Rue Maréchal-Joffre (Nantes)
La rue Maréchal-Joffre est une voie du quartier Malakoff - Saint-Donatien de Nantes, en France.
Pour les articles homonymes, voir Rue du Maréchal-Joffre.
Rue Maréchal-Joffre | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 20″ nord, 1° 32′ 48″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Malakoff - Saint-Donatien | |||
Début | Avenue Chanzy | |||
Fin | Place Maréchal-Foch | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | XIXe siècle | |||
Anciens noms | Rue Saint-Clément Rue Rogatien (partie nord) Rue Démosthène |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation
Débutant place Maréchal-Foch, elle se termine au niveau de l'avenue Chanzy, et se prolonge par la rue du Général-Buat. C'est une artère où les commerces de quartier sont nombreux surtout dans sa partie sud (c'est-à-dire jusqu'au niveau de l'église Saint-Clément), au-delà, la rue est bordée essentiellement d'immeubles résidentiels ou administratifs.
Dénomination
Ce dernier tronçon du « chemin de Paris » qui aboutissait naguère à la porte Saint-Pierre, fut rebaptisée « rue Rogatien », dans sa partie nord qui s'étendait jusqu'au la rue de Coulmiers, elle sera renommée « rue Démosthène » durant la Révolution, puis « rue Saint-Clément »[1]. Le , le conseil municipal décide d'attribuer le nom du Maréchal Joseph Joffre, l'un des plus fameux officier français durant la Première Guerre mondiale, mais cette décision fut ajournée car, par décret, les hommages publics ne pouvaient être décernés, à l'époque, à des personnalités encore en vie. Ce n'est qu'après le décès de Joseph Joffre que la municipalité fut autorisée à lui rendre cet hommage, neuf jours après sa disparition, le [2].
Historique
En 1446, le duc Arthur III de Bretagne fonde une chartreuse sous le titre de Chartreuse des Bienheureux martyrs Donatien et Rogatien à peu près à l'endroit où est situé le couvent de la Visitation[3].
L'urbanisation du quartier, notamment habité jusque-là par des institutions religieuses (l'« hôpital Notre-Dame », devenu « hôpital Saint-Clément », puis un collège oratorien ; le couvent des Ursulines, devenu aujourd'hui la caserne Gouzé qui abrite le corps des Sapeurs-pompiers de Nantes avec son musée) suit celui des cours Saint-Pierre et Saint-André au XVIIIe siècle.
Jusqu'à l'ouverture du cimetière La Bouteillerie en 1774, il existait face à l'église Saint-Clément, un cimetière datant au moins du XVe siècle, destiné aux familles catholiques de la paroisse. Un oratoire (la chapelle du Champ-Fleuri) y avait été élevé[1],[4].
Depuis octobre 2012, la rue est parcourue dans un sens (vers la place Maréchal-Foch, le sens inverse se faisant par la rue Gambetta) par la ligne de Chronobus C1, qui dessert l'arrêt Saint-Clément.
Notes et références
- Pied 1906, p. 277.
- « Maréchal-Joffre (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Russon, Jean-Baptiste, « La chartreuse des bienheureux martyrs Donatien et Rogatien, à Nantes », Bulletin de la Société Archéologique de Nantes, t. 73, , p. 327-345 (lire en ligne, consulté le ).
- « Anciennes chapelles de Nantes », sur clochers de la France (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 277.
Articles connexes
Liens externes
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