Rue de l'Agent-Bailly

La rue de l'Agent-Bailly est une voie située dans le quartier de Rochechouart du 9e arrondissement de Paris.

9e arrt
Rue de l'Agent-Bailly

Photo prise du côté de la Rue Milton
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Rochechouart
Début 13, rue Rodier
Fin 22, rue Milton
Morphologie
Longueur 100 m
Largeur 5,70 m
Historique
Création
Dénomination
Ancien nom Passage Rodier
Géocodification
Ville de Paris 0093
DGI 0090
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue de l'Agent-Bailly est desservie à proximité par la ligne à la station Saint-Georges, ainsi que par la ligne de bus RATP 85.

Origine du nom

Cette voie rend hommage à Charles Bailly, né à Poitiers (Vienne) le , un ancien militaire du 5e régiment du génie de 1892 à 1895, libéré de ses obligations avec le grade de sergent. Il intègre le la préfecture de police en tant que gardien de la paix au 1er arrondissement, et choisit la brigade fluviale en 1900 lors de la création de ce service au commencement de l'Exposition universelle.

Le , vers neuf heures et demie, le gardien de la paix remarque qu'une femme désespérée vient d'enjamber le pont Marie. Il se jette aussitôt à l'eau pour lui porter secours, mais il est à son tour victime des eaux tumultueuses et se noie[1].

Il est inhumé au cimetière de Chilbert dans son pays natal[1].

Historique

La rue fut d'abord une partie de l'impasse de l'École mais avec le prolongement vers 1877 de la première section de la rue sur environ 14 m, cette partie fut renommée « impasse Rodier ». L'impasse Rodier fut rebaptisée « passage Rodier ». Elle débutait rue Rodier, se poursuivait sur environ 60 m (première section) avant de donner sur le côté gauche sur l'impasse de l'École. Le passage se poursuivait en impasse sur environ 14 m. La rue a été prolongée en 1899 sur une longueur de 28 m à partir de l'impasse du passage Rodier pour rejoindre la rue Milton.

Par arrêté du , la voie doit son nom à Charles Gaston Bailly (1871-1901), gardien de la Paix de la brigade fluviale, victime du devoir, qui a tenté de secourir une femme de la noyade et qui s'est noyé lui-même[1].

Notes et références

  1. Conseil municipal de Paris : rapport et documents, partie 2, Paris, Imprimerie municipale de Paris, , p. 142.
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