Impasse des Trois-Visages
L'impasse des Trois-Visages est une impasse du 1er arrondissement de Paris (quartier Saint-Germain-l'Auxerrois).
1er arrt Impasse des Trois-Visages
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L'impasse en juin 2021. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Saint-Germain-l'Auxerrois | ||
Début | Rue des Bourdonnais | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 18 m | ||
Largeur | 2 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Jean-l'Eveiller (1300) rue Jean-l'Esgullier (1313) rue Jean-le-Goulier rue Jean-Golier rue au Goulier ou rue au Goulier, dite « rue du Renard » (1492) rue du Renard rue des Trois-Visages (1782) cul-de-sac des Trois-Visages (1789) |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 9458 | ||
DGI | 9467 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Situation et accès
Actuellement, l'impasse des Trois-Visages, fermée par une grille, débute aux 20-22, rue des Bourdonnais.
Origine du nom
Elle prit le nom de « Trois-Visages » en raison de trois têtes sculptées à l'angle de l'une de ses extrémités[1],[2].
Historique
Cette voie est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Jehan l'Éveillier ».
En 1315, elle s'appelait « rue Jean-l'Esguiliier », puis elle devint « rue Jean-le-Goulier » et « rue Jean-Golier ». On croit qu'elle tenait ce dernier nom d'un propriétaire, qui, en 1245, possédait une maison aboutissant à cette rue.
En 1492, elle portait le nom de « rue au Goulier, dite du Renard », puis plus simplement « rue du Renard », avant de devenir « rue des Trois-Visages » en 1782. Elle fut fermée par deux grilles au début du XVIIIe siècle et devint en 1789 un cul-de-sac, sous le nom de « cul-de-sac des Trois-Visages » qui a servi de magasin aux deux maisons voisines.
Initialement, cette voie traversait de la rue Bertin-Poirée à la rue Thibault-aux-Dez et était située presque en face de la rue Jean-Lantier.
En 1817, elle était nommée « cul-de-sac des Trois-Visages » et débutait aux 16-18 de la rue Thibautodé dans le quartier du Louvre[2],[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Dans Le Dit des rues de Paris, Guillot de Paris indique : « […] Ving en la rue Jehan l'Éveillier ; La demeure Perriaus Goullier. »
- L'actuel no 14 fut habité par le peintre Noël Hallé, puis par son fils, le médecin Jean-Noël Hallé.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, Payot, 1993.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la Ville de Paris.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris avec préface, notes et glossaire d'Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1812.
Notes et références
- « Histoire de l'impasse », www.parisrues.com.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 14e quartier « Louvre », îlot no 7, F/31/80/27.
Articles connexes
- Liste des anciens noms de voies de Paris
- Transformations de Paris sous le Second Empire
- Histoire de Paris
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