Rue des Trois-Mages

La rue doit son nom à l’enseigne d’une auberge qui se nommait Les 3 Mages au XIII^e siècle[1]. Son nom peut aussi faire probablement référence aux rois Mages.

La rue débute à l’intersection avec le cours Julien en prolongeant son axe initial qui part de Noailles. Elle gravit la colline Saint-Michel jusqu’à l’intersection avec la rue des Trois-Rois où elle atteint le sommet. Elle se termine place Jean-Jaurès dite La Plaine.

La ligne de tramway   (anciennement tramway 68) du réseau RTM passe en tunnel sous cette rue du début jusqu’à la rue Sibié.

Dans cette rue, au couchant de la plaine Saint-Michel, sur un lieu appelé Mont-Sion, est bâti en 1205 le monastère de l’ordre des Citeaux par Nicole de Roquefort, à l’emplacement d’un hospice pour voyageurs. Ce couvent est détruit en 1361, en vue d’assurer la Ville contre les bandes de pillards. Ces religieuses se replient à l’intérieur des remparts en un lieu, près de l’église Saint-Martin, qui donne le nom à la rue[1].

Elle est classée dans la voirie de Marseille le 28 avril 1855[1].

• N° 1 : le peintre François Maury a habité dans sa jeunesse à ce numéro[2].
• Au début de la rue se trouve l’entrée sud du lycée Thiers. L’autre entrée se situe place du Lycée.

• André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
• Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).

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