Saint-Étienne-la-Varenne
Saint-Étienne-la-Varenne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie) et Varenne.
Saint-Étienne-la-Varenne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône Beaujolais |
Maire Mandat |
Daniel Basset 2020-2026 |
Code postal | 69460 |
Code commune | 69198 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois, Stéphanoises |
Population municipale |
756 hab. (2019 ) |
Densité | 109 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 04′ 39″ nord, 4° 37′ 53″ est |
Altitude | Min. 278 m Max. 620 m |
Superficie | 6,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Étienne-des-Oullières (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintetiennelavarenne.fr/ |
Géographie
La commune de Saint-Étienne-la-Varenne est située au cœur du Beaujolais, à égale distance de Belleville et Villefranche-sur-Saône. Elle se trouve à environ 50 kilomètres au nord de Lyon et à la même distance au sud de Mâcon. Son bourg, situé sur une colline, offre une vue sur toute la plaine de la Saône et les villages du Beaujolais comme Saint-Étienne-des-Oullières. Par beau temps, il est même possible de voir le mont Blanc et la chaîne des Alpes.
Communes limitrophes
Quincié-en-Beaujolais | Odenas | |||
N | Saint-Étienne-des-Oullières | |||
O Saint-Étienne-la-Varenne E | ||||
S | ||||
Le Perréon |
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-la-Varenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 8 898 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,6 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Varenne puisque avant saint etienne la varenne et Saint Etienne des Oullières ne faisait qu'un et même village[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 756 habitants[Note 2], en augmentation de 3,99 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château des Tours
Composé d'une tour carrée et d'une tour ronde sarrazine, le château des Tours date du XIVème siècle. De 1331 à 1374, Guichard VI le Grand, seigneur et baron du Beaujolais, est son premier propriétaire connu. Huit propriétaires se transmettront ce patrimoine jusqu'à nos jours. Depuis 1986 le château et son domaine viticole de 70 ha au cœur du Cru Brouilly font partie des propriétés de la famille Richard, comme le château de Corcelles-en-Beaujolais.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Étienne-la-Varenne bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[15].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-des-Oullières », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Portail des communes de France
- Portail du département du Rhône