Âgisme

L’âgisme regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, de mépris fondées sur l’âge.

Selon le Glossaire du site Stop Discrimination[1] publié par l'Union européenne, l'âgisme est un « préjugé contre une personne ou un groupe en raison de l'âge ».

Selon l'Observatoire de l'âgisme, l'âgisme est pour l'âge ce que le sexisme est au sexe ou ce que le racisme est aux « races ».

Étymologie

Origine du terme

Si le terme âgisme faisait, lors de sa création (en 1969, aux États-Unis, par le gérontologue Robert Butler), surtout référence aux discriminations touchant les personnes âgées ; il est employé aujourd’hui pour toutes les personnes qui en sont victimes quel que soit leur âge. De nombreuses manifestations de l’âgisme touchent en effet les jeunes[2]. Cependant, la culture occidentale valorise des aspects comme la productivité, la force ou la beauté : les sociétés occidentales présentent un fort engouement pour la jeunesse[réf. nécessaire]. Compte tenu du vieillissement de la population occidentale et de l'augmentation de l'espérance de vie, cette valorisation de la jeunesse risque de faire des personnes âgées les principales victimes de l'âgisme (Boudjemadi, 2009, 2010 ; Boudjemadi & Gana, 2009).

Termes liés

  • Ephébiphobie : on emploie le terme « ephébiphobie »[réf. nécessaire] (d'anglais ephebiphobia) lorsqu'on se réfère à la peur irrationnelle éprouvée vis-à-vis des adolescents ainsi que pour désigner un préjugé à l'encontre de ces derniers.
  • Jeunisme : on emploie le terme « jeunisme » pour désigner une préférence pour les plus jeunes fondée seulement sur l'âge, notamment pour le champ du travail et de l'emploi, certains secteurs d'activité favorisent les candidats les plus jeunes dans le but de créer une « image dynamique »[3], phénomène notable à l'encontre des actrices au cinéma[4] ou dans d'autres secteurs d'activité où le physique des femmes dans leur jeunesse est mis en avant en dépit des interdictions de discrimination. Des études ont aussi montré que le phénomène discriminant à l'encontre des femmes est en jeu dans les mœurs, en dépit des désirs et attentes des femmes[5].
  • Gérontophobie : peur ou le rejet des personnes âgées.

Quelques définitions

  • Butler (1978) : « … profond désordre psychosocial caractérisé par des préjugés institutionnalisés, des stéréotypes, et l'établissement d'une distance et/ou d'un évitement vis-à-vis des seniors ».
  • Traxler (1980) : « ensemble d'attitudes, d'actions personnelles ou institutionnelles par lesquelles est subordonnée une personne ou un groupe de personnes en raison de leur âge. Concept comprenant aussi l'assignation de rôles sociaux à des individus sur la seule base de leur âge ».
  • Palmore (1999) : « phénomène social se manifestant au travers de préjugés contre les seniors sous la forme d'attitudes et de stéréotypes positifs et négatifs. Il intervient là où se trouvent à la fois préjugés et discrimination, à la fois stéréotypes et attitudes, et par conséquent à la fois processus cognitifs et affectifs contre ou en faveur d'un groupe d'âge ».
  • Boudjemadi & Gana (2009) : « mécanisme psychosocial engendré par la perception consciente ou non des qualités intrinsèques d'un individu (ou d'un groupe) en lien avec son âge. Le processus qui le sous-tend s'opère de manière implicite et/ou explicite, et s'exprime de manière individuelle ou collective par l'entremise de comportements discriminatoires, de stéréotypes et de préjugés pouvant être positifs mais plus généralement négatifs ».

Exemples

À l'instar de certaines formes de racisme : « les Noirs sont... », de xénophobie : « tous les étrangers sont... » ou de sexisme : « les femmes sont... », « les hommes sont... », l’âgisme repose le plus souvent sur des stéréotypes généralisant et caricaturaux du type : « les vieux sont tous conservateurs... » ; « les jeunes sont tous violents... » ; « les plus de 50 ans sont technophobes... » ; « les jeunes sont inconstants... ».

D’autres types de préjugés peuvent aisément conduire à des formes particulières d’âgisme. Entre autres le « jeunisme », qui estime que les personnes jeunes sont plus aimables et possèdent plus de qualités que les personnes âgées, ou le « gérontocratisme », qui établit comme principe que les personnes âgées sont plus qualifiées que les jeunes pour occuper le pouvoir.

Autre exemple d'Adultisme/Ephébiphobie : le fait de penser que deux personnes d'âges très différents ne puissent être amoureuses l'une de l'autre et/ou vivre ensemble en ménage.

Ségrégation

La ségrégation par l'âge peut être observée dans de nombreux aspects de certaines sociétés[6]. Cette séparation est parfois institutionnalisée, comme dans les écoles, où les enfants sont séparés en fonction des années de scolarité et sont à peu près du même âge, ou dans des résidences réservées à certaines classes d'âge.

Cette séparation par âge qui a lieu dans les établissements scolaires influence la ségrégation qui opère entre les adolescents au sein des groupes de pairs[7]. Des études ont également observé une ségrégation informelle basée sur l'âge chez les adolescents[7],[8].

Plusieurs types de ségrégations basées sur l'âge se distinguent : ségrégation institutionnelle, ségrégation spatiale et ségrégation culturelle[9].

La ségrégation basée sur l'âge et institutionnelle concerne principalement les écoles, où les enfants sont placés en fonction de leur âge, et l'emploi où les adultes passent une grande partie de leur temps sans côtoyer d'enfants ou de personnes âgées. Les différents âges de la vie font également l'objet de politiques différentes[9].

La ségrégation spatiale est définie comme l'occupation différente des espaces selon l'âge. Selon Philippe Ariès, la vie urbaine étant organisée autour des transports et de la communication, des « îlots » se distinguent, certains étant ceux vers lesquels migrent les enfants et d'autres étant ceux vers lesquels migrent les adultes, les différentes classes d'âge ne fréquentant pas les mêmes endroits[9].

La ségrégation culturelle rassemble les séparations opérées par un biais institutionnel et spatial. Elle peut se retrouver dans le langage, mais aussi les habitudes alimentaires, vestimentaires, musicales et tout ce qui peut être désigné sous le terme de culture jeune[9].

L’âgisme aujourd'hui

Âgisme numérique

À l’ère où les médias numériques prennent beaucoup d’importance, plusieurs présupposés et préjugés touchent les personnes âgées et leur rapport aux médias. Par exemple, elles constitueraient un groupe homogène ayant de faibles capacités d’apprentissage dans le domaine numérique, contrairement aux jeunes adultes[10], et elles auraient peu de choses à enseigner aux plus jeunes en termes de communication et de médias[11]. Elles sont en quelque sorte perçues comme n’ayant pas été en contact avec les nouveaux médias auparavant et « immigrant » dans ce contexte médiatique (ordinateurs, téléphones cellulaires, tablettes, Internet, médias sociaux, etc.)[12]. Leur exclusion fréquente, notamment des recherches sur les médias[13], et les présupposés à leur endroit participent de ce qui est appelé la fracture numérique, qui désigne les inégalités dans l’accès et les usages des technologies numériques[14], ou encore l'« âgisme numérique », terme récent amené par Kim Sawchuk.

L'âgisme comme forme d'exclusion sociale

Au Québec, le contexte actuel en est un de désinvestissement de l'état dans les programmes sociaux conjugué à un préjugé défavorable envers les aînés perçus comme fardeau social. L'exclusion sociale, définie par le champ des relations de pouvoir où se déterminent la place qu'on occupe dans la société, les rôles sociaux et la perception positive ou négative de certains segments de la population, opère à travers les valeurs, représentations, pratiques, politiques, structures et institutions sociales. Le regard de l'autre (tant à travers les représentations sociales que les relations interindividuelles), les milieux de vie et les politiques participent notamment de l'exclusion des aînés. Par exemple, un État qui investit dans les catégories sociales dites « rentables » au détriment d'autres contribue à exclure des segments de la population[15].

Parmi les manifestations les plus inquiétantes de l’âgisme contemporain : les discriminations dans le domaine de l’emploi (trentenaires jugés « trop jeunes » ; quadragénaires jugés « trop vieux ») ; de l’accès à la formation continue (plus difficile dès la quarantaine) ; de l'accès à la formation professionnelle en apprentissage ; de l’accès à certaines aides (une personne handicapée de plus de 60 ans disposera de moins d’aides qu’une personne handicapée de moins de 60 ans) ou à certains soins (par exemple : temps d’attente aux urgences beaucoup plus long pour les personnes très âgées ; certains services hospitaliers refusant même parfois des personnes malades à cause de leur âge). Remarque : Cette définition a été élaborée par l'équipe de l'Observatoire de l'âgisme[16], qui en autorise la publication sous licence GNU de documentation libre.

Plusieurs associations et groupes activistes luttent aujourd'hui pour contrer les préjugés et les discriminations envers les personnes âgées.

L'âgisme et le féminisme

L’âgisme est une problématique qui va de pair avec le féminisme, puisqu’ils traitent tous les deux de questions identitaires en lien avec l’image du corps, qui est construite selon les normes sociales propres à chaque culture[17]. Par exemple, la culture occidentale favorise la productivité, le pouvoir et la beauté, tout en maintenant l’idéalisme de jeunesse éternelle. En ce qui a trait au féminisme, l’image est transposée sur le corps féminin, alors qu’en ce qui concerne l’âgisme, l’image est projetée sur le corps vieillissant[17]. Toutefois, le féminisme n’adresse pas l’âgisme en fonction des personnes vieillissantes ni des relations de pouvoir qui y sont rattachées ; le mouvement féministe se concentre davantage sur les problématiques actuelles entourant l’âge des jeunes adultes, femmes et filles[18].

En suscitant peu de débats et de discussions sur l’oppression qui découle du vieillissement, certaines féministes renforcent l'âgisme[18]. Par exemple, l’âge consistant un axe d’inégalité en ce qui a trait aux relations de pouvoir, une femme de race blanche peut bénéficier de son inégalité avec une femme d’une minorité ethnique et raciale tout autant qu’une jeune femme peut profiter de la désexualisation d’une femme plus âgée[19].

  • Toutefois, avec le développement des études culturelles sur le vieillissement, plusieurs chercheuses féministes s'intéressent aux femmes âgées dans la culture populaire, notamment dans des domaines comme la musique, habituellement associés à la jeunesse (i.e. le traitement différentiel des musiciennes et musiciens, l'expérience des spectatrices plus âgées)[20]. Le Centre for Women, Ageing and Media a rédigé un manifeste à ce sujet et a participé à plusieurs consultations au Royaume-Uni[21],[22],[23]. Le manifeste demande par exemple la reconnaissance tant par les médias que les secteurs publics de l'âgisme que subissent les femmes âgées, de s'éloigner d'une perspective consumériste du vieillissement des femmes, d'adopter une perspective intersectionnelle et intergénérationnelle, d'écouter la parole des principales concernées et de leur donner plus de visibilité dans les médias[24]. Au Québec, la question de l'âgisme et du féminisme a été discutée dans le cadre des États généraux de l'action et l'analyse féministes, ce qui signale l'amorce d'une réflexion dans le but d'éviter de reproduire les rapports de pouvoir entre femmes[25].

Alors que le vieillissement fait partie de l'ordre naturel de la vie, l'âgisme incite les gens à nier leur âge et les discriminations qui y sont liées pour en éviter les conséquences, telles que la perte de son statut et d'opportunités d'emplois[26]. L'action même de ne pas reconnaître l'existence de l'âgisme est une forme de rejet du vieillissement de l'être humain[26]. L’image d’une femme âgée est ainsi perçue de façon négative, puisqu’elle n’a plus l’autorité d’être séduisante ni dominante dû à ses facultés affaiblies de reproduction[17]. En d'autres mots, l'idéologie de l'âgisme s'exprime par le fait qu'une femme âgée est asexuée, et peut même être considérée jusqu'à antisexuel[27]. Plus les femmes gagnent en âge, moins elles sont perçues comme des êtres sexuels et moins elles se sentent désirées ; en effet, la contemplation des hommes à leur égard tend à disparaître et les jeunes femmes semblent les rejeter[28]. Par conséquent, selon des témoignages de la gent masculine, il y aurait un lien entre le pouvoir d’attraction des femmes et leur capacité de reproduire, alors que les hommes sont plus attirés par les femmes lorsqu’elles sont à leur apogée de leur capacité à se reproduire[17]. L'attractivité de la femme est ainsi déterminée par le regard de l'autre, obéissant à la contemplation de la jeunesse[28]. Cette contemplation discriminatoire objectifie une personne par son statut, alors que son apparence justifie son importance au sein d'une communauté, d'une industrie ou d'une institution[28]. Ainsi, pour conserver son statut, la femme se voit forcée de maintenir une apparence jeune sous la pression des médias qui confondent le physique d’une femme avec son pouvoir.

Dans les médias, le corps féminin vieillissant suscite plusieurs débats controversés quant au rôle qu'il occupe dans la société et dans la fiction. En 2015, le magazine Châtelaine a publié un numéro qui réunit des personnalités publiques, femmes de tous âges, pour discuter de la question. Elles discutent de la spécificité de l'articulation entre vieillesse et féminité, notamment des impératifs liés de beauté et de jeunesse considérés « normaux » et renforcés par une industrie du rajeunissement. Dans leur métier (télévision, musique, etc.), elles parlent des pressions subies et de la perception (i.e. commentaires) des autres qui incitent à modifier son corps pour avoir l'air jeune. En même temps, elles parlent aussi de leur perception subjective de « se sentir » vieille ou non, peu importe leur âge[29]. Dans l’industrie du cinéma, l’âgisme est un terme d’actualité alors que la société est davantage obligeante envers les hommes âgés que les femmes[17]. Prenons par exemple Brad Pitt, George Clooney et Pierce Brosnan que l’on retrouve fréquemment sur les grands écrans dans des productions cinématographiques récentes ; même si ces 3 acteurs sont âgés d’au moins 50 ans, ce n’est pas pour autant qu’ils ont moins de contrats[17]. Au contraire, l’homme a davantage de pouvoir lorsqu’il gagne en âge, alors que l’image projetée d’un homme vieillissant reflète la dominance patriarcale[17]. Selon le rapport Investigation of female characters in popular films across 11 countries mené par l’Institut Geena Davis, une femme pour 2,24 hommes est apparue à la télévision sous tous rôles confondus entre le et le [30]. Cette statistique prouve que les femmes en général sont moins bien représentées au cinéma que les hommes, d’autant plus qu’elles sont payées 2 fois et demi moins cher que leurs collègues masculins[30]. De surcroît, le vieillissement des femmes n’aide pas à leur cause puisqu’elles sont considérées comme datées, expirées et repoussantes ; de ce fait, beaucoup moins de rôles de femmes de pouvoir leur sont attribuées[17]. Un contre-exemple serait celui de la sélection de Monica Bellucci, une actrice italienne de 50 ans, pour incarner la James Bond girl dans le 24e film d’aventure de James Bond intitulé Spectre (film, 2015), dont la date de sortie est prévu pour 2015. Avant Monica Bellucci, aucune actrice de plus de 39 ans avait campé le rôle de la James Bond girl (Willis). Surnommée la Bellissima, il faut toutefois noter que Bellucci a suscité des débats controversés, plus positifs que négatifs, dans les médias quant à son âge[31]. De surcroît, Monica Bellucci était elle-même surprise d’avoir été choisie pour le rôle à son âge ; ainsi admettre d’être trop âgée pour un rôle relève de l’acceptation de la perte de privilège dans un groupe, tel l’industrie du cinéma[32]. Pour contrer cette tendance, il est important d’évaluer ce que « être vieille » signifie réellement afin de critiquer les standards d’acceptation en ce qui concerne l’apparence, l’esthétisme et la beauté[17].

Législation

Certains pays ont adopté des dispositions législatives anti-discriminatoires contre l'âgisme.

  • En Belgique : la loi du « tendant à lutter contre la discrimination » punit la discrimination d'âge lorsque : « une différence de traitement qui manque de justification objective et raisonnable est directement fondée sur....l'âge ». La discrimination est interdite lorsqu'elle porte atteinte à l'égalité devant : la fourniture ou l'offre d'un bien ou d'un service ; les conditions liés au marché du travail et de l'emploi ; la nomination ou la promotion d'un fonctionnaire ; ou encore devant l'accès ou la participation dans une « activité économique, sociale, culturelle ou politique accessible au public » (Art.2, §4) ; « Est puni d'emprisonnement et/ou d'une amende le fait d'inciter à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe en raison... de l'âge » (Art. 6)[33].
  • Au Canada : l'article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés prévoit la discrimination fondée sur l'âge[34]. La Charte canadienne ne concerne que la discrimination étatique; pour la discrimination entre individus ou entre une personne morale et un individu, il faut plutôt se référer à la législation provinciale.
    • Au Québec, la discrimination fondée sur l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi est l'un des motifs de discrimination prévus à l'article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne.[35]. Sauf dans la mesure prévue par la loi signifie que la loi peut créer des limites légales d'âge, comme l'âge de 18 ans pour voter.
  • En France : les articles 225-1 à 225-4 du Code pénal décrivent avec détails la pénalisation de l'âgisme lorsqu'il s'agit d'une discrimination d'âge liée : à la consommation d'un bien ou service ; à l'exercice d'une activité économique ; ou au marché du travail et du stage ; sauf dans les cas prévus dans l'article 225-3[36].
  • Union européenne : la citoyenneté européenne confère le droit à la protection contre la discrimination en raison de l'âge[3]. Ainsi, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne stipule dans son Article 21-1 que : « Est interdite toute discrimination fondée notamment sur (...) l'âge »[37],[38].
  • Aux États-Unis : dans la législation de treize États et du District de Columbia, l'âge est défini comme une motivation spécifique pour les crimes haineux[39],[40],[41]. Il est également interdit de demander l'âge d'une personne sur son CV (« Résumé ») ou lors d'un entretien d'embauche. Cet âge ne sera connu qu'une fois la personne effectivement embauchée, mais cette fois-ci pour des raisons administratives.

Bibliographie

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Notes et références

  1. (en) Site de Stop Discrimination (lien mort).
  2. (en) Caritas, Europe’s Youth : between hope and despair, (lire en ligne)
  3. (en) http://www.stop-discrimination.info/6423.0.html?&no_cache=1&mc_glossary%5Bcategories%5D=1.
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  5. « Selon l’Insee, les femmes préfèrent les hommes jeunes », sur actu.fr, (consulté le )
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  33. (fr) Loi du 25 février 2003 contre la discrimination (Belgique).
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  35. Charte des droits et libertés de la personne, RLRQ c C-12, art 10, <https://canlii.ca/t/19cq#art10>, consulté le 2022-08-07
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  37. (fr) Charte des droits fondamentaux#Article II-21: Non-discrimination.
  38. (fr) [PDF] http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf.
  39. La Californie, la Floride, l'Iowa, le Hawaï, le Kansas, la Louisiane, le Maine, le Minnesota, le Nebraska, le Nouveau-Mexique, l'État de New York et le Vermont.
  40. (en) [PDF] Anti-Defamation League State Hate Crime Statutory Provisions (2005) (Voir page 1, section « Other », note 2) Recherché le 21 mai 2009.
  41. (en) [PDF] Everyday Fears - A Survey of Violent Hate Crimes in Europe and North America McClintock, Michael (Voir pages 84 et 122, Appendice 10, « Others », note 2) Recherché le 21 mai 2009.

Annexes

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