Rue Émile-Cartailhac

La rue Émile-Cartailhac (en occitan : carrièra Emili Cartailhac) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre.

Rue Émile-Cartailhac
(oc) Carrièra Emili Cartailhac

La rue Émile-Cartailhac vue depuis la rue des Trois-Renards.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 27″ nord, 1° 26′ 25″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard (secteur 1)
Début no 2 rue de la Chaîne et no 6 place du Peyrou
Fin no 1 place Saint-Sernin et no 11 rue des Trois-Renards
Morphologie
Type Rue
Longueur 76 m
Largeur 12 m
Histoire
Anciens noms Rue du Puits-de-Lauzun (XIVe siècle)
Rue Saint-Laurent (XVe siècle)
Rue du Peyrou (milieu du XVIIIe siècle)
Rue Émile-Cartailhac ()
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : France

Situation et accès

Voies rencontrées

La rue Émile-Cartailhac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue de la Chaîne (g)
  2. Place du Peyrou (d)
  3. Place Saint-Sernin (g)
  4. Rue des Trois-Renards (d)

Transports

La rue Émile-Cartailhac est parcourue et desservie directement par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont les stations Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne du métro, et la station Capitole, sur la ligne .

La rue Émile-Cartailhac ne possède pas de station de vélos en libre-service VélôToulouse, mais il s'en trouve plusieurs dans les rues voisines : la station no 31 (7 rue des Salenques), la station no 32 (8 rue des Trois-Renards) et la station no 54 (10 rue de la Chaîne).

Odonymie

La dernière photographie de Cartailhac. Cliché Chevalier. Mai 1921 (Muséum de Toulouse).

Le nom de la rue rend hommage à Émile Cartailhac (1845-1921), préhistorien toulousain, créateur, avec Eugène Trutat et Jean-Baptiste Noulet de la « galerie des cavernes » au muséum de la ville – la première au monde à exposer du mobilier préhistorique –, et enfin premier directeur du musée Saint-Raymond, qui domine la rue. Il vécut par ailleurs dans une rue voisine, dans un immeuble de la rue de la Chaîne (actuel no 7)[1].

Au Moyen Âge, la rue eut des noms différents. Au XIVe siècle, elle portait, avec les actuelles place du Peyrou, qui la prolonge à l'ouest, et rue des Trois-Renards, qui la prolonge à l'est, le nom de rue du Puits-de-Lauzun[2]. On sait que ce puits se trouvait sur le sol de l'actuelle place du Peyrou, au carrefour des actuelles rues des Lois, Albert-Lautmann et des Salenques[3]. Ce nom de Lauzun, dont l'origine est également peu claire, ferait peut-être référence, pour Pierre Salies, à un dépôt de lauzes (lausas en occitan), des pierres plates utilisées pour couvrir les bâtiments et utilisées lors de la construction de l'abbaye et de l'église Saint-Sernin[4]. En 1794, pendant la Révolution, la rue devint rue Franklin, en l'honneur du héros de la Révolution américaine et de l'indépendance des États-Unis, Benjamin Franklin, mais ce nom ne subsista pas[2].

Histoire

En , après un rapide diagnostic archéologique mené en , le jardin Cartailhac est réaménagé et ouvert au public[5].

Patrimoine

Immeubles et maisons

  • no  16 : immeuble.
    L'immeuble, de style classique, est construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. Au rez-de-chaussée, une grande arcade de boutique est encadrée de deux arcades plus étroites, ornées d'agrafes sculptées en forme de cuir découpé. Au 1er étage, la façade est encadrée par des dosserets et les fenêtres sont séparées par un motif de table[6].
  • no  27 : immeuble.
    L'immeuble, de style classique, est construit au XVIIIe siècle, à l'angle de la place Saint-Sernin. À son emplacement se trouvait, au XVIe siècle, le collège fondé par Pierre de Papillon[7].
  • no  28 : immeuble.
    L'immeuble, de style classique, est construit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, à l'angle de la rue des Trois-Renards. Au rez-de-chaussée, la porte est surmontée d'une corniche. Au 1er étage, les fenêtres sont également surmontées d'une corniche, et possèdent des garde-corps en fer forgé du début du XIXe siècle. L'élévation est couronnée par une corniche, mais elle a été surmontée d'un garde-corps à balustres en fer forgé, également au début du XIXe siècle, qui forme une terrasse[8].

Équipements publics

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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