1560 en France
Chronologies
Années : 1557 1558 1559 1560 1561 1562 1563 Décennies : 1530 1540 1550 1560 1570 1580 1590 Siècles : XVe siècle XVIe siècle XVIIe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
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Romain · Chinois · Grégorien · Julien · Hébraïque · Hindou · Hégirien · Persan · Républicain |
durant l'année 1560 du calendrier julien en France.
Évènements principaux
- 4 janvier : rencontre diplomatique à Roncevaux, près de la frontière franco-espagnole, pour la livraison d'Élisabeth de France, fille de France, sœur du roi François II et nouvelle épouse du roi Philippe II d’Espagne.
- 8 mars : signature par le roi de l’édit d’Amboise amnistiant les protestants (enregistré par le parlement de Paris dès le ).
- 15 mars - 19 mars : conjuration d’Amboise.
- 15 mars : destruction par les Portugais de fort Coligny, au Brésil mettant fin à la France antarctique[1].
- 28 mars : décès du chancelier François Olivier. Il est remplacé quelques semaines plus tard par Michel de L’Hospital.
- 26 avril : Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne, envoie du tabac au Cardinal de Lorraine à Paris[2].
- 5 juillet : enregistrement par le parlement de Paris de l’édit de Romorantin (signé en mai à une date inconnue).
- 6 juillet : signature du traité d’Édimbourg qui met un terme à la tutelle de la France sur l’Écosse. François II refuse de le ratifier.
- 21 août - 26 août : assemblée des notables à Fontainebleau.
- 29 août : arrestation de Jacques de La Sague, agent du prince de Condé, en possession de documents compromettants pour son maître.
- 30 août : arrestation et embastillement de François de Vendôme, vidame de Chartres.
- nuit du 4-5 septembre : tentative ratée d’un coup de force protestant sur la ville de Lyon.
- 31 octobre : arrestation du prince de Condé à Orléans.
- 5 décembre : mort de François II et avènement de Charles IX.
- 13 décembre : ouverture des États généraux à Orléans.
- 20 décembre : libération du prince de Condé.
Évènements
Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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Janvier
- 2 janvier : arrivée de l’escorte d'Élisabeth de France, fille de France, nouvelle reine d’Espagne au monastère de Roncevaux. L’escorte avait essuyé une tempête de neige dans les montagnes. Plusieurs équipages étaient tombés dans un précipice[3].
- 4 janvier : remise officielle d’Élisabeth, fille de France aux ambassadeurs espagnols par le roi et la reine de Navarre. Ces derniers n’obtiennent pas la permission de rencontrer le roi d’Espagne pour discuter avec lui de la Haute-Navarre comme on leur avait promis[4].
- 8 janvier : condamnation de Paul de Foix par le parlement de Paris (suite et fin de l’affaire de la mercuriale de ). Paul de Foix est contraint de se rétracter devant toutes les chambres du parlement réunies et reste interdit d’entrée au parlement pendant un an[5].
- mi-janvier : démission de l’amiral de Coligny de sa charge de gouverneur de Picardie. Il est remplacé par le maréchal de Brissac que la cour cherche à ménager[6].
- Restitution à la France par les Espagnols des places de Saint-Quentin, Ham et Le Catelet[7].
Février
- 1er février : réunion à Nantes d’une assemblée secrète de conspirateurs protestants pour préparer un coup d’état contre les Guise[8].
- 3 février : le roi laisse la cour de France à Blois pour s’adonner à la chasse. Il se rend à Marchenoir chez le duc de Longueville[9].
- 12 février : les Guise reçoivent les premiers avertissements sur l’existence d’un complot[8] et soupçonnent les Anglais - à cause de la guerre en Écosse - d’en être les instigateurs.
- vers le 21 février : l’amiral de Coligny est appelé par la reine Catherine à rejoindre la cour pour discuter des affaires d’Écosse et du risque de guerre contre l’Angleterre[10].
- 22 février : arrivée du roi au château d’Amboise où la cour se trouve déjà. La reine Marie Stuart est souffrante[11].
- 23 février : réunion, dans le cabinet de la reine Catherine, du conseil des affaires où sont discutées des mesures à prendre contre l’Angleterre[11].
- 24 février : arrivée de Coligny à la cour à Amboise[12].
Mars
- 2 mars : arrivée de La Renaudie, chef de la conjuration, dans le Vendômois. Il s’installe dans la demeure d’un complice située à quelques lieux au nord d’Amboise où se trouve la cour[13].
- 3 mars : les Guise reçoivent du cardinal de Granvelle et du duc de Savoie des avertissements préoccupants sur le déclenchement imminent d’un complot. Ils prennent une série de mesures pour garantir la sécurité de la cour dont l’envoi de patrouilles dans la région aux alentours du château[14].
- 5 mars : attente anxieuse par la cour du déclenchement de la conjuration. Les gentilshommes veillent au château pendant toute la nuit. Le cardinal de Lorraine aurait, dit-on, revêtu par sécurité une cotte de mailles. Lassée d’attendre un complot qui ne se déclenche pas, la cour va relâcher sa vigilance après le [15].
- 8 mars : signature de l’Édit d’Amboise adoucissant les mesures contre les protestants. Il accorde un pardon généralisé à toutes les personnes condamnées pour hérésie (l’édit est enregistré par le parlement de Paris le )[16].
- 9 mars : le roi part chasser et les deux reines (Catherine de Médicis et Marie Stuart) font une excursion au château de Chenonceau. La cour semble ne plus croire à l'imminence d'une action violente et relâche sa vigilance[17].
- 10 mars : premières arrestations opérées dans la région de petites troupes d’hommes à pied rencontrées par les patrouilles[18]. Elles vont se multiplier les jours suivants et permettre aux Guise, par l’interrogatoire des prisonniers, de comprendre le but des conjurés.
- 11 mars : retour des reines au château d’Amboise après leur excursion à Chenonceau[19]..
- 14 mars : rencontre fortuite et accrochage dans un faubourg de Tours entre le comte de Sancerre chargé par le roi de la sécurité de la ville et le baron de Castelnau responsable des forces rebelles du secteur ouest. L’incident met la cour en alarme dans la nuit du 14 et [20].
- 15 mars :
- envoi par le roi à Tours du maréchal de Saint-André avec un corps armé de 300 cavaliers pour assurer la sécurité de la ville[21].
- arrestation par le duc de Nemours de trois acteurs importants de la conjuration, Castelnau, Mazères et Raunay, après le siège de leur repaire à Noizay, situé non loin d’Amboise. Leur capture mettait le projet des conjurés en échec[22]. À l’annonce de cette nouvelle, Maligny, agent du prince de Condé et personnage clé du complot, s’enfuit d’Amboise[23];
- arrivée du prince de Condé et du sieur d’Andelot à la cour[24].
- 16 mars :
- amnistie générale de toutes les personnes emprisonnées pour fait de religion ; le roi signe un règlement spécial sous forme de lettres patentes ordonnant à tous les officiers de justice et à tous les évêques de France, la libération des prisonniers et l'arrêt des procédures judiciaires. Il accorde aussi à tous ses sujets le droit de requête collective[25];
- opération menée par le duc d’Aumale et le duc de Nemours pour la capture des troupes armées regroupées dans la forêt d’Amboise. Des petites bandes de dix à vingt personnes, généralement de pauvre condition, se laissent arrêter sans combattre. Ils sont amenés au roi ou au chancelier qui écoutent leur doléance, leur donnent de l’argent et les renvoient chez eux[26]. La clémence de la cour s’explique par le fait qu’elle pense en avoir fini avec la conjuration. Elle ignore encore qu’un deuxième regroupement de conjurés se tient du côté d’Orléans sous la responsabilité de Chandieu et qui l’attaque le lendemain.
- 17 mars :
- attaque manquée d’Amboise par les forces rebelles du secteur est regroupées du côté d’Orléans ; le duc de Guise est nommé lieutenant-général du royaume[27].
- début des exécutions. L’effroi suscité par l’assaut de la demeure du roi, entraîne une répression sanglante des conjurés qui dure plusieurs jours[27].
- 18 mars :
- mort de La Renaudie au cours d’un affrontement avec une patrouille royale dans la forêt de Château-Renault[28];
- arrivée à la cour du duc et de la duchesse de Lorraine. Invité par le roi quelques semaines plus tôt, pour des parties de chasse, Charles III de Lorraine amenait des rebelles fait prisonniers sur le passage de son escorte[29].
- 20 mars : Le roi accompagne les reines en excursion au château de Chenonceau et emmène son beau-frère le duc de Lorraine à la chasse[30].
- 21 mars :
- les trois frères, Coligny, Andelot et le cardinal de Châtillon quittent la cour. Au cours de leur entrevue avec Catherine de Médicis, Andelot dénonce le mauvais gouvernement des Guise. Il criait si fort que Catherine dut lui ordonner de parler plus bas[30];
- le cardinal de Lorraine écrit au pape pour l’informer de la nécessité de réformer l’Église de France[31].
- 24 mars : publication d’une proclamation de la reine d’Angleterre contre le gouvernement des Guise mais compromettant en France les princes du sang[32].
- 25 mars : réception par la cour de l’ambassadeur du dey d’Alger[33].
- 27 mars : décapitation du baron de Castelnau, de Mazères et de Raunay, chefs des conjurés d’Amboise[34].
- 28 mars : décès du chancelier François Olivier. Jean de Morvillier est appelé à lui succéder mais craignant les difficultés de la tâche, il rejette cette proposition[35].
- 31 mars :
- arrestation du sieur de Vaux[36], écuyer du prince de Condé. On l’accuse d’avoir facilité la fuite de Maligny, homme de main du prince. Ce dernier était recherché partout par les Guise, seul moyen pour eux de trouver des papiers compromettants pour accuser et arrêter son maître[37] ;
- entrée solennelle de François II et Marie Stuart au château de Chenonceau où la reine Catherine donne une fête somptueuse[38];
- envoi aux parlements d’un texte circulaire par lequel le roi[39] :
- énonce sa volonté de réunir un concile national pour réformer l'Église de France.
- confirme l’amnistie des protestants faite le .
- encourage la répression des séditieux, des prédicateurs, des pamphlétaires et de toutes assemblées illicites.
Avril
- 1er avril : désignation par le roi de Michel de L’Hospital comme chancelier de France. L’Hospital est appelé à regagner la cour au plus vite. Il se trouve alors à Nice auprès de sa protectrice, Marguerite de France, grand-tante du roi. En son absence, la garde des sceaux est remise à Jean de Morvillier[40].
- Vers le 1er avril : discours devant la cour, du prince de Condé pour réfuter les accusations portées contre lui au sujet de son implication dans la conjuration d’Amboise[41].
- 6 avril : le roi quitte Chenonceau pour La Bourdaisière. Il doit passer la semaine sainte à l’abbaye de Marmoutier, appartenant au cardinal de Lorraine[42].
- 18 avril : les affaires du prince de Condé sont fouillées alors qu’il s’était absenté de sa chambre. La cour cherchait en vain des preuves écrites de sa culpabilité, seul moyen pour porter un prince du sang en justice[43].
- 19 avril : le roi séjourne au château de Plessis-lèz-Tours[44].
- 23 avril : retour du roi à Amboise. Il passe une semaine à Chenonceau[45].
- Fin avril : fuite du prince de Condé. Le prince avait obtenu du roi l’autorisation de se rendre à l’abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’ Ordre de Fontevraud pour visiter sa sœur religieuse. Malgré les invitations que lui adressèrent les Guise, il ne revint pas à la cour[46].
Mai
- 4 mai : départ du roi pour Montbazon et Chinon. Il est invité par le duc et la duchesse de Montpensier à visiter leur château de Champigny, situé non loin de Chinon. Il y rencontre la vieille duchesse de Montpensier âgée de 78 ans (elle était la sœur du connétable de Bourbon)[47].
- 7 mai : signature par le roi de l’édit de Romorantin, interdisant les assemblées privées et publiques des protestants pour célébrer leur culte. Il remet le jugement de crime d’hérésie aux tribunaux épiscopaux (ce qui revient à donner une tacite liberté de conscience aux réformés), la punition des assemblées aux tribunaux royaux, et empêche l’inquisition de s’établir en France. Il est enregistré à contre-cœur par le Parlement le 16 juillet[48],[49].
- 18 mai : la cour s’installe pendant quelques jours au château de Loches[50].
- vers le 20 mai : arrivée de Michel de L’Hospital à la cour (il revient de Nice)[51].
- Diffusion de l'Epistre envoiée au Tigre de France, violent pamphlet contre le cardinal de Lorraine[52].
Juin
- 6 juin : le roi est à Blois[53].
- 19 juin : rejet par le parlement de Paris de l’Édit de Romorantin[54].
- 23 juin : arrestation de Martin Lhomme, maître imprimeur parisien, parce qu’il possédait parmi d’autres ouvrages compromettants, un exemplaire du Tigre[55].
- 30 juin : signature des lettres de provision nommant Michel de L’Hospital, chancelier de France (enregistrées le )[56].
- Mission en Guyenne du maréchal de Saint-André envoyé par la cour pour surveiller le roi de Navarre et le prince de Condé[57].
Juillet
- 5 juillet : intervention du chancelier de L’Hospital devant le parlement de Paris pour faire enregistrer l’Édit de Romorantin[58]. L’édit est enregistré le .
- 13 juillet : condamnation à mort par le parlement de Paris de Martin Lhomme, imprimeur parisien chez qui on a retrouvé un exemplaire de l'Epistre envoiée au Tigre de France. Il est exécuté par pendaison deux jours plus tard sur la place Maubert (le )[59]. Robert Dehors, un commerçant, sera pendu 4 jours après pour avoir montré de la compassion au passage du cortège qui emmenait Martin Lhomme au supplice[60].
- 22 juillet : installation de la cour à Fontainebleau[61].
- De retour d’Italie, le maréchal de Brissac est accueilli par la cour à Dampierre chez le cardinal de Lorraine. Il y débarque accompagné d’une cinquantaine de gentilshommes ou de capitaines[62].
- L’amiral de Coligny, en mission en Normandie, fait célébrer publiquement le culte protestant dans son logis, marquant par là une étape supplémentaire dans son engagement religieux[63].
Août
- Début août : arrivée de Théodore de Bèze à la cour de Nérac. Ce serait sous son influence que Jeanne d’Albret allait les mois suivants se convertir radicalement au protestantisme[64].
- 5 août : enregistrement de l’« Edit des secondes noces » signé en juillet (obligeant notamment les veuves à répartir équitablement leur héritage afin de ne pas léser les enfants issus d’un premier mariage au moment d’un second mariage)[65].
- 16 août : arrivée à la cour du connétable[66] accompagné de ses fils, de son beau-frère le comte de Villars, de ses trois neveux et d’une suite de 800 gentilshommes[67].
- 20 août : création par le roi du gouvernement de Touraine-Anjou-Maine et du gouvernement de l’Orléanais-Berry qu’il confie respectivement à deux princes catholiques de la maison de Bourbon : le duc de Montpensier et le prince de La Roche-sur-Yon[68].
- 21 août : ouverture de l’assemblée des notables. Le roi de Navarre et son frère le prince de Condé s’illustrent par leur absence alors qu’ils y avaient été conviés et que l’idée d’un pouvoir partagé venait d’eux[61].
- 23 août : lecture des requêtes des protestants de Normandie déposées par Coligny, lors de l’assemblée des notables[61].
- 26 août : clôture de l’assemblée des notables[61] ; plusieurs décisions importantes sont prises :
- arrêt des exécutions contre les protestants;
- décision de réunir les évêques pour décider et préparer la tenue d’un concile national pour la réforme de l’Église de France;
- convocation des États généraux.
- 29 août : arrestation de Jacques de La Sague (agent du prince de Condé) qui fait des révélations compromettant les deux princes, Navarre et Condé[69].
- 30 août :
- arrestation à Paris du vidame de Chartres. Il est incarcéré à la Bastille[70];
- annulation par le parlement de Paris de la condamnation du conseiller Louis du Faur (suite de l’affaire de la mercuriale de )[71].
- 31 août :
- départ de Crussol[72] envoyé par le roi auprès du roi de Navarre pour lui commander d’amener son frère le prince de Condé à la cour;
- convocation du ban et de l’arrière-ban ; ordre est donné aux gouverneurs et aux officiers royaux de rejoindre leur poste, exception faite pour le duc de Guise et le connétable appelés à demeurer à la cour pour conseiller le roi ; levées d’hommes, recrutement des mercenaires à l’étranger et redistribution des compagnies d’ordonnance sur le territoire[73].
Septembre
- 2 septembre : le connétable s’absente de la cour pendant quelques jours. Il se rend chez lui à Chantilly[74].
- 3 septembre :
- la cour quitte Fontainebleau où elle devait initialement rester plusieurs mois. L’ampleur de la sédition protestante et la recherche d’un air plus pur pour la reine Marie Stuart qui se croit enceinte la font se déplacer en région parisienne. Le duc de Lorraine prend congé du roi et retourne dans son duché[75];
- le cardinal de Bourbon est envoyé par le roi auprès de ses deux frères, Navarre et Condé pour leur transmettre l’ordre de venir sans délai se justifier auprès de lui[76].
- nuit du 4-5 septembre : tentative ratée d’un coup de force protestant sur Lyon. L’entreprise est menée par Maligny, contact du prince de Condé[77].
- 10 septembre : arrivée du roi au château de Saint-Germain-en-laye[78].
- mi-septembre : le roi et de la reine de Navarre (avec leur fils, le futur Henri IV) font dire la messe au couvent des cordeliers à Nérac en présence du cardinal de Bourbon[79].
- 15 septembre : arrestation à Paris de Robert de La Haye, conseiller au parlement et homme d’affaires du prince de Condé[80].
- 19 septembre : retour de Crussol à la cour. Il annonce l’arrivée prochaine du roi de Navarre et du prince de Condé[81].
- 20 septembre : arrivée à Lyon du maréchal de Saint-André, gouverneur du Lyonnais. Il prend les jours suivants des mesures de rétorsion extrêmement sévères qui suscitèrent de la part des lyonnais de vives protestations[82].
- 21 septembre : arrivée à la cour d’un envoyé extraordinaire de Philippe II d’Espagne en réponse à la demande d’aide faite par la France pour mater la rébellion[83].
- 22 septembre : interrogatoire à Saint-Germain-en-Laye de Robert de La Haye arrêté quelques jours plus tôt à Paris[84].
- 28 septembre :
- retour du cardinal de Bourbon à la cour[85];
- installation du roi, de la reine et des Guise au couvent des dominicaines de Poissy[86].
- 29 septembre : assemblée générale des chevaliers de l’ordre de Saint-Michel à Poissy. L’ambassadeur anglais Throckmorton provoque un scandale à la messe en refusant de s’incliner pendant la consécration eucharistique[87].
Octobre
- 2 octobre :
- signature des lettres patentes transférant de Meaux à Orléans le siège des États généraux convoqués pour le mois de décembre[88];
- mariage en présence de la cour à Saint-Germain-en-laye, de François Ier, duc de Nevers et de Marie de Bourbon[89].
- 4 octobre : mariage à la cour d’Antoine de Croy, comte de Porcien et de Catherine de Clèves (âgée de 12 ans), fille du duc de Nevers[90].
- Vers le 4 et 5 octobre : déclaration de guerre faite par le roi aux rebelles, face aux membres du conseil et aux chevaliers de l’ordre présents à la cour. Tous prêtent serment de fidélité au roi. Le cardinal de Bourbon implore en larmes la clémence pour ses frères. Le roi lui répond : « S’ils se conduisent bien, je les traiterais comme mes parents, sinon je les châtierais ». Il interpelle aussi la reine Catherine : « Vous aussi ma mère, vous serez de cette guerre »[91].
- 7 octobre : le connétable quitte la cour pour se rendre chez lui à Chantilly. On le dit assez contrarié par le comportement cassant et irascible du jeune roi[92].
- 10 octobre : le roi couche au château de Madrid[93].
- 11 octobre : entrée du roi à Paris[94].
- 14 octobre : journée des mouchoirs à Angers au cours de laquelle les protestants et les catholiques s’affrontent[95].
- 18 octobre : entrée du roi à Orléans. Il s’installe à l’hôtel Groslot, la maison de Jérôme Groslot, bailli d’Orléans que la cour soupçonne de vouloir livrer la ville aux protestants[96].
- 22 octobre : départ des troupes royales de Beaucaire ; début de la répression du comte de Villars et du vicomte de Joyeuse contre les protestants du Languedoc. Alors que les sympathisants du calvinisme continuent de s’assembler et se saisissent d’édifices pour célébrer leur culte, l’armée royale entre en campagne pour les empêcher de s’assembler et les forcer à restituer les édifices : le comte de Villars, lieutenant-général du gouverneur, opère dans les Cévennes. Il force les ministres à fuir dans la montagne, rétablit le culte catholique et frappe de lourdes amendes ceux qui participent aux réunions[97].
- Vers le 30 octobre : entrée du roi de Navarre et du prince de Condé à Orléans. Seuls les princes de sang (le cardinal de Bourbon, le prince de La Roche-sur-Yon, son fils le marquis de Beaupréau et le prince dauphin) se sont déplacés à leur rencontre pour les accueillir[98].
- 31 octobre : arrestation du prince de Condé sur ordre du roi[99].
Novembre
- 1er novembre : arrestation à Orléans de plusieurs officiers de justice dont Jérôme Groslot, dans la maison duquel le roi s’est installé[100].
- Vers le 2 novembre : arrestation de Madeleine de Mailly, dame de Roye, belle-mère du prince de Condé et grande dame de la cour, accusée d’avoir caché pendant quelques jours Maligny. Elle est emmenée au château de Saint-Germain-en-Laye[101].
- 7 novembre : arrivée à la cour de Renée de France, grand-tante protestante du roi.
- 13 novembre : début de l’instruction judiciaire contre le prince de Condé. Il est interrogé par le chancelier Michel de l’Hospital et des commissaires du parlement de Paris (parmi lesquels Christophe De Thou)[61].
- 16 novembre :
- 17 novembre : le roi touche les écrouelles à l’église Saint-Aignan. Alors qu’il assiste aux Vêpres en la chapelle du monastère des Jacobins, il tombe en syncope. Début de la maladie du roi[104].
- 26 novembre : condamnation à mort du prince de Condé par une cour de justice composée par les Guise (information donnée par des sources favorables aux protestants). L’arrêt semble n’avoir jamais été signé[105].
Décembre
- 2 décembre : mort de l’archevêque de Vienne, Charles de Marillac[106]. Après ses prises de position à l’assemblée de Fontainebleau, les Guise l’avaient écarté de la cour.
- 5 décembre : mort de François II vers les 10 h du soir. Charles IX lui succède comme roi de France (il règne jusqu’en 1574)[107].
- 7 décembre : arrivée du connétable à Orléans[108].
- 8 décembre : transfert du cœur de François II dans la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans[109]. Le roi et son frère le duc d’Orléans reçoivent du roi de Navarre le collier de l’ordre de Saint-Michel[110].
- 11 décembre : mort tragique du marquis de Beaupréau fils unique du prince de La Roche-sur-Yon, des suites d’une chute de cheval au cours d’un tournoi à Orléans. Il n’a que quatorze ans et est pleuré par la cour[111].
- 13 décembre : ouverture des États généraux, à Orléans[61].
- 16 décembre : annonce de la libération du prince de Condé[112].
- 17 décembre : arrivée à la cour de l’abbé Niquet porteur de la bulle et des brefs du pape annonçant la réouverture du concile de Trente[113].
- Vers le 23 décembre : mort du vidame de Chartres à l’hôtel des Tournelles où on l’avait transféré quelques jours auparavant, du fait de sa maladie. Il était incarcéré à la Bastille depuis plus de trois mois[114].
- 24 décembre : le prince et la princesse de Condé quittent Orléans. Ils se retirent à Ham (Picardie)[108].
- 27 décembre : Paul de Foix obtient du roi des lettres patentes ordonnant au parlement de Paris la révision de son procès[115].
Naissances en 1560
- x
Décès en 1560
- x
Notes et références
- Frank Lestringant, Le Brésil d'André Thevet : les singularités de la France antarctique (1557), Editions Chandeigne, , 382 p. (ISBN 978-2-906462-31-1, présentation en ligne)
- Benigno Cacérès, Si le tabac m'était conté..., La Découverte (ISBN 9782348063596, présentation en ligne)
- Alphonse de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, Tome second, Paris, Adolphe Labitte, 1881-1886, p. 86-88.
- Alphonse de Ruble, op. cit, p. 89.
- Noël Didier, « Paul de Foix à la mercuriale de 1559, son procès, ses idées religieuses », in Mélanges d'archéologie et d'histoire, année 1939, tome 56, p. 424
- La démission de Coligny est acceptée entre le 13 et le 20 janvier 1560. Les Guise n’ont pas satisfait le désir de Coligny de voir le prince de Condé lui succéder à la tête de ce gouvernement. Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 413. C'est la reine Catherine qui vraisemblablement a permis la nomination de Brissac. Les historiens protestants ont préféré y voir dans cette nomination, la main des Guise qui cherchaient à s’attacher Brissac. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 473. Brissac ne devait revenir d'Italie qu'en juin.
- Alphonse de Ruble, Le traité de Cateau-Cambrésis (2 et 3 avril 1559), Paris, Éditions Labitte & Émile-Paul, 1889, p. 223 et Charles Rahlenbeck, Metz et Thionville sous Charles-Quint, Paris, Sandoz et Fischbaker, 1881, p. 343-345.
- Jean-Hippolyte Mariéjol, Catherine de Médicis, Nouveau Monde éditions, , 633 p. (ISBN 978-2-36583-399-8, présentation en ligne)
- Lucien Romier, La Conjuration d'Amboise. L'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II, Paris, Librairie académique Perrin et Cie, 1923, p. 93.
- L’amiral se trouvait alors chez lui à Châtillon-sur-Loing. Lucien Romier, op. cit, p. 79 et 89 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
- Lucien Romier, op. cit, p. 93.
- Lucien Romier, op. cit, p. 93 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
- L’endroit probablement situé non loin de Château-Renault reste inconnu des historiens. C’est de là que La Renaudie devait donner les derniers ordres et non loin de là, qu’il devait mourir. Lucien Romier, op. cit, p. 85-86.
- Lucien Romier, op. cit, p. 96.
- Lucien Romier, op. cit, p. 97-100.
- Joseph Lecler, Histoire de la tolérance au siècle de la réforme, Albin Michel, 1994, p. 431.
- Lucien Romier, op. cit, p. 97-98.
- Arlette Jouanna, La France du XVIe siècle, 1483-1598, Presses Universitaires de France, , 720 p. (ISBN 978-2-13-064294-7, présentation en ligne)
- Lucien Romier, op. cit, p. 97.
- Sur la réception du rapport envoyé par Sancerre. L’alarme entraîna une contre-attaque immédiate de la cour alors que les rebelles du secteur ouest n’avaient pas encore terminé de rassembler leurs troupes éparpillées un peu partout dans la région (Lucien Romier, op. cit, p. 104-115).
- Lucien Romier, op. cit, p. 105.
- Le baron de Castelnau était censé avec La Renaudie pénétrer dans le château et prendre le roi en otage. La Renaudie était semble-t-il arrivé trop tard pour le secourir quand il était assiégé dans Noizay. L’expédition de Nemours à Noizay est parfois, selon les sources, datée au 16 mars. Alphonse de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, Tome second, Paris, Adolphe Labitte, 1881-1886, p. 167-169.
- Maligny, agent du prince de Condé avait été envoyé à Amboise pour préparer la venue de son maître. Alphonse de Ruble, op. cit, p. 203-203.
- Lucien Romier, op. cit, p. 103-107 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
- Lucien Romier, op. cit, p. 166.
- Alfred Baudrillart, Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, vol. 2, Letouzey et Ané, (présentation en ligne)
- Pierre Rain, Les chroniques des châteaux de la Loire, BnF collection ebooks, , 328 p. (ISBN 978-2-346-04517-4, présentation en ligne)
- Michel Duchein, Marie Stuart : La femme et le mythe, Fayard, , 624 p. (ISBN 978-2-213-64774-6, présentation en ligne)
- Lucien Romier, op. cit, p. 115 et Alphonse de Ruble, op. cit, p. 187.
- Lucien Romier, op. cit, p. 117.
- Lucien Romier, op. cit, p. 153 et 157.
- Gabriele Haug-Moritz et Lothar Schilling, Médialité et interprétation contemporaine des premières guerres de Religion, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-034722-7, présentation en ligne)
- Lucien Romier, op. cit, p. 123.
- Jean Lestocquoy, Correspondance des nonces en France : Lorenzo Lenzi, Sebastiano Gualterio, Unité pontificale grègorienne, , 392 p. (ISBN 978-88-7652-496-7, présentation en ligne)
- Gustave Baguenault de Puchesse, Jean de Morvillier, évêque d'Orléans, garde des sceaux de France, 1506-1577, Genève, Slatkine - Megariotis reprints, 1977, p. 118-119. En donnant la date du 30 mars, l'auteur se trompe dans la date de décès du chancelier Olivier. L'erreur a été corrigée par les ouvrages qui l'ont suivi depuis.
- Lucien Romier, op. cit, p. 122.
- Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la maison de Bourbon, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
- Alphonse de Ruble, op. cit, p. 208-209.
- Lucien Romier, op. cit, p. 153-157 ; 167.
- Lucien Romier évoque l’incertitude de cette date et propose plutôt la date du 31 mars (Lucien Romier, op. cit, p. 181). Loris Petris, Michel de L'Hospital, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562), Librairie Droz, 2002, p. 16 ; G. Baguenault de Puchesse, op. cit, p. 120 ; la Société de l'École des chartes, Bibliothèque de l'École des chartes, tome 151 (volumes 1 à 10), Librairie Droz, 1993.
- Il s’agit de la scène au cours de laquelle le prince de Condé se dit prêt à défendre son honneur par un duel avec celui qui persisterait à l’accuser. Lucien Romier, op. cit, p. 124-125 et Alphonse de Ruble, op. cit, p. 211. Ruble donne la date du 3 mars mais Romier démontre pourquoi il se trompe.
- Lucien Romier, op. cit, p. 127.
- Les Guise avait également lancé en vain des recherches pour retrouver Maligny, son agent. Romier, op. cit, p. 129.
- Ivan Gobry, François II : Fils d’Henri II 1559-1560, Pygmalion, , 252 p. (ISBN 978-2-7564-0863-7, présentation en ligne)
- Lucien Romier, op. cit, p. 128.
- Alphonse de Ruble, op. cit, p. 215-216.
- Romier, op. cit, p. 128.
- Ivan Gobry, op. cit, p. 145.
- Michel Figeac, Les affrontements religieux en Europe : Du début du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle, Éditions Sedes, , 400 p. (ISBN 978-2-301-00117-7, présentation en ligne)
- Jusqu’au 23 mai. Romier, op. cit, p. 128.
- Romier, op. cit, p. 181.
- Sa date de rédaction et de son impression est totalement inconnue, mais se situe entre les évènements d'Amboise et l'arrestation le 23 juin d'un libraire qui l'avait en sa possession. Charles Read, Le Tigre de 1560, Paris, Académie des bibliophiles, 1875, p. 139.
- Lucien Cramer, La seigneurie de Genève et la maison de Savoie de 1559 à 1605 : Le règne d'Emmanuel-Philibert, 1559-1580, vol. 2, A. Kündig, (présentation en ligne)
- Loris Petris, La plume et la tribune. Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562), Genève, Droz, 2002, p. 20.
- Charles Read, op. cit, p. 17.
- Loris Petris, op. cit, p. 16.
- Après l'avoir fui à Bordeaux, les deux princes se laissèrent rencontrer par le maréchal au Mas-d'Agenais. Ruble, op. cit, p. 309-310.
- Loris Petris, op. cit., p. 20.
- Plusieurs personnes avaient été arrêtées en même temps que lui, dont sa femme et ses aides. Charles Read, Op. cit, p. 17.
- F. Puaux, Histoire de la Réformation française, vol. 2, Paris, M. Lévy, (présentation en ligne)
- Loris Petris, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562) ; suivi de l’édition du De initiatione Sermo (1559) et des Discours de Michel de L'Hospital (1560-1562), vol. 1, Librairie Droz, , 610 p. (ISBN 978-2-600-00646-0, présentation en ligne)
- Si Brissac fait son retour en France en juin 1560, ce n’est qu’au début de juillet, que la cour se trouve à Dampierre. Brissac ramenait également avec lui les banquiers et marchands créditeurs de l’armée. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 475-478.
- Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 460.
- Théodore de Bèze était de retour à Genève à la fin de l’année. Paul-F. Geisendorf, Théodore de Bèze, Genève, éd. Labor et Fides, 1949, p. 120.
- Jean Baptiste Denisart, Armand Gaston Camus et Jean-Baptiste-François Bayard, Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence, vol. 7, Desaint, (présentation en ligne)
- Archiv Für Reformationsgeschichte : Archive for Reformation History, vol. 1, Verlagshaus Gerd Mohn, (présentation en ligne)
- Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la Maison de Bourbon, vol. 3, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
- Jean Duquesne, Dictionnaire des gouverneurs de province, Éd. Christian, Paris, 2003, p. 19.
- Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 322-327.
- Un document compromettant signé de sa main avait été trouvé sur Jacques de La Sague. Voir Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 325 et 328.
- Sylvie Daubresse, Le parlement de Paris ou la voix de la raison : (1559-1589), Genève : Droz, 2005, p. 77 et Noël Didier, Paul de Foix..., op. cit., p. 426
- Jean Lestocquoy, op. cit, p. 254.
- Romier, La conjuration..., op. cit., p. 233-234.
- Il retrouvera le roi quelques jours plus tard à Saint-Germain-en-Laye (L. Romier, op. cit, p. 236).
- Le roi passa par Vincennes et la reine-mère par son chateau de Montceaux. Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 234-236.
- Jacques Auguste de Thou et Nicolas Rigault, Histoire Universelle, vol. 2, Scheurleer, (présentation en ligne)
- Alain Dufour, Théodore de Bèze : poète et théologien, Genève, Librairie Droz, , 272 p. (ISBN 978-2-600-00540-1 et 2-600-00540-4, présentation en ligne)
- Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 235-236.
- Théodore de Bèze, Histoire ecclésiastique des églises réformées au royaume de France, vol. 1, Remy, (présentation en ligne)
- Il devait être ultérieurement innocenté (Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 334). Sur ce personnage, voir la note infra, ainsi que la notice biographique dans Jean Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique, Librairie Droz, 1994, p. 106. Présentation en ligne.
- Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 241.
- Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 238.
- Romier, La conjuration..., op. cit., p. 246.
- Le procès-verbal de son arrestation est publié dans Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l'Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 568. Présentation en ligne
- Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 242.
- Octave Noël, Histoire de la ville de Poissy depuis ses origines jusqu’à nos jours, Marchand, (présentation en ligne)
- L’assemblée a lieu à Poissy, car le château de Saint-Germain ne possède pas de salle suffisamment grande. Sur cet évènement, voir Lucien Romier, La conjuration..., op. cit., p. 242, ou Alphonse de Ruble, Antoine de..., op. cit., p. 331-332
- Lucien Romier, op. cit, p. 243.
- Jules Delaborde, « Antoine de Croy, prince de Porcien », in Bulletin historique et littéraire de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome XVII, Paris, 1869, p. 136 ; et Ariane Boltanski, Les Ducs de Nevers et l'État royal : Genèse d'un compromis (ca 1550 - ca 1600), Genève, Droz, collection « Travaux Humanisme Renaissance », 2006, p. 27.
- Jules Delaborde, op. cit., p. 130-134.
- Lucien Romier, op. cit, p. 243-244.
- Il avait en vain plaidé la cause du vidame de Chartres. La reine-mère avait elle-même essuyé l’humeur autoritaire de son fils. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 245.
- Lucien Romier, op. cit, p. 246.
- Jean Lestocquoy, op. cit, p. 272.
- François Lebrun et Joseph Avril, Histoire des diocèses de France. Le Diocèse d'Angers, vol. 13, Éditions Beauchesne, , 307 p. (ISBN 978-2-7010-1018-2, présentation en ligne)
- Alphonse de Ruble, op. cit., p. 394-395. Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l’Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 583.
- Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificativesn, vol. 8, Toulouse, J. B. Paya, (présentation en ligne)
- Désaccord des historiens sur la date. Voir Alphonse de Ruble, op. cit., p. 397. Lucien Romier fait entrer les princes à la date du 31. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 268.
- Le détail de cette arrestation nous est connu par la correspondance du prince de Gonzague. Voir Lucien Romier, op. cit, p. 269.
- Alphonse baron de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de la mariage de Jeanne d'Albret, vol. 2, A. Labitte, (présentation en ligne)
- Lucien Romier, op. cit., p. 270. Ancienne première dame de la reine Éléonore, elle est aussi la sœur de l'amiral de Coligny et la nièce du connétable. Voir Rosine A. Lambin, Femmes de paix : la coexistence religieuse et les dames de la noblesse en France, 1520-1630, Éditions L'Harmattan, 2003, p. 233.
- Le roi était sorti de la ville pour ne pas être présent à l’exécution. Alphonse de Ruble, op. cit., p. 404. Voir également Louis Paris, op. cit., p. 733.
- Jacques Delbauwe, De quoi sont-ils vraiment morts ?, Pygmalion, , 420 p. (ISBN 978-2-7564-1099-9, présentation en ligne)
- Eugène Defrance, Catherine de Médicis, Primento, , 313 p. (ISBN 978-2-335-04286-3, présentation en ligne)
- Alphonse de Ruble, op. cit, p. 429.
- Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois et François Tresvaux du Fraval, L'église de Bretagne depuis ses commencements jusqu'à nos jours, Paris, Méquignon junior, (présentation en ligne)
- Jean Baptiste Honoré Raymond Capefigue, Catherine de Médicis mère des rois François II, Charles IX et Henri III, Amyot, (présentation en ligne)
- Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 22, Droz, (présentation en ligne)
- D. T. Emmanuel, Quatre jours dans Orléans, Gatineau, (présentation en ligne)
- Louis Moreri, Desaint et Saillant, Nouveau supplement au grand dictionnaire historique, vol. 2, Paris, Jacques Vincent, Jean Baptiste Coignard, Pierre-Gilles Le Mercier, Jean-Thomas Hérissant, (présentation en ligne)
- Louis Dussieux, Généalogie de la maison de Bourbon : de 1256 à 1871, Lecoffre fils et cie, (présentation en ligne)
- Jean Lestocquoy, op. cit, p. 292.
- Lucien Romier, op. cit, p. 261.
- Ecole nationale des chartes, Testament de François de Vendome, vidame de Chartres », in Bibliothèque de l'Ecole nationale des chartes, Paris, 1849, tome premier, p. 336.
- Noël Didier, op. cit, p. 428.
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