Robertot

Robertot est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Robertot

La mairie
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
Maire
Mandat
Benoist Caufourier
2020-2026
Code postal 76560
Code commune 76530
Démographie
Gentilé Robertotais, Robertotaises
Population
municipale
222 hab. (2019 )
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 11″ nord, 0° 41′ 52″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 126 m
Superficie 2,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Robertot
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Robertot
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Robertot
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Robertot

    Robertot est la plus petite commune en superficie du plus petit canton de Seine-Maritime.

    Géographie

    Robertot est une petite commune d'environ 200 habitants, située au cœur du pays de Caux, dans la vallée de la Durdent en Seine-Maritime, à 46 km de la préfecture Rouen et à 56 km de la sous-préfecture Le Havre. Doudeville, siège de la communauté de communes, est à 6 km et Yvetot, bureau centralisateur du canton, est à 14 km.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Robertot
    Oherville
    Carville-Pot-de-Fer
    Sommesnil Héricourt-en-Caux

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 942 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Robertot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), terres arables (33,6 %), forêts (10,8 %), zones urbanisées (0,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Robertot vers 1240 et 1319[21], Saint Pierre de Robertot en 1678[22], Robertot en 1715[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1901 1925 Arthur Guérin   Conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1970 Ernest Eugène Coquin
    dit Jehan Le Povremoyne[25],[Note 7]
      Journaliste, conteur cauchois,
    Membre de la Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime
    1970 mars 2001 Émile Masson   Agriculteur
    mars 2001 mars 2008 René Bellenger[26]   Ouvrier d'usine
    mars 2008 mai 2020 Marcelle Dussaux    
    mai 2020[27],[28] En cours
    (au 10 août 2020)
    Benoist Caufourier SE Artisan menuisier

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2019, la commune comptait 222 habitants[Note 8], en augmentation de 11,56 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    293377364443477555606550581
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    606585520478440395402324320
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    296236278240241212200171172
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    169121132129117178186199215
    2019 - - - - - - - -
    222--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre. La nef et la sacristie sont refaits dans les années 1900 sur les plans de l'architecte René Martin[33].
    • Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Jehan Le Povremoyne (de son vrai nom Ernest Eugène Coquin), écrivain, né au Havre en 1903, maire de Robertot de 1945 à sa mort en 1970, au Tréport. Il est l'auteur, entre autres, du beau livre de contes normands du Pays de Caux "Ma Grand'Mère Paysanne" (ISBN 2-86 743-124-7), imprimerie Bertout 76810 Luneray). Orphelin, le jeune Ernest a été élevé par sa grand-mère à Robertot. Il repose dans le cimetière de la commune. Le collège de Saint-Valery-en-Caux porte son nom.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Le collège de Saint-Valery-en-Caux porte le nom de ce maire et écrivain.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Robertot et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Robertot et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Archives de Seine-Maritime G 3267.
    22. Archives de Seine-Maritime G 1681.
    23. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 848.
    24. « Robertot », Les communes seinomarines, sur https://seine76.fr (consulté le ).
    25. « Jehan Le Povremoyne », Célébrités, sur https://seine76.fr (consulté le ).
    26. « Un maire honoraire honoré : René Bellanger garde un regard précis sur cinquante cinq ans de vie communale », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Il se souvient parfaitement bien de 1956, date de son premier mandat au conseil municipal, jusqu'en 1995.Ensuite, il est élu comme adjoint au maire jusqu'en 2001, année ou il commence son mandat de maire, pour céder sa place en 2008 à Marcelle Dussaux, actuelle locataire de la maison du peuple ».
    27. « Municipales 2020 : Benoit Caufourier, candidat à Robertot : La liste conduite par Benoit Caufourier et Arlette Colé s’inscrit dans la continuité du maire sortant », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Benoit Caufourier et Arlette Colé ont présenté lundi dernier une liste de douze candidats comprenant sept conseillers sortants et cinq nouveaux candidats, sans étiquette politique, représentative des milieux socioprofessionnels et soutenue par le maire sortant, Marcelle Dussaux ».
    28. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. Journal de Rouen, 30 juin 1905, no 181, p. 6, col. 1.
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