Amboise

Amboise est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire dans l'arrondissement de Loches en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Amboise (homonymie).

Amboise

Vue sur le château.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Amboise
Maire
Mandat
Thierry Boutard
2020-2026
Code postal 37400
Code commune 37003
Démographie
Gentilé Amboisiens ou Ambaciens
Population
municipale
12 533 hab. (2019 )
Densité 308 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 15″ nord, 0° 58′ 48″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 127 m
Superficie 40,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Amboise
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Amboise
Géolocalisation sur la carte : France
Amboise
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Amboise
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Amboise
Liens
Site web ville-amboise.fr

    Située sur les bords de la Loire, la cité doit sa renommée au château d'Amboise qui la domine, à la tour de l'Horloge, à l' église Saint-Denis, au château du Clos Lucé où s'éteignit Léonard de Vinci, au domaine-royal de Château-Gaillard construit par Charles VIII en 1496 (dont les jardins aménagés par Pacello da Mercogliano) et à la pagode de Chanteloup. Son nom est aussi attaché à la sanglante « conjuration d'Amboise » de .

    C'est l'une des onze communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) « touraine-amboise ».

    Amboise est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[1].

    Géographie

    Amboise s'étend, pour l'essentiel, sur la rive sud de la Loire, à un endroit où le fleuve se sépare en deux bras. Il enserre une île (dénommée île Saint-Jean, en souvenir d'un prieuré malmené par les crues, Grande-Île ou Île-d'Or), qui fait partie du territoire communal.

    Le bord de la Loire à Amboise.

    La ville est protégée des crues de la Loire, au sud, au nord, à l'ouest et à l'est par de très puissantes digues situé à côté du port (promenade du Mail, en forte surélévation par rapport aux premières maisons). Le faubourg établi sur la vaste île fut cantonné dans sa partie la plus élevée et défendu des hautes eaux par une digue (1780).

    La cité ancienne est surplombée par le plateau sur lequel est établi son château.

    Amboise s'est développée au nord de la Loire, avec le quartier de la gare, mais également au sud où en 1946, la commune a absorbé celle voisine de Saint-Denis-Hors[2].

    Paris se trouve à 230 km.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau, Dierre, La Croix-en-Touraine, Civray-de-Touraine, Souvigny-de-Touraine, Saint-Règle, Chargé, et du côté nord de la Loire : Nazelles-Négron, Pocé-sur-Cisse.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique d'Amboise.

    La commune est bordée sur son flanc nord-ouest par la Loire (4,23 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 29,62 km, comprend un autre cours d'eau notable, l'Amasse (4,045 km), et divers petits cours d'eau dont le Villarçon (0,652 km)[3],[4].

    Le cours de la Loire s'insère dans une large vallée qu'elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d'années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Val de Loire orléanais, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-Négron[5], dont la station hydrologique de référence la plus proche est située à Blois. Le débit mensuel moyen (calculé sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'août à 583 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,05 m le [6],[7].

    Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[8].

    L'Amasse, d'une longueur totale de 29,2 km, prend sa source à Pontlevoy en Loir-et-Cher et se jette dans la Loire à Amboise, dans le bourg, après avoir traversé 7 communes[9]. Sur le plan piscicole, l'Amasse est également classée en deuxième catégorie piscicole[8].

    Six zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des Territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de la Pagode de Chanteloup », « l'étang de l'Herpinière », « l'étang de la Janvrie », « l'étang du Pâlis », « l'étang de la Quantinerie » et le « Val de Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[10],[11].

    Transports doux

    Tracé de l'EV6.

    L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Amboise en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[12]. C'est la plus célèbre véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'Océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.

    Réseau TER Centre-Val de Loire et Intercités (Trains)

    La gare d'Amboise est aujourd'hui desservie par des trains TER Centre-Val de Loire et Intercités entre Tours, Blois, Orléans et Paris-Austerlitz.

    Réseau régional Rémi (Autocars)

    Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi[13] permet de relier Amboise a de multiples communes via les lignes C, TA, TB et LMC.

    Réseau Le Bus (Autobus)

    Le minibus municipal exploité sur la navette Le bus à l’été 2018.

    Le Bus est le nom de la navette mise en place par la mairie d’Amboise. Elle circule tous les jours et dessert différents quartiers d’Amboise ainsi que la commune limitrophe de Nazelles-Négron.

    Urbanisme

    Typologie

    Amboise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[17] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones urbanisées (14,7 %), terres arables (4,6 %), eaux continentales[Note 4] (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), prairies (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), cultures permanentes (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Amboise est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Amasse et la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1990, 1999, 2016 et 2018[26],[24].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif d'Amboise, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Amboise.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 289 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4274 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1996, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1985, 1999 et 2001[24].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].

    Toponymie

    Le nom d'Amboise serait une composition de deux éléments celtiques. Le préfixe -amb serait issu du gaulois -ambi signifiant : « autour de » ou même « alentour » ou bien « des deux côtés », que l'on retrouve dans le nom du roi légendaire gaulois des Bituriges Cubes : Ambi-catos ou Ambi-gatos qui veut dire, « celui qui se bat des deux côtés », et même dans le mot français, ambassade, amb-assade. Quant au suffixe -oise, il serait issu de l'hydronyme celtique -isara signifiant : « l'impétueuse » ou « la rapide ». Cet hydronyme est également à l'origine de la rivière de l'Oise ou de l'Isère, notons par ailleurs qu'il est apparenté au latin -aes et -asilus. Le sens « entre deux eaux » pourrait être une déformation de l'originel due au temps, mais l'on retrouve bien l'élément de localisation puis l'élément de l'eau.[réf. nécessaire]

    Histoire

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    Préhistoire

    La Loire vue depuis le château d'Amboise.

    L'éperon des Châtelliers, sur lequel est bâti le château d'Amboise, recèle un des plus importants sites néolithiques chasséens du Val de Loire, découvert lors de fouilles effectuées par A. et S. Högström entre 1954 et 1957. On y découvrit en particulier une idole féminine remarquable[32].

    Protohistoire et Antiquité : le plateau des Châtelliers

    Le site des Châtelliers est occupé en continu durant la Protohistoire et l'Antiquité. Il est documenté par plus d'une quarantaine d'opérations archéologiques[33],[34],[35].

    Les fouilles ont mis au jour des occupations de l'Âge du bronze, dont un dépôt rituel de la fin de la période, anciennement considéré comme relevant d'un atelier de fondeur[36],[35]. Un premier rempart de terre délimite une zone de 8 ha sur l'éperon, cet aménagement date peut-être de cette période ou du Néolithique[35],[37],[38].

    Au second Âge du fer, l'éperon est occupé par l'oppidum des Châteliers de 50 ha, fermé par un rempart gaulois de terre[35]. À la fin de la période, le site pourrait correspondre au chef-lieu du peuple des Turones avant son transfert à Caesarodunum (Tours).[35]

    Durant le Ier siècle av. J.-C. et les deux premiers siècles de notre ère, le site des Châtelliers correspond à une importante agglomération. Les fouilles ont mis au jour habitats, voiries et structures artisanales[39] ainsi que des monuments publics, en particulier un sanctuaire occupé au moins dès la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C[35],[40],[41]. Le site semble déserté après le IIe siècle de notre ère. Sulpice-Sévère rapporte toutefois la destruction d'un sanctuaire par Martin de Tours (saint), vers 374, lors de sa campagne d'évangélisation de la Touraine :

    « Dans le bourg d'Amboise (c'est-à-dire dans le vieux château, maintenant habité par un grand nombre de moines) on voyait un temple d'idoles élevé à grands frais. C'était une tour bâtie en pierre de taille, qui s'élevait en forme de cône, et dont la beauté entretenait l'idolâtrie dans le pays. Le saint homme avait souvent recommandé à Marcel, prêtre de cet endroit, de la détruire. »
    « Étant revenu quelque temps après, il le réprimanda de ce que le temple subsistait encore. Celui-ci prétexta qu'une troupe de soldats et une grande foule de peuple viendraient difficilement à bout de renverser une pareille masse de pierres, et que c'était une chose impossible pour de faibles clercs et des moines exténués. Alors Martin, recourant à ses armes ordinaires, passa toute la nuit à prier. Dès le matin s'éleva une tempête qui renversa le temple de l'idole jusque dans ses fondements. Je tiens ce fait de Marcel, qui en fut témoin. »[42]

    L'agglomération se développe sans doute ensuite sur le coteau opposé au promontoire, par-delà le marais de l'Amasse (qui a donné son nom à la ville), aux alentours de l'actuelle église Saint-Denis.

    Le lieu est connu sous les noms d'Ambatiensis vicus au Ve siècle (Sulpice-Sévère, Dialogii, III, 8, 4), d'Ambaciensis vicus (Grégoire de Tours, Historia Francorum, II, 35 et X, 31) et d'Ambiacensis vicus au VIe siècle (Grégoire de Tours, De virtutibus sancti Martini, II, 17 et IV, 42)[41].

    Moyen Âge

    Au début du VIe siècle, des rivalités permanentes, à la fois territoriales et religieuses, opposaient les Francs saliens, catholiques, dirigés par Clovis, qui occupaient le nord de la Gaule, et les Wisigoths, ariens, dirigés par Alaric II, qui en occupaient le grand Sud-Ouest français. Pour tenter d'y mettre fin, le roi des Ostrogoths, Théodoric le Grand, écrivit des lettres aux deux protagonistes pour les convaincre de trouver un accord. Cette démarche aboutit en 504 à une rencontre entre les deux rois qui se déroula sur ce qui était à l'époque l'île Saint-Jean (devenue maintenant l'île d'Or). Les deux rivaux se promirent une alliance éternelle qui demeura lettre morte, puisque le différend ne fut réglé que par la mort d'Alaric II à la bataille de Vouillé en 507. En 546, le seigneur d'Amboise était saint Baud, évêque de Tours, sans que l’on sache au juste la nature de son lien de dépendance au roi Clotaire Ier. Ensuite, on ne dispose plus d'informations historiques jusqu'au milieu du IXe siècle.

    Amboise vue du château.
    Maisons à pans de bois près du château.

    En 840, au cours des raids vikings, les ponts de bois qui traversaient la Loire furent détruits. Le château fut à nouveau ravagé par les hommes du Nord en 853, puis en 878. Dans le dernier quart du IXe siècle, une certaine Aelindis reçut en dot de ses oncles Adalard (Adalardus), archevêque de Tours de 875 à 890 et Rainon (Regino), évêque d’Angers, le fief d'Amboise, lors de son mariage avec Ingelger, vicomte d'Angers. Vers 878, à la demande des deux prélats, Louis II le Bègue fit relever et fortifier le château et reconstruire les ponts. À cette époque le territoire d'Amboise était divisé en trois seigneuries dont la plus importante (La Maison consulaire) était celle attribuée à Ingelger. La seconde seigneurie (dite de la Tour) appartenait à Sulpice Ier d'Amboise, père d'Hugues Ier d'Amboise, futur trésorier de l'abbaye Saint-Martin de Tours. La troisième seigneurie (dite de la Motte). Ces trois seigneurs s'opposaient fréquemment, ce qui n'était guère favorable au développement de la ville d'Amboise. Très occupé à rétablir la paix dans la région, Ingelger confia Amboise à Robert, fils de Haimo, un homme puissant qui lui était fidèle et qui possédait une partie de la forteresse par droit héréditaire.

    Durant la période allant de 878 à 1107, les deux principales seigneuries d'Amboise cohabitèrent :

    • au château, les comtes d'Anjou descendants d'Ingelger : Foulques Ier, Foulque II, Geoffroy Ier et Foulques Nerra ;
    • au bourg, les descendants d'Haimon de Buzançais : Sulpice Ier dit mille boucliers, Robert, Archambaut et son frère Sulpice II.

    Au retour de son pèlerinage en Terre Sainte, Foulques Nerra confia la garde du château à Lisois dont il avait apprécié l'intelligence et le courage à ses côtés. Lisois épousa Hersende de Buzançais, fille d'Archambaut et nièce de Sulpice, réunissant ainsi château et bourg et créant la maison d'Amboise.

    Après la mort d'Henri II Plantagenêt (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur germanique Henri VI capturé lors de son retour de la troisième croisade, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion, et, se fait donner Amboise[43].

    En 1429, Jeanne d'Arc passa par Amboise alors qu'elle se rendait à Orléans[réf. nécessaire].

    Renaissance

    Le château d'Amboise au bord de la Loire.

    L'histoire de la ville se confond pour l'essentiel avec celle de ses châteaux : le château royal[44] où réside la cour du roi Charles VIII puis de François Ier, le château du Clos Lucé, où vécut Léonard de Vinci et le domaine-royal de Château-Gaillard, demeure du maître Pacello da Mercogliano, architecte des jardins des trois rois de la Renaissance. Très attaché à la vieille forteresse où il avait passé sa jeunesse, Charles VIII avait décidé la métamorphose du château royal au lendemain de son mariage avec Anne de Bretagne. Louis XII et, surtout, François Ier, arrivé au château d'Amboise à l'âge de quatre ans y donnera de nombreuses fêtes, en poursuivirent les aménagements du logis Renaissance.

    Ce fut sous les successeurs immédiats de Charles VII, Louis XI et Charles VIII que le château reçut ses principaux accroissements.

    Le château du Clos Lucé à Amboise.

    Période moderne

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Seconde Guerre mondiale

    Monument aux morts.

    Pendant la bataille de France, à partir de fin mai 1940, Amboise devient le point de passage d'un flot continu de réfugiés fuyant l'avancée ennemie, bientôt suivis par les soldats français qui se replient. La solidarité des habitants s'organise autour de la Croix-Rouge, permettant d'offrir de l'assistance aux plus fragiles et de servir jusqu'à 50 000 repas par jour.

    Après la chute de Paris le 10 juin, le haut commandement militaire tente d'établir une ligne de résistance sur la Loire. Les 16 et 17 juin, des avions ennemis[48] bombardent la cité et détruisent notamment la gendarmerie. Le 17 juin à 16 h 30 les soldats du génie font sauter la partie du pont séparant l'île d'Or du pied du château. La défense de la ville est assurée par une unité de chasseurs, renforcée par le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM), qui s'est retiré jusque-là en bon ordre, et quelques autres éléments.

    Les premiers dommages importants sont causés le 18 juin par une erreur de tir de la batterie française de 155 installée à Chanteloup : un obus destiné aux assaillants incendie le pavillon de Penthièvre du château qui est totalement détruit. En empruntant la partie nord du pont restée intacte, les Allemands s'installent sur l'île d'Or et dirigent un feu intense sur les défenseurs réfugiés dans le château. Des salves de l'artillerie française infligent des pertes considérables aux convois allemands, mais ne peuvent empêcher le franchissement par bateaux de la Loire en amont, à hauteur de Chargé. Malgré la résistance acharnée de ses défenseurs, la ville tombe le 19 juin en fin d’après-midi.

    Les dégâts infligés par les combats touchent essentiellement le château et les bâtiments alentour dans la ville et sur l'île d'Or : la chapelle Saint-Hubert est gravement atteinte, toitures éventrées, tours et terrasses criblées d'impacts, plusieurs habitations très endommagées. Dès le 20 juin, les Allemands installent un pont de bateaux, remplacé en juillet par une passerelle en bois et un bac. Pendant l'Occupation, un camp de 600 soldats prisonniers est installé au lieu-dit « la Patte d’Oie »[49],[50].

    Politique et administration

    Mairie d'Amboise.

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[51].

    Finances locales

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[52] :

    Évolution de l'endettement par habitant (en €)[52] :

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés Amboisiens ou Ambaciens[53].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 5]

    En 2019, la commune comptait 12 533 habitants[Note 6], en diminution de 5,38 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 6595 1135 0975 2764 6134 6954 7154 9564 762
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4334 5704 1884 2164 4754 1674 5924 4804 463
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5384 7314 6604 6254 4834 1294 2364 4436 736
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 9538 62510 68010 85710 98211 45712 69113 00512 761
    2019 - - - - - - - -
    12 533--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • En 1946, la commune de Saint-Denis-Hors a été rattachée à celle d'Amboise.
    • Avec 12 505 habitants en 2007, Amboise est le cœur de la deuxième agglomération d'Indre-et-Loire en termes de population après celle de Tours.

    Enseignement

    Amboise se trouve dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise. La ville compte de nombreux établissements scolaires :

    Écoles maternelles

    • École maternelle publique Anne-de Bretagne.
    • École maternelle publique Jeanne-d'Arc.
    • École maternelle publique Ambroise-Paré.
    • École maternelle publique George-Sand.

    Écoles élémentaires

    • École primaire publique Ferry (maternelle et élémentaire).
    • École élémentaire publique Paul-Louis-Courier.
    • École élémentaire publique Ambroise-Paré.
    • École élémentaire publique Rabelais-Richelieu.
    • École élémentaire publique George-Sand.
    • École élémentaire privée Sainte-Clotilde-Saint-Joseph.

    Collèges

    • Collège André-Malraux.
    • Collège Choiseul.
    • Collège privé Sainte-Clotilde-Saint-Joseph.

    Lycées

    • Lycée Léonard-de-Vinci.
    • Lycée professionnel Jean-Chaptal.
    • Lycée professionnel agricole d'Amboise.

    Économie

    Outre l'économie résultant du tourisme, la région d'Amboise représente le deuxième pôle industriel d'Indre-et-Loire. Le canton possède un large tissu de PME installées à Amboise et sa périphérie, les plus importantes étant (liste non exhaustive) :

    • Fareva et quelques bureaux de Pfizer : laboratoire pharmaceutique (+ de 600 salariés) installé à Pocé-sur-Cisse.
    • Ti Automotive : fabrication de pièces pour l'industrie automobile (+ de 450 salariés).
    • Lestra (groupe Andres) : fabrication de literie, couettes, duvets et sacs de couchage (+ de 300 salariés).
    • Restauration collective Val de France (+ de 220 salariés).
    • Mecachrome : fabrication de pièces pour l'industrie automobile et aéronautique (+ de 200 salariés).
    • Arch (Lonza) : fabrication de produits pour piscine (+ de 180 salariés).
    • NCR : impression d'étiquettes adhésives et de rouleaux imprimés (+ de 160 salariés), installée sur la commune de Pocé-sur-Cisse.
    • Jaybeam Wireless : fabrication d'antennes professionnelles (+ de 130 salariés).
    • Phenix Metal : constructions métalliques (+ de 110 salariés).
    • Saint-Gobain Abrasifs : fabrication de meules minces (+ de 105 salariés).
    • Équiplabo : fabrication de matériel de laboratoire (+ de 50) en liquidation[56].
    • Groupe Brioche Pasquier : fabrication de biscottes (+ de 70 salariés), usine fermé en 2013 et délocalisée à Brissac-Quincé.
    • SOGAREP (groupe AXA) : gestion de contrats santé pour les entreprises (+ 250 salariés).
    • VinOpôle Centre-Val de Loire : regroupement des acteurs économiques et culturels du vin en Val de Loire.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château d'Amboise.

    La ville compte 25 monuments historiques.

    La tour de l'Horloge.

    Les principaux monuments sont :

    Personnalités liées à la commune

    L'importance du château royal explique souvent que le nom de nombreux personnages relativement connus ou célèbres soit attaché à Amboise. Le personnage le plus connu ayant séjourné à Amboise est Léonard de Vinci. Ce génie pluridisciplinaire vécut au château du Clos Lucé de 1516 à 1519. Dom Pacello de Mercoliano , le plus célèbre maître jardinier de la Renaissance, serviteur des trois rois de la Renaissance œuvra pour le compte des Rois de France à Château Gaillard. Il en devint le propriétaire grâce à François 1 et y vécut de 1496 à 1534.

    XXe siècle et contemporains

    XIXe siècle

    XVIIIe siècle

    XVIIe siècle

    XVIe siècle

    • Léonard de Vinci, invité par François Ier de France, passa trois ans au château du Clos Lucé, sa résidence de 1516 à 1519, année de sa mort.
    • Dom Pacello de Mercoliano, moine napolitain et architecte des Jardins royaux et du Domaine royal de Château Gaillard où il implanta les Jardins du Roy et les premiers orangers en France de 1496 à 1534
    • Claude Chappuys, né à Amboise vers 1500, écrivain de la Renaissance, gardien de la Bibliothèque royale et valet de chambre de François Ier de 1532 à 1565, proche parent du sommelier de l'échansonnerie du dauphin, Héliot Chapuis (1468)[60].
    • Gabriel Chappuys, né à Amboise entre 1546 et 1550, neveu de Claude Chappuys, historiographe de France, secrétaire-interprète du roi[60].

    XVe siècle

    Le château surplombant la ville d'Amboise.

    Héraldique

    Les armes d'Amboise se blasonnent ainsi :

    Palé d'or et de gueules de six pièces, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or


    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur whc.unesco.org, Nations Unies, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur www.valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le ).
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    3. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
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    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
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    8. (id) « Décret no 58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Fiche Sandre - l'Amasse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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    11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. « EV6 c'est quoi ? » - Eurovelo6.org, site édité par le Conseil régional du Centre. « L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie. »
    13. « Réseau de Mobilité Interurbaine - Rémi - Région Centre-Val de Loire », sur Rémi - Région Centre-Val de Loire (consulté le ).
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    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    41. Christèle Hervé, « Amboise », Agglomérations secondaires antiques en Région Centre (1), Supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, no 17, , p. 123-129 (lire en ligne).
    42. Sulpice-Sévère (traduction de Richard Viot), Vie de Saint Martin, Mame, Tours, 1861, p. 118.
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    49. Thierry Vivier, Amboise dans la tourmente de la guerre et de l'occupation, éditions Alan Sutton, 2006.
    50. Robert Vivier, Touraine 39-45, CLD, 1990.
    51. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Amboise, consultée le 27 octobre 2017
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    56. « Nazelles-Négron : Équip Labo en liquidation », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
    57. « Château d’Amboise », notice no PA00097503, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. Notice no PA00097524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    60. Source : minus.stools.net.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sulpice-Sévère (traduction de Richard Viot), Vie de Saint Martin, Mame, Tours, 1861.
    • Jean de Marmoutier, Gesta Consulum Andegavorum, traduite en français par Louis Halphen et René Poupardin sous le titre Chroniques des comtes d’Anjou et des seigneurs d’Amboise, Paris, Picard, 1913.
    • Étienne Cartier, Essais historiques sur la ville d'Amboise, Les éditions du Bastion, 1842.
    • Jacques-Xavier Carré de Busserole, Itinéraire historique et monumental en Touraine, 1891.
    • Thierry Vivier, Amboise dans la tourmente de la guerre et de l'occupation, éditions Alan Sutton, 2006.
    • Jean-François Badier, Maires d'Indre-et-Loire - Saint-Martin-le-Beau, Montlouis-sur-Loire, Amboise, Lussault-sur-Loire, Mosnes, Saint-Pierre-des-Corps…, Auto-édition, 2013 (ISBN 978-2-9546-0290-5).

    Articles connexes

    Liens externes

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