Robert de Roux

Robert de Roux, né le à Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) et mort le à Ajaltoun (Liban), est un militaire français, compagnon de la Libération.

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Robert de Roux

Commandant de Roux (1940)

Naissance
Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire)
Décès
Ajaltoun (Liban)
Origine France
Allégeance Armée coloniale
Grade Lieutenant-colonel
Années de service 19171942
Commandement 2e Demi-Brigade coloniale
Conflits Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 14-18
Croix de guerre des TOE

Carrière militaire

Il a dix huit ans, lorsqu’il s’engage comme volontaire au 55e régiment d’infanterie, il sera blessé le , dans la Somme. Après guerre en 1919, il sert dans la mission militaire française en Pologne sous les ordres du capitaine Charles de Gaulle. En 1921, il sort major de l'École nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent, et s’engage dans les Troupes coloniales. Il sert successivement en Indochine (1922-1925), au Maroc, en Algérie et au Dahomey (1925-1928) puis de nouveau au Maroc (1929-1932). Il revient ensuite à Saint-Maixent, comme professeur adjoint de tactique. Il repart en septembre 1934, avec le titre de commandant militaire du Togo.

Lorsque débute la Seconde Guerre mondiale, il est chef de la subdivision de Bouar, (Oubangui-Chari). Profondément choqué à l’annonce de l’armistice, dès , il rallie civils et militaires de Bouar à la cause de la France libre. Après le ralliement de l’Oubangui-Chari au général de Gaulle, il intègre le Bataillon de marche n°2. Le , le BM 2 débarque à Suez et s’entraîne en Palestine. En juin, il participe à la campagne de Syrie. Il est promu lieutenant-colonel, et devient commandant militaire des territoires de Nord-Syrie. Le capitaine Henri Amiel, lui succède à la tête du BM2.

En , il prend la tête de la 2e Demi-brigade coloniale (2e DBC) formée par le BM 2 et le Bataillon du Pacifique. Il prend part à la campagne de Libye (Tobrouk – Halfaya) et dès , à la bataille de Bir-Hakeim avec la 1re Brigade française libre. Face à l’attaque allemande, il organise l’évacuation et la retraite à pied de son unité jusqu’à El Alamein.

Il meurt le , en se rendant à Beyrouth, lorsque son avion s’écrase près d’Aajeltoun au Liban.

Hommages

  • La rue Robert de Roux dans le 13e arrondissement de Marseille concerne un homonyme, le fils de son frère René de Roux (1897-1987). Robert de Roux est un jeune Marseillais (1926-1944) mort à 17 ans en déportation à Willemshaven.
  • Un camp militaire de Bangui, siège de l’État major des Forces armées centrafricaines porte son nom : le Camp de Roux.

Décorations

Liens externes

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