Saint-André-de-Lidon

Saint-André-de-Lidon est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-André-de-Lidon

Église Saint-André.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Alain Puyon
2020-2026
Code postal 17260
Code commune 17310
Démographie
Gentilé Saint-Androns, Lidonnais
Population
municipale
1 119 hab. (2019 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 58″ nord, 0° 44′ 55″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 51 m
Superficie 23,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-de-Lidon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-de-Lidon
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-André-de-Lidon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-André-de-Lidon

    Ses habitants sont appelés les Saint-Androns ou Lidonnais et les Saint-Andronnes ou Lidonnaises[1].

    Géographie

    La commune de Saint-André-de-Lidon se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Localisation et accès

    Saint-André-de-Lidon est un petit village de la Saintonge viticole.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-André-de-Lidon
    Thaims Montpellier-de-Médillan Rioux
    Grézac Cravans
    Cozes Épargnes Gémozac,
    Virollet

    Hydrographie

    Saint-André-de-Lidon est traversé par la Seudre.

    Végétation

    C'est un territoire principalement couvert de :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-Lidon est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), forêts (22 %), cultures permanentes (10,8 %), zones urbanisées (2,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    De l'oïl saint, suivi de l'anthroponyme Andreas[9]. Ceci correspond au patronage de la paroisse du bourg primitif qui portait certainement le nom de Lidon, signifiant "habitat au bord de l'eau"[réf. nécessaire].

    Histoire

    Le village de Lidon fut certainement l'agglomération primitive. Ce n'est que bien plus tard qu'une autre agglomération se forma, peut-être pour éviter l'humidité du marais, sur un petit éperon rocheux qui domine le cours de la Seudre. Le nom de Saint-André est postérieur au VIIe siècle (relatif à l'évangélisation du pays).

    Sous la Révolution, la commune portait le nom de L’Union de Lidon.

    Administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 Jean-Claude Courpron    
    2001 en cours Alain Puyon   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2019, la commune comptait 1 119 habitants[Note 2], en augmentation de 6,67 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2251 2351 1151 3281 3801 3761 3911 4021 355
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3931 4111 3441 2221 2391 1691 2071 2731 184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2251 1931 1661 009996958973937908
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8547737897958108468889061 049
    2018 2019 - - - - - - -
    1 1061 119-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnages célèbres

    • Paul-Marie Tonnellier (1886-1977), dit le Chanoine Tonnellier fut le curé de Saint-André-de-Lidon pendant plus de 51 ans. Il était un historien et écrivain réputé pour ses études de la pierre et des églises romanes de Saintonge. Il nous lègue l'histoire de Saint-André-de-Lidon et une partie inédite de l'histoire de France, en un volume de 500 pages imprimé par la commune en 1988. Cet ouvrage est disponible à la mairie.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-André

    L'église Saint-André.

    Cet édifice date du XIIIe siècle, et il n'en reste que la chapelle méridionale. Elle fut ruinée pendant les guerres de religion au XVIe siècle. La nef et le chœur furent reconstruits plus tard. Son architecture témoigne du premier gothique saintongeais. Cette chapelle possède une crypte ossuaire, dont la voûte fut détruite lors des guerres de religion. Sa particularité est d'être semi-enterrée car le rocher, très difficile à creuser, fut rencontré très tôt lors du creusement du sol. La façade de la chapelle fut certainement munie de son petit clocher-arcade, lors de la disparition du clocher. Elle a été classée monument historique en 1943.

    Le musée d'Hier et d'Avant-Hier

    Ce musée recueille et met en valeur les différentes collections et vestiges qui ont marqué la commune. Il est ouvert les jours fériés et sur demande par téléphone.

    Articles connexes

    Références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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