Rue d'Antrain

La rue d'Antrain est l'une des principales rues commerçantes du centre-ville de Rennes.

Rue d'Antrain
Situation
Coordonnées 48° 06′ 54″ nord, 1° 40′ 45″ ouest
Pays France
Région Bretagne
Ville Rennes
Quartier(s) Centre
Morphologie
Type Rue
Forme Rectangulaire
Histoire
Anciens noms rue de la Reverdiais
Géolocalisation sur la carte : Rennes
Géolocalisation sur la carte : Bretagne

Situation et accès

La rue d'Antrain est située au nord de la place de la Mairie. Elle se situe dans le prolongement de la rue Le Bastard vers la rue Lesage et la rue de l'Hôtel-Dieu.

Elle relie la rue de la Visitation au boulevard Volney et à la rue de la Motte Brûlon. Elle est prolongée par l'avenue Général George S. Patton.

La stations de métro la plus proche est Sainte-Anne.

Origine du nom

Son nom est issu de l'ancienne route qui menait à la ville d'Antrain au nord de Rennes.

Historique

La rue d'Antrain est mentionnée dès 1403 et s'appelait alors rue de la Reverdiais et ce jusqu'en 1792, époque où elle était encore située dans les faubourgs de la ville. Le faubourg était aussi nommé Faubourg Saint-Laurent ou Pavé Saint-Laurent car il menait vers cette paroisse. Ce nom de Reverdiais provient d'une maison de plaisance entourée de jardins et de bosquets qui se trouvait à cet endroit.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Au no 2, à l'angle, une maison remarquable à pan de bois datée du XVIIe siècle, dite de la Croix-Verte et bâtie par les Visitandines, et dont la façade est constituée de croisillons typiques de couleur bordeaux. Elle a été complètement restaurée en 2013[1],[2],

Les immeubles de la rue d'Antrain à Rennes - Au no 9, l'ancien magasin Valton

Au no 9, le remarquable immeuble de style art nouveau de l'ancien magasin Valton avec une structure en fer apparente en façade et décoré à l'intérieur par le célèbre mosaïste Isidore Odorico en 1897.

Au no 10, une maison à pan de bois du XVIe siècle, la seconde de ce type que l'on peut trouver dans cette rue,

Au no 29, le cinéma Le Club, construit en 1949, a été repris en 1983 sous le nom de l'Arvor, salle d'art et d'essai connue pour diffuser des films d'auteur[3],

Au no 31, un ancien couvent de capucins abrité l’actuel lycée privé Saint-Martin et sa chapelle[4],

Au no 43, la Maison Crespel, construite en 1950-1954, par Louis Chouinard, bâtiment reconnu par le Label « Patrimoine du XXe siècle »[5],

Au no 61, dans l'enceinte du collège de l'Adoration, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite Hôtel des Demoiselles, à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel boulevard de la Liberté et la rue Saint-Thomas. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comporte un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis. La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les Mémoires d'outre-tombe, se fit l'écho.

Notes, sources et références

Bibliographie

Lien externe

  • Portail de Rennes
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.