Saint-André-de-Cruzières
Saint-André-de-Cruzières est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.
Saint-André-de-Cruzières | |||||
Vue du village avec l'église au second plan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Jean-Manuel Garrido 2020-2026 |
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Code postal | 07460 | ||||
Code commune | 07211 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
461 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 18′ 56″ nord, 4° 13′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 152 m Max. 431 m |
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Superficie | 19,81 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Ce village se situe au sud-est du département de l’Ardèche, et à quelques kilomètres du département du Gard, au sein du pays des Cruzières.
Lieux-dits, hameaux et écarts
• Chadouillet(anciennement écrit Chadouiller) • Pierregras • Lacroix • Chazelles • Pichegru
Communes limitrophes
Saint-Paul-le-Jeune | Berrias-et-Casteljau | Bessas | ||
N | ||||
O Saint-André-de-Cruzières E | ||||
S | ||||
Courry | Saint-Brès | Saint-Sauveur-de-Cruzières |
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Cruzières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,9 %), cultures permanentes (26,8 %), forêts (18,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Construit sur le versant sud de la vallée de la Claysse, Saint-André-de-Cruzières se situe à la limite des départements de l'Ardèche et du Gard.
Sur les hauteurs du village, se trouve le château de Castelas, bâti au XIIe siècle. Ce château servit de quartier général au marquis de Saillans en 1792, lors du troisième rassemblement antirévolutionnaire qui eut lieu à quelques kilomètres sur la plaine de Jalès. Entre 1992 et 1996, ce château abrita le Musée international du facteur, qui se trouve aujourd'hui à Largentière.
L'église a été remaniée à plusieurs reprises, seuls subsistent le grand porche de style roman provençal, l'abside et les absidioles d'origine. À noter la grande variété de motifs des voussures du portail : dents d'engrenage, feuilles d'acanthe, boutons de rose, rais de cœur et d'oves. A voir également, l'un des chapiteaux d'origine orné de l'aigle du Saint-Empire romain germanique sur l'une des colonnettes soutenant les voussures intérieures du portail. --
La filature de Chadouillet. Construite entre 1873 et 1875, elle est créée par Odilon Dumas, qui est aussi maire de Saint André. Son fils Jean Théodore Ulysse prend sa suite, à la filature comme à la mairie. La filature est construite sur le même modèle que la plupart des filatures du Bas Vivarais. La filature emploie essentiellement des jeunes filles qui vivent en famille et rentrent chez elles le soir. Il y a de 45 à 62 fileuses entre 1881 et 1896.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 461 habitants[Note 2], en diminution de 2,74 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Maurice Grimaud (1913-2009), préfet de police de Paris pendant mai 68.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Saint-André-de-Cruzières sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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