Sœurs de l'instruction chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois
Les Sœurs de l'instruction chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit diocésain. Elles sont en fédération avec quatre autres communautés depuis l'an 2000.
Sœurs de l'instruction chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois | |
In Te Confido | |
Ordre religieux | |
---|---|
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | enseignement et soins des malades |
Structure et histoire | |
Fondation | 8 novembre 1820 Beignon |
Fondateur | Gabriel Deshayes |
Patron | François d'Assise |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
Le , Gabriel Deshayes ouvre une école à Beignon avec l'aide de Michelle Guillaume, cette dernière est bientôt rejointe par Marie-Jeanne Crosnier, d'autres jeunes filles suivent. Le , les six premières du groupe prononcent leurs vœux. Le , deux sœurs sont envoyées à Torfou à la demande de l'abbé Charles Foyer pour s'occuper de l'école, une scission donnera naissance aux sœurs de Sainte Marie de Torfou.
L’évêque de Nantes, Mgr de Guerines veut organiser l’enseignement primaire pour filles dans le diocèse, il désire s'appuyer sur les Sœurs de l'instruction chrétienne et qu'elles aient leur siège dans le diocèse. Dans ce but, le Père Deshayes achète en 1828 l’abbaye Saint-Gildas-des-Bois qui devient la maison-mère des religieuses[1].
En 1833, Deshayes, qui est supérieur général des montfortains et supérieur ecclésiastique des Filles de la Sagesse, demande à Mgr de Guerines de trouver un remplaçant pour les sœurs de l’instruction chrétienne, l'évêque choisit Guillaume Angebault, un de ses vicaires généraux[2]. Le père Deshayes crée par la suite dans la congrégation une branche hospitalière. Pendant longtemps, le recrutement des religieuses se limite aux zones rurales de l'est de la France et leur apostolat sur le territoire du diocèse de Vannes, elles sont autorisées par ordonnance royale du [3].
Le , à la demande de l'abbé Louis-Antoine Ormières, trois religieuses de l'instruction chrétienne partent pour Quillan pour se charger de l'école paroissiale, cette communauté devient autonome par décret du sous le nom de sœurs de l'Ange Gardien.
Après les lois françaises anticongrégationistes l'institut s'établit en Angleterre et admet des religieuses britanniques, irlandaises et polonaises. La première mission étrangère est ouverte en Haute-Volta en 1958.
Fédération Chemin d'Emmaüs
Le , Rome approuve les statuts de la fédération "Chemin d’Emmaüs" qui regroupe quatre instituts[4] :
- Les sœurs de Saint-Gildas.
- Les Sœurs de la Providence de Saint André de Peltre
- Les sœurs de la Providence de Ruillé-sur-Loir.
- Les sœurs de la Providence de Sées qui décide en 2015 de fusionner avec la Providence de Ruillé-sur-Loir.
Activités et diffusion
Les religieuses se consacrent à l'éducation des jeunes et aux soins des personnes âgées et malades.
Elles sont présentes en :
- Europe : France, Irlande, Royaume-Uni
- Afrique : Burkina Faso, Ghana.
- Amérique : Mexique.
La maison-mère est à Nantes
En 2015 la congrégation comptait 448 religieuses dans 55 maisons.
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore dell'istruzione cristiana di Saint-Gildas » (voir la liste des auteurs).
- « Instruction chrétienne de Saint-Gildas-des-Bois » (consulté le )
- « Fondateurs » (consulté le )
- Encyclopédie théologique, vol. 38, , p. 752
- « La Fédération » (consulté le )
- Portail du catholicisme
- Portail de l’éducation
- Portail du Morbihan