Rue Malebranche
La rue Malebranche est une voie située dans les quartiers du Val-de-Grâce et de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Malebranche (homonymie).
5e arrt Rue Malebranche
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Val-de-Grâce Sorbonne |
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Début | 184-196, rue Saint-Jacques | ||
Fin | 1, rue Le Goff | ||
Morphologie | |||
Longueur | 109 m | ||
Largeur | 13 m | ||
Historique | |||
Création | 1646 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Entre les rues Paillet et Saint-Jacques : rue du Rempart, rue des Fossés, rue des Fossés-Saint-Michel, rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel, rue Paillet. Entre les rues Paillet et Le Goff : rue Saint-Thomas d'Enfer |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5876 | ||
DGI | 5949 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Cette rue, en pente, présente la particularité d'avoir une partie de sa chaussée sur deux niveaux différents avec un escalier au bas de la rue permettant accéder de l'un à l'autre. La partie haute correspond à l'ancienne rue Saint-Thomas-d'Enfer dont la largeur était d'environ 6 mètres.
Les maisons au sud de cette rue dont les façades étaient à l'emplacement de la barrière furent démolies lors de l'ouverture de la rue Soufflot en 1845 tracée en pente régulière à niveau différent de celui de l'ancien quartier environnant. Les immeubles du côté sud construits en même temps que ceux de la rue Soufflot et la rue Le Goff sont en contrebas de l'ancienne rue[1].
- Vue vers l'ouest, avec les deux niveaux de la rue.
- Vue vers l'est, avec l'escalier permettant la communication entre les deux niveaux.
La rue Malebranche est desservie à proximité par le RER B à la gare du Luxembourg, ainsi que par les lignes de bus RATP 21 27 38 85.
Origine du nom
La rue doit son nom au père Nicolas Malebranche (1638-1715), oratorien et philosophe français et au voisinage du quartier des Écoles[2].
Historique
De 1550 à 1585, une rue est construite entre la rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel et la rue d'Enfer sur un ancien clos de vigne appartenant au couvent des Jacobins de la rue Saint-Jacques. Elle est baptisée « rue Saint-Thomas-d'Enfer[3] ».
En 1867, la rue Saint-Thomas-d'Enfer est renommée « rue Malebranche[4] ». En 1877, le reliquat de l'ancienne rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel, renommée « rue Paillet » en 1864, est incorporée à la rue Malebranche[5]. En 1884, la section de la voie entre la rue Le Goff et la rue Gay-Lussac est supprimée[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Nos 7-9 : le film Innocents - The Dreamers de Bernardo Bertolucci sorti en 2003 utilise l’entrée des nos 7-9 de la rue en comme entrée de l’hôtel où est descendu Matthew, le jeune Américain incarné par Michael Pitt[7].
- No 15 : le film Le Derrière de Valérie Lemercier, sorti en 1999, utilise le no 15 comme entrée de l'appartement de Christina.
- Marc Antoine Gaudin y est mort à son domicile, au no 15, en 1880.
- No 17 : cette rue a aussi été filmée en 1957, au no 17, dans Ariane (Love in the Afternoon) de Billy Wilder, interprété par Audrey Hepburn, Gary Cooper et Maurice Chevalier.
- En 2014, certaines scènes du téléfilm Stavisky, l'escroc du siècle y sont tournées.
- En 2015, des scènes du film Cézanne et moi, dont une dispute entre Paul Cézanne et Émile Zola, y sont tournées[8].
- En 2019, certaines scènes de la série Paris Police 1900 y sont tournées[9].
- No 15 : porte vue depuis la voie inférieure.
- Tournage du téléfilm Stavisky, l'escroc du siècle en 2014.
Références
- Michaël Darin, Petites leçons d'urbanisme ordinaire, Paris, Parigramme, , 207 p. (ISBN 978-2-84096-690-6), p. 120
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 92.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 633-634 [lire en ligne].
- Décret du 27 février 1867 [lire en ligne].
- Arrêté du [lire en ligne].
- Décret du 15 avril 1884 [lire en ligne].
- Innocents - The Dreamers, www.l2tc.com, consulté le 19 octobre 2012.
- « L2TC.com - Aucun résultat », sur www.l2tc.com (consulté le )
- « "Paris Police 1900" : «Quel casse-tête de tourner dans la capitale ! », sur Le Parisien, (consulté le )
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