Avenue Stéphen-Pichon
L'avenue Stéphen-Pichon[1] est une voie située dans le quartier de la Salpêtrière du 13e arrondissement de Paris, près de la place d'Italie.
13e arrt Avenue Stéphen-Pichon
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Salpêtrière | ||
Début | 15, rue Pinel | ||
Fin | 2, place des Alpes et rue Fagon | ||
Morphologie | |||
Longueur | 200 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1820 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue de Villejuif | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8704 | ||
DGI | 9090 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
L'avenue Stéphen-Pichon est accessible par les lignes à la station Nationale ou à la station Campo-Formio, ainsi que par les lignes de bus RATP 27 57 67.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'homme politique Stephen Pichon (1857-1933) qui fut, entre autres, conseiller municipal de l'arrondissement et ministre des Affaires étrangères de Georges Clemenceau.
Historique
Elle a été ouverte en 1820, sur une partie de l'emplacement du village d'Austerlitz sous le nom de « rue de Villejuif » en raison de la proximité des anciens abattoirs dits de Villejuif[2],[3] et prend son nom actuel le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Depuis [4], au no 1, dans un bâtiment qui fut une laiterie, se trouve le siège du mensuel Le Monde diplomatique. Il jouxte le siège de l'association de lecteurs Les Amis du Monde diplomatique, situé au no 3.
- Le , l'écrivain français Jean Genet, malade d'un cancer, fait une chute dans la nuit dans les toilettes de la chambre 205 du Jack's Hôtel, situé au no 19 de l'avenue, où il résidait depuis le début du mois et meurt au petit matin[5].
- L'école maternelle Stephen-Pichon au no 28.
- La rue longe l'arrière de l'École nationale des arts et métiers dont le site parisien historique est ouvert en 1912 sur le boulevard de l'Hôpital.
- Michel Houellebecq fait deux fois mention de cette avenue qu'habite un artisan croate dans son roman La Carte et le Territoire (2010).
- École maternelle, au no 28.
- Le Jack's Hôtel, au no 19.
Notes et références
- Le nom originel, Stephen Pichon, ne prend pas d'accent : voir « Notice biographique de Stephen Pichon » sur le site du Sénat (www.senat.fr). Mais la Ville de Paris a rajouté un accent, par erreur ou par volonté délibérée. Il est à noter d'ailleurs que les diverses plaques de la rue utilisent indifféremment les deux graphies.
- La partie située du côté des numéros pairs entre la rue Fagon et la rue Pinel marquait alors la limite des abattoirs de Villejuif.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 677.
- Ignacio Ramonet, « Stephen Pichon », Le Monde diplomatique, février 2003.
- Stephen Barber, Jean Genet, Reaktion Books, 2004, 156 p. (ISBN 9781861891785), p. 11-13.
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