Rue Séguier
La rue Séguier est une voie située dans le quartier de la Monnaie dans le 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue Séguier
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Monnaie | ||
Début | 33, quai des Grands-Augustins | ||
Fin | 36, place Saint-André-des-Arts | ||
Morphologie | |||
Longueur | 140 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | XIIIe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Pavée rue Pavée-Saint-André-des-Arts rue Pavée-d'Andouilles |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 8539 | ||
DGI | 8907 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Séguier est desservie par les lignes à la station Odéon et par la ligne à la station Saint-Michel, ainsi que par les lignes de bus RATP 24 70 87.
Origine du nom
Cette rue porte le nom de Pierre Séguier (1588-1672), chancelier de France, dont la famille a vécu dans la rue durant plusieurs siècles.
Historique
Cette très ancienne voie de Paris, qui remonte au moins au XIIIe siècle, a pris le nom de « rue Pavée » à partir de 1300, puis de « rue Pavée-d'Andouilles » (corruption de « Nantouillet », nom d'une famille noble vivant dans la rue) au XVIe siècle, avant de s'appeler « rue Pavée-Saint-André-des-Arts[1] » ou plus simplement « rue Pavée-Saint-André ».
Vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Pavée ».
Elle est citée sous le nom de « rue Pavée » dans un manuscrit de 1636.
Le , elle est renommée « rue Séguier ».
- Ancien nom gravé.
C'est dans cette artère parisienne que le poète et romancier Edgar Poe, qui n'est jamais venu à Paris, situe Le Mystère de Marie Roget dans sa série des Histoires grotesques et sérieuses.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : hôtel Feydeau de Montholon résidence parisienne de François-de-Paule Feydeau (1676-1710), seigneur du Plessis-Saint-Antoine et de Trancault, baron de Bourdenay, conseiller au Parlement de Paris, et de son épouse Catherine-Gabrielle de Montholon. Le mathématicien Pierre-Simon de Laplace (1749-1827) y habita par la suite. Cet hôtel particulier abrita aussi la librairie Didot, dont l'enseigne était La Bible d'Or. Il est classé aux monuments historiques depuis 1969[2].
- No 3 : ancienne demeure[réf. nécessaire] de l'architecte Ernest Bosc (1837-1913).
- No 8 : ancienne demeure[réf. nécessaire] du poète écrivain et peintre belge Henri Michaux (1899-1984).
- No 14 : siège de la rédaction de l’hebdomadaire illustré Le Courrier français (1884-1913).
- No 15 : domicile du mathématicien-physicien Joseph Fourier de 1821 à 1828 (Almanach du commerce).
- No 16 : hôtel Séguier, bâtiment inscrit au titre des monuments historiques en 2010[3]. Auguste Voisin, médecin à l'hôpital de la Salpêtrière et membre de la Société d'anthropologie, habita dans cet immeuble, de même que le poète et écrivain Henri Michaux.
- No 17 : Jacques de Sainte-Beuve (1613-1677) y naquit et y mourut.
- No 18 : hôtel d'Aguesseau ; la librairie Picard & Epona qui s’était installée à cette adresse depuis quatre ans, librairie spécialisée dans l’archéologie, l’histoire antique et l’architecture, a fermé ses portes le [4].
- No 18 : une plaque rappelle que Georges Pitard, avocat communiste fusillé par les nazis en 1941, avait son cabinet à cette adresse.
- L'hôtel Feydeau de Montholon vu depuis le quai des Grands-Augustins.
- No 15.
- L'hôtel dit Séguier vu du nord.
- Le porche d'entrée de l'hôtel d'Aguesseau.
- Plaque à la mémoire de Georges Pitard.
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve & Larose, 1855, p. 531.
- « Hôtel Feydeau de Montholon », notice no PA00088532, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel dit Séguier », notice no PA75060009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Léa Mabilon, « Après Boulinier, une autre librairie ferme dans le Quartier Latin », Le Figaro, 31 mai 2020.
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