Saint-Ébremond-de-Bonfossé
Saint-Ébremond-de-Bonfossé est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 727 habitants[Note 1].
Saint-Ébremond-de-Bonfossé | |
L'église Saint-Ébremond. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Commune | Canisy |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Gérard Duval 2017-2020 |
Code postal | 50750 |
Code commune | 50465 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Ébremondais |
Population | 727 hab. (2018) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 00″ nord, 1° 08′ 58″ ouest |
Altitude | Min. 12 m Max. 115 m |
Superficie | 11,90 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Lô-2 |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Canisy |
Localisation | |
Le , Canisy se constitue en commune nouvelle avec Saint-Ébremond-de-Bonfossé et opte pour le statut de commune déléguée.
Géographie
La commune est en Pays saint-lois, au centre du département de la Manche, et est rattachée au canton de Canisy et à l'arrondissement de Saint-Lô (préfecture de la Manche). Son bourg est à 2,5 km à l'est de Canisy, à 8 km au sud-ouest de Saint-Lô et à 10 km à l'ouest de Condé-sur-Vire[1].
Saint-Ébremond-de-Bonfossé est dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire au nord-est. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal : la Joigne qui marque la limite au nord, le Coquillot qui draine le centre, et l'Hain qui fait fonction de limite à l'est.
Sa superficie est de 11,90 km2 et son altitude varie de 12 mètres, au confluent de la Vire et de la Joigne, à 115 mètres à proximité du lieu-dit le Hamel Féron, à l'ouest du territoire. La commune est bocagère.
Par sa position au centre du département, la commune est sous le climat moyen de la Manche. La moyenne annuelle pluviométrique avoisine les 1 000 mm[2].
La commune est structurée en plusieurs hameaux[3] : Saint-Ébremond-de-Bonfossé (le bourg), les Forges, le Buhot, la Rocquerie, les Landes, Coqueret, le Colombier, la Souhardière, le Balnaisage, Yvrande Haute, Yvrande Basse, la Chatellerie, la Drourie, la Retorie, les Vaux de Vire, la Boutrairie, la Masure, Plains, la Grenotière, le Chêne, Ricquebourg, le Val, la Carrière, la Sardière, les Vierges, le Buisson, la Vimonderie, la Maugerie, Hamel Félon, la Canerie, la Percherie, la Vauterie, les Fieffes, Château de la Motte, le Bois, les Trois Cailloux.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme S. Ebremondus en 1056[6].
La paroisse était dédiée à Ébremond, ermite des VIIe et VIIIe siècles originaire de Bayeux, abbé de Montmerrei, parent d'Évroult d'Ouche[7].
Bonfossé signifierait simplement « bon fossé », décrivant la qualité d'une fortification[8].
Politique et administration
Liste des maires
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14],[Note 2].
En 2018, la commune comptait 727 habitants, en diminution de −3,96 % par rapport à 2013 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %). Saint-Ébremond-de-Bonfossé a compté jusqu'à 933 habitants en 1806.
Activités et manifestations
- Fête patronale le .
- Animations et feux d'artifice lors de la fête nationale, le .
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Ébremond en appareil en arête-de-poisson, portail du XIIIe siècle, chœur du XIVe. Elle abrite un autel avec boiseries du XVIIIe, des fonts baptismaux du XIVe, trois bas-reliefs du XVe et un aigle-lutrin du XVIIe classés à titre d'objets aux Monuments historiques[17], ainsi qu'un retable en pierre du début du XVIe.
- Château de la Motte XIXe siècle, construit sur l'emplacement d'un somptueux château gothique flamboyant.
- Presbytère en schiste XVIIIe siècle, avec plafond gothique flamboyant provenant de la Motte, classé à titre d'objet aux Monuments historiques[18].
- Manoir de Cotanville 1578 : cheminée sculptée.
Personnalités liées à la commune
- Fernand Leredde, éleveur de chevaux de sport anglo-normands installé à Saint-Ébremond, découvreur de Jalisco B, étalon chef de race, puis de son fils Papillon Rouge (champion de France en 1993), de Rochet Rouge (médaillé de bronze aux jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et champion d'Europe en 1999). Fernand Leredde est également le créateur du Normandie Horse Show à Saint-Lô.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
- « Géoportail », sur geoportail.fr (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- « Nominis- Saint Ebremond » (consulté le ).
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 220.
- « Ouest-france.fr - Mairie de Saint-Ébremond » (consulté le ).
- « Le maire, Eugène Fontaine, ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Gérard Duval est élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Ebremond-de-Bonfossé (50750) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Œuvres mobilières à Saint-Ébremond-de-Bonfossé », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Poutres, solives, entrevous », notice no PM50000959, base Palissy, ministère français de la Culture.
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