Rives-du-Couesnon
Rives-du-Couesnon est, depuis le , une commune nouvelle située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Elle est issue de la fusion des communes de Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon et Vendel[1].

Nom officiel |
Rives-du-Couesnon |
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Pays | |
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Division territoriale française | |
Région | |
Arrondissement français | |
Établissement public | |
Département | |
Superficie |
48,36 km2 |
Coordonnées |
48° 17′ 26″ N, 1° 22′ 02″ O |
Population |
2 886 hab. () |
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Densité |
59,7 hab./km2 () |
Statut |
Commune française (depuis le ) |
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Chef de l'exécutif |
David Lebouvier (d) (depuis le ) |
Origine du nom | |
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Fondation | |
Remplace |
Code postal |
35140 |
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INSEE |
35282 |
Site web |

Elle est peuplée de 2 886 habitants[Note 1].
Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord-ouest de la France, à l'est de la région Bretagne et dans le département d'Ille-et-Vilaine.
Rives-du-Couesnon est à environ 37 kilomètres de Rennes et à environ 49 kilomètres du Mont-Saint-Michel.
Réseau routier[4]
L’autoroute A84 a été créée dans le but de relier Dunkerque à Biarritz en passant par Caen, Avranches, Saint-Aubin-du-Cormier et les alentours de la commune de Rives-du-Couesnon. Le passage de l’autoroute des estuaires a été un événement important pour la commune par les conséquences positives qu’il aura sur la population, sur l’économie et sur le patrimoine architectural et culturel.
Aujourd’hui, grâce à cette autoroute, la commune de Rives-du-Couesnon fait partie de la troisième ceinture de Rennes.
Réseau de transports en commun
Pour rejoindre Rennes il est possible de prendre la ligne de car 9A au départ de Saint-Jean-sur-Couesnon et Vendel.
Urbanisme
Typologie
Rives-du-Couesnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Histoire
À l'initiative de Joseph Érard, maire de Saint-Georges-de-Chesné, l'idée est lancée au début de l'année 2018 de créer une commune nouvelle entre cinq communes regroupées depuis presque quarante ans dans un syndicat intercommunal de regroupement scolaire. Le conseil municipal de La Chapelle-Saint-Aubert décide cependant en de ne pas participer aux études préalables[10]. La réflexion se poursuit cependant à quatre entre les communes de Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon et Vendel[11].
À la suite des délibérations concordantes des conseils municipaux le [12], la commune nouvelle est créée au par arrêté préfectoral du [13].
Politique et administration
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-Jean-sur-Couesnon (siège) |
35282 | CA Fougères Agglomération | 18,32 | 1 163 (2016) | 63 |
Saint-Georges-de-Chesné | 35269 | CA Fougères Agglomération | 11,62 | 719 (2016) | 62 |
Saint-Marc-sur-Couesnon | 35293 | CA Fougères Agglomération | 12,05 | 572 (2016) | 47 |
Vendel | 35348 | CA Fougères Agglomération | 6,37 | 391 (2016) | 61 |
Liste des maires
Conformément à la loi, les 4 maires des communes historiques en sont maires délégués jusqu'aux élections municipales de 2020.
Liste des adjoints au maire[15]
- Joseph Erard (1re adjoint)
- Christelle Cornée (2e adjointe)
- Gilbert Léonard (3e adjoint)
- Corinne Gillette (4e adjointe)
- Joël Prigent (5e adjoint)
- Valérie Georgeault (6e adjointe)
- Christian Pasquet (7e adjoint)
- Véronique Pigeon (8e adjointe)
Mairie
La mairie de Saint-Jean-sur-Couesnon a été choisi comme mairie principale pour cette commune nouvelle car il s'agit de la plus grande et de la mieux située. Les mairies des trois autres communes de Rives-du-Couesnon servent de mairies annexes.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 2 886 habitants[Note 4].
Culture locale et patrimoine
Monuments[17]
- Église Saint-Georges de Saint-Georges-de-Chesné : construite au XVIe siècle, en granit et grès.
- Le manoir des Molans de Saint-Georges-de-Chesné, construit au XVIe siècle est composé de granit.Ce manoir a appartenu à différentes familles, notamment aux Bussons au début du XVIe siècle. A la fin du XVIe siècle, le manoir appartenait aux seigneurs de La Dobiaye puis, en 1598, une garnison s’y installa sur les ordres de Montbarrot.
- Le manoir de la Dobiaye, construit au XVIIe siècle à partir de granit et grès, il s'agit d'une ancienne maison seigneuriale de la paroisse de Saint-Jean-sur-Couesnon.
- L'église Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-sur-Couesnon (XVIIIe-XIXe siècles). Elle fut construite par les architectes Crespel et Jourdin, en granit et grès.
- Le manoir du Bois-Roux de Saint-Marc-Sur-Couesnon (XV -XVIIIe siècle):II fut construit en schiste, granit et grès. Ce manoir n'a pas toujours eu le nom de “Bois-Roux”, il était appelé autrefois le manoir du “Bois-Raoul”.
- Le château de Saint-Marc-sur-Couesnon est construit vers la fin du XVe siècle. Sa position géographique lui permet d’être à l’abri des dérives du Couesnon. Aujourd’hui il n’en reste plus rien.
- L'église de Saint-Marc-sur-Couesnon date de 1517 et est placée depuis la Révolution Française sous le patronage de Saint Marc l’évangéliste. Les matériaux proviennent de la région, du granit pour toutes les pierres de taille tandis que le remplissage est fait en schiste.
- La chapelle Saint Martin de Beaumont à Saint-Marc-sur-Couesnon, il s'agit d'un petit oratoire construit par Jean Cogé à la fin du XIXe siècle. Ce lieu de pèlerinage est très fréquenté pour demander la guérison des personnes qui ont des fièvres tremblantes.
- L'église Saint-Martin à Vendel (XVI-XVIII-XIXe siècle) est construite par l'architecte Jourdin. On y retrouve du granit et du grès. Elle appartenait à l’abbaye Saint-Florent d’Anjou au XIe siècle et fut reconstruite au XVIe siècle où une chapelle y a été ajoutée. Son chœur a été reconstruit en 1776 puis une deuxième chapelle fut ajoutée à la structure en 1782. Si l'on en croit les inscriptions sur les linteaux, elle aurait également été reconstruite en 1840 et 1857.
La commune compte deux monuments historiques :
- Le château de la Dobiais, du XVIe siècle. Ses vestiges ont été inscrits par arrêté du [18].
- L'église Saint-Martin de Vendel, construite entre le XIVe et le XIXe siècles. Elle a été inscrite par arrêté du [19].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019, légale en 2022.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Ille-et-Vilaine : 7 communes nouvelles créées au 1er janvier 2019 », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
- SIG de Fougères Agglomération
- SIG de Fougères Agglomération
- Emile Pautrel, Notions d'histoire et d'archéologie pour la région de Fougères, Edition culture et civilisation, , 794 p..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Benoit Fouque, « Commune nouvelle : sans la Chapelle St-Aubert ? », La Chronique républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
- Benoit Fouque, « Près de Fougères, le projet de commune nouvelle à quatre continue », La Chronique républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
- Benoit Fouque, « Une commune nouvelle baptisée « Rives du Couesnon » près de Fougères », La Chronique républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
- Arrêté préfectoral n° 2018-23771 du 17 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle de "Rives-du-Couesnon" à compter du 1er janvier 2019., Rennes, (lire en ligne).
- Benoit Fouque, « Près de Fougères, David Lebouvier élu maire des Rives du Couesnon », La Chronique républicaine, (lire en ligne).
- « Près de Fougères. David Lebouvier élu maire des Rives-du-Couesnon », sur fougeres.maville.com (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, t. 2, Paris, Flohic Edition, , 1798 p., p. 1410-.
- « Restes du château de la Dobiais », notice no PA00090786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Martin », notice no PA35000052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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