Robert Ier d'Artois
Robert Ier d'Artois est né le et mort à Mansourah le . Comte d'Artois (1237-1250), il est le second fils de Louis VIII et de Blanche de Castille et le frère de Saint Louis.
Pour les articles homonymes, voir Robert d'Artois et Robert de France.
Robert Ier d'Artois | |
Robert d'Artois | |
Fonctions | |
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Comte d'Artois | |
– | |
Prédécesseur | donné en apanage |
Biographie | |
Dynastie | Capétiens |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Mansourah, Égypte |
Père | Louis VIII de France |
Mère | Blanche de Castille |
Fratrie | Louis IX de France |
Conjoint | Mathilde de Brabant |
Enfants | Blanche d'Artois Robert II |
Héritier | Robert II |
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Liste des comtes d'Artois | |
Il est le fondateur d'une branche cadette de la famille capétienne, la maison d'Artois qui s'éteindra au XVe siècle.
Enfants
Marié à Mathilde, fille d'Henri II de Brabant et de Marie de Hohenstaufen, il eut :
- Blanche (1248 † 1302), mariée avec le roi Henri Ier de Navarre puis avec Edmond de Lancastre, un prince cadet anglais ;
- Robert II (1250-1302), comte d'Artois.
Règne
Suivant les dispositions testamentaires de son père, mort en 1226, il reçoit en 1237, c'est-à-dire à sa majorité, le comté d'Artois en apanage. En 1240, le pape Grégoire IX, en lutte contre Frédéric II de Hohenstaufen, lui offre la couronne impériale, mais il refuse de prétendre à l'empire.
En 1249, il prend part à la septième croisade aux côtés de son frère Louis IX et participa à la prise de Damiette, le 6 juin 1249. Puis l'armée croisée marche sur Mansourah. Le 8 février 1250, elle traverse un gué sur le Bahr al-Saghîr. Robert d'Artois commande l'avant-garde, composée des Templiers, et défait le corps de troupe musulman qui défend la rive. Pressé par son ancien gouverneur Fourcaut du Merle et contre l'avis de Guillaume de Sonnac, maître du Temple, au lieu d'attendre le gros des troupes, il se lance à l'assaut de Mansourah, commence à mettre l'armée égyptienne en déroute et fait irruption dans Mansourah. Mais Baybars, un chef mamelouk, organise une contre attaque, bloque les rues de Mansourah avec des barricades et massacre les 280 chevaliers de l'avant-garde, y compris Robert d'Artois[1]. Seuls cinq chevaliers survécurent[2]
Mort
Robert[3] trouve la mort pendant la bataille de Mansourah le alors qu'il livre combat contre les ordres du roi.
Ascendance
Références
- Alain Demurger, Jacques de Molay - Le crépuscule des templiers, Paris, Payot & Rivages, coll. « Biographie Payot », , 390 p. (ISBN 2-228-89628-4), p. 33 et 39
- John Julius Norwich, Histoire de la Méditerranée, Perrin 2008 coll. Tempus p. 242
- Saint Louis, Gérard Sivéry, Paris, 2007
Articles connexes
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