Rue de Lionne
La rue de Lionne est une voie publique de la commune française de Grenoble. Située dans le quartier Notre-Dame, un des quartiers les plus anciens de la ville, réaménagé en zone piétonne, cette rue permet de rejoindre la passerelle Saint-Laurent.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Lionne.
Rue de Lionne | |
Rue de Lionne en mars 2021 (colline de la Bastille, en arrière plan) | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 45° 11′ 38″ nord, 5° 43′ 47″ est |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Ville | Grenoble |
Quartier(s) | Notre-Dame (Grenoble) |
Début | rue Chenoise |
Fin | quai Claude Brosse / quai Stéphane Jay |
Morphologie | |
Type | rue |
Situation et accès
Situation
Cette voie, devenue piétonne dans les années 2010, commence au carrefour du quai Claude Brosse et du quai Stéphane Jay, face à la passerelle Saint-Laurent et se termine au carrefour de la rue Chenoise et de la rue Madeleine au niveau du numéro 5 de la rue. Son axe lié au cardo de l'ancienne ville romaine continue au niveau de la rue Renaudon[1].
À pied
La rue, comprise dans la zone piétonne de la ville, non loin la principale zone commerciale de la ville, est accessible aux passants depuis n'importe quel point de ce quartier et du quartier Saint-Laurent, situé de l'autre côté de l'Isère.
Transport public
La rue de Lionne est principalement desservie par les ligne A et ligne B du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. La station la plus proche (située à moins de deux cents mètres) se dénomme Hubert Dubedout - Maison du Tourisme.
Origine du nom
Cette rue a reçu le nom d'Hugues de Lionne, diplomate et ministre d'État sous le règne de Louis XIV, né à Grenoble. Cet aristocrate est issu de deux grandes familles du Dauphiné, les Lionne et les Servien (la rue Abel Servien sui est contigüe à la rue de Lionne est dédiée à l'oncle d'Hugues de Bonne)[2].
Historique
Cette voie, très courte (moins de cent mètres de longueur), est la continuation de la montée de Chalemont (ancienne route médiévale de Lyon), depuis du pont Saint-Laurent (le plus ancien pont de la ville). Elle se dénommait autrefois « rue du Pont », puis « montée du Pont-de-Bois », puis en 1837, « montée du Pont-Suspendu » et ne prit le nom d'Hughes de Lionne qu'en 1866[3].
Références
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, page sur la rue Jean-Jacques Rousseau, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975.
- Fascicule Les mille et une rues de Grenoble, publié dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné entre le 11 octobre 1975 et le 29 mai 1976.
Annexes
Bibliographie
- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975 (ISBN 2-900736-01-3)
- Henry Rousset, Edouard Brichet, Histoire illustrée des rues de Grenoble ; éd. 1982, réédité par les éditions des régionalismes en 2010 (ISBN 9-782-846-187398)
- Paul Dreyfus, Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rues (page 165) ; éd Glénat. 1992 (ISBN 9782723414340)
Articles connexes
- Histoire de Grenoble
- Notre-Dame (Grenoble)
- Bibliographie sur Grenoble
- Chronologie de Grenoble
- Liste des voies de Grenoble
- Portail Grenoble Métropole
- Portail de la route