Rue Sedaine
La rue Sedaine est une voie du 11e arrondissement de Paris, en France.
11e arrt Rue Sedaine
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Situation | |||
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Arrondissement | 11e | ||
Quartier | Roquette | ||
Début | 18, boulevard Richard-Lenoir | ||
Fin | 3, avenue Parmentier | ||
Morphologie | |||
Longueur | 753 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1850 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8533 | ||
DGI | 8901 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 11e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Sedaine est une voie publique située dans le 11e arrondissement de Paris. Elle débute au 18, boulevard Richard-Lenoir et se termine au 3, avenue Parmentier.
Origine du nom
Le nom de la rue lui a été donné pour honorer l'auteur dramatique Michel-Jean Sedaine (1719-1797), membre de l'Académie française, qui a habité à proximité, au 51, rue de la Roquette.
- Boulangerie à l'angle des rues Sedaine et Saint-Sabin.
- Café de l'Industrie à l'angle des mêmes rues.
Historique
Cette voie est indiquée sur le plan de Jaillot de 1770. Elle est également présente sur le plan de Verniquet de 1789 en tant que un cul-de-sac sans nom, partant vers l'est depuis le chemin de la contrescarpe (actuelle rue Saint-Sabin).
Elle est ensuite appelée « cul-de-sac des Jardiniers » ou « ruelle de Jardiniers »[1], puis « impasse Saint-Sabin ».
La ruelle s'arrêtait au niveau de l'actuel no 47[2]. La voie est ensuite prolongée vers la rue Popincourt en 1844, sans autorisation[3] sous le nom de « rue de l'Arquebuse »[réf. nécessaire]. En 1848, ce prolongement est intégré à la voirie publique[4],[5].
Elle est renommée « rue Sedaine » en 1850[6].
Une nouvelle section est ouverte en 1860, entre la rue Popincourt et l'avenue Parmentier, puis une dernière, en 1862, entre le boulevard Richard-Lenoir et la rue Saint-Sabin[7].
- Barricade rue Sedaine au carrefour de la rue Saint-Sabin en 1871, lors de la Commune.
- La rue Sedaine vue du boulevard Voltaire vers 1900.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- L'immeuble du no 2, rue Sedaine, qui fait l'angle avec le boulevard Richard-Lenoir, possède un médaillon sur sa façade à hauteur du 4e étage, représentant Michel-Jean Sedaine. Ce médaillon est entouré d'un bas-relief représentant une guirlande de motifs végétaux, terminée par une couronne de laurier. L'ensemble est encadré par deux pilastres dont les chapiteaux sont décorés d'une lyre. Entre les deux piédestaux, la date de construction de l'immeuble en chiffres romains : MDCCCLXIV (1864). En dessous de ces bas-reliefs, à hauteur du 2e étage, malheureusement cachée partiellement par un balcon en fer forgé, se trouve une plaque mentionnant les œuvres les plus connues de Sedaine : Le Philosophe sans le savoir ; La Gageure imprévue ; Richard Cœur de Lion ; Le Déserteur ; Rose et Colas ; Le Diable à quatre ; Aline, reine de Golconde suivi de Épitres et Chansons.
- Vue d'ensemble de l'hommage à Sedaine.
- Médaillon représentant Sedaine.
- Liste des principales œuvres de Sedaine.
- Le porche du no 28 donne accès à une voie privée pavée où se trouvent encore d'anciens ateliers et bâtiments industriels.
- No 28.
- Au no 45, locaux historiques du magazine Le Gai Pied.
- Au no 68, rue Sedaine, une plaque commémorative rappelle que pendant la Première Guerre mondiale de nombreux Juifs orientaux, originaires principalement d'Égypte, de Turquie, du Liban, alors sous domination de l'Empire ottoman, ont combattu dans les rangs français. C'est dans cet immeuble que fut ouvert le un bureau de recrutement pour les engagés volontaires juifs, dont plusieurs centaines sont morts pour la France.
- Le 26 août 1973, Outel Bono, opposant au président tchadien François Tombalbaye, est assassiné rue Sedaine, où il résidait[8].
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue Sedaine (mairie de Paris)
Références
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Arrêté du 6 mai 1827 », p. 89
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844, p. 606 [lire en ligne].
- Ibid., supplément, p. 20 [lire en ligne].
- Adolphe Alphand, op. cit., « arrêté du 4 décembre 1848 », p. 242 [lire en ligne]
- Adolphe Alphand, op. cit., « décret du 31 janvier 1850 », p. 248 [lire en ligne]
- Charles Braibant, Albert Mirot et Michel Le Moël, Guide historique des rues de Paris, Librairie Hachette, coll. « Bibliothèque des Guides Bleus », 1965.
- « Les attentats contre des diplomates et des hommes politiques en France depuis 1973 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
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