Rue de Laborde
La rue de Laborde[1] est une voie du 8e arrondissement de Paris.
8e arrt Rue de Laborde
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Europe | ||
Début | Rue du Rocher | ||
Fin | Boulevard Haussmann | ||
Morphologie | |||
Longueur | 490 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1788 | ||
Dénomination | 1837 | ||
Ancien nom | Chemin des Porcherons rue des Grésillons rue de la Voirie |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5117 | ||
DGI | 5200 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 490 mètres, elle commence rue du Rocher et se termine boulevard Haussmann.
Le quartier est desservi par la ligne de métro à la station Saint-Augustin et par les lignes de bus RATP 20 28 32 43 80.
Origine du nom
Elle rend honneur à Alexandre de Laborde (1773-1842), qui fut préfet de la Seine du au .
Historique
La rue de Laborde a été ouverte en 1788 sur le tracé d'un chemin ancien qui portait le nom de « chemin des Porcherons », qui formait l'artère principale du quartier misérable dit « de la Petite-Pologne ».
Lors de sa création, la rue prit le nom de « rue des Grésillons » parce qu'elle longeait, vers son extrémité occidentale, une voirie dite voirie des Grésillons, autrement dit une décharge d'ordures, sur laquelle fut créé en 1810 l'abattoir du Roule. Selon le marquis de Rochegude[2], ce nom, signifiant troisième farine, lui aurait été donné en référence aux moulins à vent établis dans le quartier (V. rue du Rocher)[3].
Une décision ministérielle du 2 thermidor an X (), signée Chaptal, fixe la moindre largeur de cette voie publique à 10 m.
Elle prend le nom de « rue Delaborde » devenue « rue de Laborde » par décision ministérielle du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 4 : selon le marquis de Rochegude[2] : « On a réédifié dans la cour de cette maison une borne-limite fleurdelisée de 1726. Ce n'est pas son emplacement primitif. Cette inscription avait été posée dans la maison du sieur Vincent à dix toises de la rue de l'Arcade, et marquait l'extrême frontière de la ville sous Louis XV. »
- No 6 : habité par l'abbé Huvelin (1830-1910), vicaire de Saint-Augustin, qui reçoit en 1886 la conversion de Charles de Foucauld, ancien officier de cavalerie qui habite alors à proximité, au 50, rue de Miromesnil[4].
- No 15 : ancienne caserne de la Pépinière
- No 32 : l'écrivain Alain Bosquet y vit de 1967 à sa mort, en 1998 ; une plaque lui rend hommage.
- No 34 bis : en fond de parcelle, un immeuble Art déco construit par l'architecte Jean Beaugrand en 1957.
- No 38 : le poète et philosophe phénoménologue, Jacques Garelli, élève de Maurice Merleau-Ponty et ami de Louis Aragon y vit de 1970 à sa mort, en 2014 ; une plaque lui rend hommage.
- Au croisement avec le boulevard Haussmann se trouve une statue du baron, œuvre de François Cogné.
- Immeuble sis à l'angle de la rue de Laborde et du boulevard Malesherbes.
- No 10.
- Plaque au n°32.
- Plaque au n°50, en hommage à René Fischer, mort pendant la Libération de Paris.
- Croisement avec le boulevard Haussmann.
Notes et références
- Souvent orthographiée à tort, au XIXe siècle, « Delaborde ».
- Rochegude, op. cit., p. 49.
- Littré ne mentionne pas cette signification du terme « grésillons » : selon lui, le terme signifie, au singulier, du « charbon en petits morceaux » et, au pluriel, est synonyme de « groisillons », terme de cristallerie.
- Fouquières, op. cit., p. 241-242.
Sources
- André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
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