Rives de l'Yon
Rives de l’Yon est une commune française, située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Rives.
Rives de l’Yon | |||||
L’Yon, limite naturelle entre les communes déléguées. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | La Roche-sur-Yon-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christophe Hermouet 2020-2026 |
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Code postal | 85310 | ||||
Code commune | 85213 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rivayonnais | ||||
Population municipale |
4 217 hab. (2019) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 35′ 38″ nord, 1° 18′ 56″ ouest | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 83 m |
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Superficie | 54,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Issue de la fusion des communes de Chaillé-sous-les-Ormeaux et de Saint-Florent-des-Bois, elle est créée sous le régime de la commune nouvelle le . Ses habitants sont appelés les Rivayonnais[1].
Géographie
Le chef-lieu de la commune nouvelle, Saint-Florent-des-Bois, se situe au centre du département de la Vendée[2].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rives de l'Yon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Toponymie
Le toponyme Rives de l’Yon est une terminologie créée en à la suite de réflexions menées par des membres des municipalités saint-florentaise et chaillezaise autour de l’idée de « Val d’Yon »[9],[10],[11]. En effet, la dénomination retenue fait écho à la notion hydrographique de rive, couplée au nom de la rivière de l’Yon, affluent du Lay, qui séparait en partie les communes de Saint-Florent-des-Bois et de Chaillé-sous-les-Ormeaux[3],[alpha 1].
Histoire
L’idée d’une fusion de plusieurs communes rurales du sud de la communauté d’agglomération de La Roche-sur-Yon naît en , à la suite d’une lettre de Gérard Rivoisy, maire de Nesmy (DVD), à ses homologues et aux équipes municipales des communes membres du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) des coteaux de l’Yon. Créée en 1981, la structure intercommunale unissait ponctuellement Chaillé-sous-les-Ormeaux, Nesmy, Le Tablier et Saint-Florent-des-Bois autour de projets communs comme la gestion d’un EHPAD[16],[17].
Néanmoins, le périmètre du projet de fusion est réduit à deux communes au cours de l’été 2015 après une concertation du maire de Chaillé-sous-les-Ormeaux, Bruno Dreillard (divers droite), avec celui de Saint-Florent-des-Bois, Jean-Louis Batiot (divers droite). En effet, analysant d’une part comme un refus l’exhortation du maire du Tablier, Bernadette Barré-Idier (sans étiquette), à consulter les habitants et les équipes municipales, et, considérant d’autre part l’éloignement géographique de Nesmy comme trop important dans une « logique de territoire », les maires présentent un projet de commune nouvelle à deux en à leurs conseils municipaux respectifs[18].
Par la suite, en décembre, des réunions publiques sont organisées afin d’informer la population. Dans celles-ci, les élus favorables au projet justifient le regroupement par une argumentation sous trois angles : une plus grande mutualisation des services entre les collectivités, une voix plus forte au sein de La Roche-sur-Yon-Agglomération, et une manière de pallier les baisses de dotations globales de fonctionnement de l’État[9],[11],[19].
Le , alors les conseils municipaux de Chaillé-sous-les-Ormeaux et de Saint-Florent-des-Bois sont appelés à se prononcer simultanément sur la fusion, l’union est votée par 8 voix contre 7 dans la première commune, et par 17 contre 5 (et 1 blanc) dans la seconde. Un arrêté préfectoral du entérine en conséquence la création de Rives de l’Yon au [20].
Toutefois, en , à l’occasion d’un conseil municipal de la commune nouvellement créée, des élus de l’opposition annoncent avoir déposé 12 recours gracieux à l’encontre du maire, Jean-Louis Batiot, pointant le « déni de démocratie », la rapidité de la fusion, ou encore l’incohérence du périmètre de la commune nouvelle[21].
Politique et administration
Liste des maires
Structure intercommunale
Alors que les deux communes sont incluses dans le périmètre de La Roche-sur-Yon-Agglomération, un arrêté préfectoral du attribue 2 sièges à Rives de l’Yon au conseil communautaire à compter du [25].
Démographie
Ses habitants sont appelés les Rivayonnais[1].
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-Florent-des-Bois (siège) | 85213 | 36,96 | 2 813 (2015) | 76
| |
Chaillé-sous-les-Ormeaux | 85043 | 17,56 | 1 335 (2015) | 76 |
Culture locale et patrimoine
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Note
- Conformément aux articles L-2111-1 et L-2113-6 du Code général des collectivités territoriales[12],[13], la commune dispose d’une dénomination officielle, établie par l’autorité préfectorale et reprise par le Code officiel géographique : « Rives de l’Yon »[14]. Néanmoins, le respect de la typographie française au sujet des collectivités territoriales implique le recours aux capitales aux substantifs dans la dénomination, dont les différentes composantes sont reliées par des traits d’union[15], ce qui donne la graphie « Rives-de-l’Yon » pour la commune nouvelle.
Références
- « Le premier maire de Rives-de-l’Yon sera élu le 7 janvier », Ouest-France, (lire en ligne).
- Fiche de Saint-Florent-des-Bois sur Lion 1906, site de Lionnel Delvarre, mis à jour le 6 juin 2010 [lire en ligne].
- Situation des communes de Chaillé-sous-les-Ormeaux et de Saint-Florent-des-Bois sur la carte IGN « SCAN 100 », éditée le , sur le site du Géoportail [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- René Dubois, « Projet. La nouvelle commune fait salle comble », Le Journal du Pays yonnais, (lire en ligne).
- Alain Dufresne, « La commune nouvelle cherche encore ses habitants », Ouest-France, (lire en ligne).
- Patrick Guyomard et le correspondant local, « La fusion des communes s’appellera Les Rives-de-l’Yon », Ouest-France, (lire en ligne).
- Article L-2111-1 du Code général des collectivités territoriales [lire en ligne].
- Article L-2113-6 du Code général des collectivités territoriales [lire en ligne].
- Code officiel géographique, « Commune de Rives de l’Yon (85213) », sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques de [lire en ligne].
- Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, , 5e éd., 196 p. (ISBN 978-2-7433-0482-9), p. 90.
- « Un courrier pour réfléchir à une commune nouvelle », Ouest-France, (lire en ligne).
- Claire Haubry, « Communes nouvelles : les fiançailles ont la cote », Ouest-France, (lire en ligne).
- Jean-Philippe Gautier, « Un projet de fusion controversé avec Chaillé à l’étude », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Réunion. La nouvelle commune expliquée », Le Journal du Pays yonnais, (lire en ligne).
- « Arrêté no 15-DRCTAJ/2-676 portant création de la commune nouvelle “Rives-de-l’Yon” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 86, (lire en ligne [PDF]).
- Manuel Rodriguez, « Commune nouvelle. Rififi à Rives-de-l’Yon », Le Journal du Pays yonnais, (lire en ligne).
- Manuel Rodriguez, « Jean-Louis Batiot, premier maire de Rives-de-l’Yon », Le Journal du Pays yonnais, (lire en ligne).
- « Conseil municipal : Christophe Hermouet a été élu maire de Rives de l'Yon le jeudi 28 mai 2020, lors de la séance d'installation du conseil municipal. Le conseil municipal est composé de 29 élus. », sur rivesdelyon.fr
- Élisabeth Petit, « Municipales à Rives de l’Yon. Premier mandat pour Christophe Hermouet », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Arrêté no 15-DRCTAJ/3-678 portant établissement du nombre et répartition des délégués des communes membres de la communauté d’agglomération « La Roche sur Yon Agglomération » au », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 86, (lire en ligne [PDF]).
- « Un nouveau logo pour communiquer de Rives-de-l’Yon », Ouest-France, (lire en ligne).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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