Rivière du Sault aux Cochons

La rivière du Sault aux Cochons coule vers le sud, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de La Haute-Côte-Nord dans la région administrative de la Côte-Nord, au Québec, au Canada. Ce cours d'eau traverse successivement les cantons d'Amos, de Le Baillif, de Bayfield et de Miller. Il traverse aussi la zec de Forestville, puis se jette dans l'estuaire du Saint-Laurent à Forestville.

Pour les articles homonymes, voir Cochon (homonymie), Rivière du Sault et Sault aux Cochons.

Rivière du Sault aux Cochons

Rivière du Sault aux Cochons vue de l'aval du pont de la route 138 à Forestville.
Caractéristiques
Longueur 128 km [1]
Bassin 1 946 km2 [2]
Bassin collecteur Estuaire maritime
du Saint-Laurent
Débit moyen 41,6 m3/s [3]
Régime Nivo-pluvial
Cours
Source Lac Breault
· Localisation Lac-au-Brochet
· Altitude 420 m
· Coordonnées 49° 15′ 29″ N, 69° 57′ 00″ O
Confluence Fleuve Saint-Laurent
· Localisation Forestville
· Altitude m
· Coordonnées 48° 44′ 04″ N, 69° 03′ 55″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l’embouchure) Ruisseau Tardif, ruisseau Sirois, ruisseau Dassylua, ruisseau de la Limite, ruisseau Jean-Raymond, décharge du lac de la Tour, décharge du lac à Pitou, ruisseau Nazaire, rivière à la Dame, ruisseau Butler, rivière Nicette, ruisseau à Truchon, décharge du lac de la Montagne, décharge du lac des Enfers, décharge du lac Grillade, rivière Isidore, décharge de Les Quatre Lacs, ruisseau Alphabet, décharge du lac Zéphirin, décharge d’un ensemble de lacs (dont Lac de la Montagne), rivière aux Canards (rivière du Sault aux Cochons), décharge du lac Labori.
· Rive droite (à partir de l’embouchure) décharge du lac L’Allemand, décharge du lac des Cyprès, décharge du lac Primas, ruisseau Boulay, ruisseau Cymac, ruisseau de la Grosse Roche, ruisseau Adèle, ruisseau Viens, ruisseau des Jumeaux, ruisseau Savard, ruisseau Brise-Culotte, décharge de Les Huit Lacs, décharge du lac Savage, décharge du lac du Castor, décharge du lac Sally, ruisseau aux Bouleaux, décharge du lac Turcot, décharge du lac de la Tour, rivière la Loche (rivière du Sault aux Cochons), décharge du lac Painchaud, décharge du lac des Caribous.
Pays traversés Canada
Province Québec
Région Côte-Nord
MRC La Haute-Côte-Nord

Toponymie

Pont enjambant la rivière du sault aux Cochons, près de son embouchure

Le toponyme rivière du Sault aux Cochons est connu depuis le XVIIe siècle grâce à Louis Jolliet qui l'indiquait dans ses écrits sous la graphie « sault au Cochon ». Ce toponyme évoque la présence de marsouins, appelés cochons ou cochons de mer dans le langage populaire, à l'embouchure de cette rivière. En sus, cette appellation identifie une dizaine d'entités géographiques le long des rives du fleuve Saint-Laurent, visitées par les marsouins depuis des siècles. Le passage du singulier au pluriel a été constaté au début du XXe siècle ; finalement la forme plurielle a été reconnue officiellement en 1950 par la Commission de géographie du Québec[4].

Le toponyme Rivière du Sault aux Cochons a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[4].

Géographie

Barrage hydroélectrique près de l'embouchure de la rivière du sault aux Cochons à Forestville (vue vers l'amont).

La rivière du Sault aux Cochons prend sa source dans le lac Breault, à km au sud du réservoir Pipmuacan. Elle coule ensuite en direction sud-ouest et traverse le lac du Sault aux Cochons à mi-parcours[4]. Elle coule sur une longueur de 159 km selon la Commission de toponymie du Québec ou bien de 128 km selon l'Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord pour se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à Forestville[4],[1]. La quinzaine de kilomètre en aval de lac du Sault aux Cochons est encaissé dans un canyon[5]. La superficie de son bassin versant est de 1 946 km2[2].

Les milieux humides recouvrent 14,9 km2[6].

En 2003, une portion des eaux de la rivière du Sault aux Cochons a été déviée vers le réservoir Pipmuacan par la rivière Lionnet dans le but d'augmenter la capacité des centrale Bersimis-1 et Bersimis-2[7].

Histoire

La rivière a été utilisé pour le flottage du bois jusqu'au début des années 1990[5].

Avifaune terrestre

Les principales espèces d'oiseaux de ce bassin versant sont notamment : la gélinotte huppée, de la bécasse, du tétras du Canada et du lagopède des saules[8].

Selon l’atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, 125 espèces sont recensées dans le bassin de la rivière du Sault aux Cochons. La plus grande diversité dans l’aire d’étude a été observée dans le carré de l’Atlas (100 km2) qui englobe le fleuve Saint-Laurent, l’estuaire de la rivière du Sault aux Cochons et les 10 premiers kilomètres de la rivière. Dans ce secteur, 96 espèces ont été recensés, parmi lesquelles, des espèces habituellement associées au fleuve Saint-Laurent, tel l’eider à duvet et le guillemot à miroir[9].

Le , un inventaire aérien par hélicoptère a permis d’identifier 12 espèces d’oiseaux aquatiques entre l’embouchure de la rivière du Sault aux Cochons et la rivière Lionnet, incluant le lac du Sault aux Cochons. Les anatidés étaient le groupe le plus représenté avec 9 espèces et le plus abondant avec 111 individus[9].

Canot et kayak

La rivière du Sault aux Cochons est considérée comme canotable sur la totalité de son parcours. Elle est généralement considéré facile à l'exception des 15 km à l'aval du lac du Sault aux Cochons qui sont plus corsé[5].

Notes et références

  1. Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord 2014, p. 18.
  2. Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord 2014, p. 17.
  3. Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord 2014, p. XXIV-2.
  4. « Rivière du Sault aux Cochons », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de toponymie du Québec (consulté le ).
  5. « Sault aux Cochons », Caractéristiques du parcours, sur Fédération québécoise du canot et du kayak (consulté le ).
  6. Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord 2014, p. 20.
  7. « Hydro-Québec a bien fait ses devoirs », sur ICI Radio-Canada, (consulté le ).
  8. ZEC de Forestville, rapport de 2011.
  9. Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord 2014, p. XXIV-6.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord, Portrait général de la zone de gestion intégrée de l’eau Haute-Côte-Nord, Les Escoumins, Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord, , 84 p. (lire en ligne).
  • Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, Projets de dérivation partielle des rivières Portneuf et du Sault aux Cochons : rapport d'enquête et d'audience publique, , 168 p. (lire en ligne).

Liens externes

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