Roger Excoffon
Roger Excoffon, né le à Marseille et mort le à Neuilly-sur-Seine[2], est un graphiste, typographe, créateur de caractères typographiques français.
Pour les articles homonymes, voir Excoffon.
Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance |
Roger Marie Victorin Excoffon |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Archives conservées par |
Institut mémoires de l'édition contemporaine (458EXC/1 - 458EXC/83)[1] |
Site web |
Biographie
Après des études de droit à Aix-en-Provence, il fait des études de peinture à Paris et installe son atelier de graphiste en 1947. Il est cofondateur de l’agence de publicité U+O (Urbi et Orbi), et conseiller artistique de la Fonderie Olive, à Marseille, pour qui il réalise les caractères typographiques qui marquent la typographie française des années 1950 et années 1960 : Chambord (1945), Vendôme (1952), Banco (1951), Mistral (1953), Choc (1955), Diane (1956), Calypso (1958), et les Antique Olive (1962-1966) que l’on retrouve dans les logotypes qu’il réalise pour Air France ou la SNCF.
Il réalise en même temps de nombreuses affiches, basées sur son graphisme personnel, élégant et nerveux (Air France, SNCF, Bally, Dunlop, Sandoz…).
En 1968, il réalise le logo et les pictogrammes des Xe Jeux olympiques d’hiver, à Grenoble, à la demande du Comité d'organisation et du Général De Gaulle. En 1972, il fonde l’agence Excoffon Conseil. Il meurt en [3].
Il co-fonde l'Académie Nationale des Arts de la Rue (ANAR) en 1975 avec notamment Marcel Bleustein-Blanchet, Jacques Dauphin, Christian Chavanon, Paul Delouvrier, Georges Elgozy, Maurice Cazeneuve, Abraham Moles, ou encore André Parinaud[4].
Gérard Blanchard, François Ganeau et José Mendoza y Almeida ont travaillé pour lui, notamment dans le cadre de création de caractères de la Fonderie Olive.
Il a collaboré aux revues Le Courrier graphique, Typographica, Esthétique industrielle, Techniques graphiques…
Bibliographie
- Sandra Chamaret, Julien Gineste et Sébastien Morlighem, Roger Excoffon et la fonderie Olive, Ypsilon Éditeur, coll. « Bibliothèque Typographique », 2010, 328 p. (ISBN 978-2356540140)[5].
- Friedrich Friedl, Nicolaus Ott et Bernard Steln, Typo, wann, wer, wie ; quand, qui, comment ; when, who, how, Könemann, 1998, 592 p. (ISBN 978-3895084737).
- David Rault, Roger Excoffon, le gentleman de la typographie, Atelier Perrousseaux, coll. « Histoire de l'écriture typographique », 2011, 240 p. (ISBN 978-2911220395).
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- (de + en) Artists of the World Online
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Site officiel des Archives de Roger Excoffon
Notes et références
- « https://portail-collections.imec-archives.com/ark:/29414/a011453477990mllVJa » (consulté le )
- Archives en ligne de Paris 17e, année 1983, acte de décès transcrit no 682, cote 17D 357bis, vue 9/31
- Gérard Blanchard, José Mendoza, « Excoffon », sur Communication et langages n°57, 3ème trimestre 1983
- Jean Watin-Augouard, Vers une écologie de l’affiche - Numéro 362 Bulletins de l'Ilec, 1e avril 2005
- Emmanuel Bérard, « Un Pastis typographique », sur Nonfiction,
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