Mûre de Logan

La mûre de Logan (Rubus ×loganobaccus) est une espèce hybride de ronce issue probablement du croisement naturel entre une ronce sauvage (la ronce du Pacifique, Rubus ursinus[2],[3]) et le framboisier (Rubus idaeus). Son fruit s'appelle la mûroise[4],[5],[6].

Rubus ×loganobaccus
Mûre de Logan
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Rubus

Hybride

Rubus ×loganobaccus
L.H.Bailey, 1923

Parent probable A[1] de l'hybridation
Rubus ursinus
×
Parent probable B[1] de l'hybridation
Rubus idaeus

Classification phylogénétique

Ordre Rosales
Famille Rosaceae

Historique des cultivars

Création

L'espèce hybride a été développée par l'Homme dès 1881 à Santa Cruz, en Californie, par l'avocat et horticulteur américain James Harvey Logan (1841-1928), qui l'a baptisée loganberry. Ce nom est depuis tombé en désuétude.

Un autre cultivar sans épine a ensuite été développé en 1933.

D'autres hybrides mûre-framboise, dont plusieurs sont apparentés à la mûre de Logan, sont connus sous les noms de cultivars ou des noms commerciaux : Boysenberry, Olallieberry (en)[7], Tayberry[8], Veitchberry[9], 'Youngberry (en)

Utilisation

La mûroise peut se consommer crue, en jus ou en confiture. Comme les autres hybrides de mûre ou framboise, elle peut se substituer à ces ingrédients dans les recettes de confiseries, liqueurs, sorbets, pâtisseries, etc.

Culture

Les plants d'hybrides mûres-framboises sont naturellement rampants. Les nouvelles pousses (turions) sont laissées sur le sol la première année, passant l'hiver ainsi pour se protéger du froid. On les palisse au printemps de la deuxième année, année de production de fruits du rameau.

Pour bien se développer, les plants nécessitent une exposition au soleil ou semi-ombragée et un sol bien drainé, humifère et au pH neutre. Résiste au froid (−10 °C), peut passer l'hiver à l'extérieur.

L'intérêt de ces hybrides est aussi qu'on ne leur connaît pas de parasite.

Références

  1. Parents probables originaux. Les espèces du sous-genre Rubus section Rubus, comme Rubus ursinus, sont extrêmement proches entre elles. En outre, cet hybride n'a cessé d'être amélioré, au fil du temps.
  2. Parfois citée sous le nom de Rubus vitifolius, synonyme de Rubus ursinus subsp. ursinus et non strictement de Rubus ursinus. Voir la (en) Référence GRIN : espèce Rubus vitifolius .
  3. Le fait que plusieurs sous-espèces soient acceptées au sein de Rubus ursinus rend imaginable l'existence potentielle de notho-sous-espèces de Rubus ×loganobaccus
  4. « L'Académie française met son grain de sel dans la confiture »
  5. « définition de MÛROISE dans le dictionnaire de l'académie française, 9e édition »
  6. Définition de mûroise dans le dictionnaire Reverso
  7. (en) Merriam-Webster Dictionary.
  8. (en) Brevet de la tayberry.
  9. (en) Oxford Dictionary.

Voir aussi

Liens externes

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