Robert de Harlay
Robert de Harlay, sieur de Sancy, né vers 1517 et mort en 1560, est conseiller du parlement de Paris en [1].
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Il est chargé par lettres patentes du roi Henri II du , données à Foulembray, avec Antoine du Lion († 1556), également conseiller au parlement, et Christophe de Hérouard, lieutenant général (de 1524 à 1565) et juge présidial au bailliage de Chartres, de poursuivre la rédaction des coutumes de Châteauneuf en Thimerais (débutée le )[2], qui est achevée le [3]. Il est présent au coutumier de 1556 pour son fief de Dancourt[4].
Famille
Issu d'une famille nombreuse protestante[5], il était le 6e fils de Louis de Harlay († 1544), seigneur de Cézy et de Saint-Aubin-sur-Yonne, et de Germaine Cœur († 1526)[6], dame de Beaumont, de Monglat et de Sancy, fille de Geoffroy Cœur (fils de Jacques) et d'Isabelle Bureau (fille héritière de Jean)[7]. Il épouse le , Jacqueline II de Morainvillier, dame de Maule[8], avec qui il eut cinq fils, et deux filles[6] :
- Nicolas de Harlay conseiller du roi, Surintendant des Finances, Premier Maître d'Hôtel du roi, Colonel Général des Suisses
- Louis de Harlay, seigneur de Saint-Aubin. Gouverneur de la ville et du château de Saint-Maixent depuis 1588, il assiste à l'Assemblée de Loudun en 1596 et celle de Saumur en 1597[5]
- Robert de Harlay, baron de Monglat accéda en 1595, par démission de son frère aîné, à la charge de Premier Maître d'hôtel du roi.
- Jacques de Harlay († 1625), chevalier de Malte en 1573, commandeur de Coulours et de Saint-Jean-en-L'Isle sous Corbeil
- Gaspard, mort jeune
- Marie de Harlay, mariée à un catholique, Nicolas de La Boulaye, seigneur du Jarrier
- Anne de Harlay, mariée à un catholique, René de Dampont, seigneur d'Issou.
Un de ses frères, Christophe de Harlay (1504-1573), seigneur de Beaumont, est conseiller lai en 1531, et le 8e président à mortier du parlement de Paris en 1556[9]. Il eut pour fils aîné Achille de Harlay.
Décès
Il possédait un hôtel, bâti par Alexandre de la Tourette, président de la Cour des Monnaies, qui fut acheté, par Catherine de Médicis, et détruit pour permettre la construction du Petit Luxembourg et de ses Jardins[10],[11]. Il avait un revenu de 40 000 livres, somme considérable pour l'époque. Il a été inhumé dans l'église de Maule où subsiste encore la pierre de sa sépulture, à demi effacée, "décédé le ....MVCLX[12].
Notes et références
- REAUX E. Histoire de Maule et de ses environs, 1866, p. 182
- Revue des revues de droit publiées à l'étranger : recueil trimestriel, vol. 2, 1839, p. 8
- Charles Antoine Bourdot de Richebourg Nouveau coutumier général ou Corps des coutumes générales et particulières de France et des Provinces, vol. 3 2epartie, 1724, p. 692
- - Chapelain de la chapelle de Morainville - BOURDOT de RICHEBOURG (Ch.) Nouveau coutumier general, ou Corps des coutumes generales et particulieres (1724), t. 3, p. 165.
- Eugène et Émile Haag, La France protestante, vol. 5, 1855, pp. 431-433 [Lire en ligne
- ANSELME (de Sainte Marie), CAILLE du FOURNY H., POTIER de COURCY P. L., Histoire Généalogique Et Chronologique De La Maison Royale De France, 3e éd., vol. 8, 1733, p. 802
- François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, vol. 5, 2e éd., 1772, p. 18
- La terre et la seigneurie de Maule sont une baronnie que Jacqueline de Morainvilliers porte en mariage à Robert de Harlay, et celle-ci est érigée en marquisat en août 1667 pour leur petit-fils François de Harlay, fils de Nicolas de Harlay sieur de Sancy.
- Loris Petris, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562), Librairie Droz, 2002 (ISBN 260000646X), p. 367 note no 69
- Édouard Charton, Le Magasin pittoresque, 30eannée, 1862, p. 194
- Revue archéologique, 13eannée, 2epartie (octobre 1856 à mars 1857), 1857, p. 674
- REAUX E. Les barons de Maule, 1890, p. 202-203.
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