- La France libre du 15 novembre 1947, pp. 59-66.
Liens externes
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