Rue de la Croix-Blanche

La rue de la Croix-Blanche est une ancienne rue qui était située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, qui a été absorbée, en 1868, par la rue du Roi-de-Sicile.

Anc. 7e arrt
Rue de la Croix-Blanche
(absorbée en 1868)
Situation
Arrondissement Anc. 7e
Quartier Marché Saint-Jean
Début Rue Vieille-du-Temple
Fin Rue de Bourtibourg
Morphologie
Longueur 81 m
Largeur m
Historique
Création Avant le XIIIe siècle
Dénomination 1448
Ancien nom Rue Augustin-le-Faucheur
Rue Anquetin-le-Faucheur
Rue Anquetin-le-Faucheur
Rue Huguetin-le-Faucheur
Rue Hennequin-le-Faucheur
Rue Otin-le-Faucheur
Rue Anquetil-le-Faucheur
Rue de la Croix-Blanche
Rue Otin le Fauche

Origine du nom

Cette rue prit ce nom en raison d'une enseigne qui y était située[1].

Situation

La rue de la Croix-Blanche, d'une longueur de 81 mètres, située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier du Marché-Saint-Jean, commençait aux 17-19, rue Vieille-du-Temple et finissait aux 2-4, rue Bourtibourg[2].

Les numéros de la rue étaient rouges[1]. Le dernier numéro impair était le no 7 et le dernier numéro pair était le no 4.

Historique

Dans une lettre de Philippe le Hardi, datée d'août 1280, cette voie est désignée sous le nom de « rue Augustin-le-Faucheur », qui est ensuite altéré en « rue Anquetin-le-Faucheur », « rue Anquetin-le-Faucheur », « rue Huguetin-le-Faucheur », « rue Hennequin-le-Faucheur », « rue Otin-le-Faucheur ».

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue Anquetil-le-Faucheur ».

Dans un bail du et dans une sentence de licitation du , elle est appelée « rue de la Croix-Blanche ».

Elle est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de « rue Otin le Fauche ».

Elle est citée sous le nom de « rue de la Croix blanche » dans un manuscrit de 1636.

Une décision ministérielle du 23 prairial an VII (), signée François de Neufchâteau, la rue de Bercy-au-Marais devait être supprimée et la rue de la Croix-Blanche conservée et portée à 8 mètres de largeur. En vertu d'une ordonnance royale du , l'îlot de maisons qui séparait ces deux rues devait être supprimé pour ne faire qu'une seule communication de 12,50 mètres dans sa moindre largeur. La rue de la Croix-Blanche, dont la largeur n'était en 1844 que de 2 mètres environ, fut fermée par une grille à ses deux extrémités puis absorbée en 1868 par la rue du Roi-de-Sicile.

Notes, sources et références

  1. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  2. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 27e quartier « Marché Saint-Jean », îlot no 5, F/31/85/06, îlots nos 12 et 13, F/31/85/13.

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

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