Saint-Broingt-le-Bois
Saint-Broingt-le-Bois est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Saint-Broingt-le-Bois | |||||
Carte postale du village vers 1907. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Savoir-Faire | ||||
Maire Mandat |
Jeremy Busolini 2020-2026 |
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Code postal | 52190 | ||||
Code commune | 52445 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
69 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 01″ nord, 5° 25′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 372 m |
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Superficie | 4,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Langres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chalindrey | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Urbanisme
Typologie
Saint-Broingt-le-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,7 %), forêts (27,6 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Saint-Broingt-le-Bois doit son nom à Bénigne, évangélisateur de la région: Broingt est ainsi le résultat de la contraction et de la déformation de Bénigne[8].
Histoire
Cartes de Cassini
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Saint-Broingt, qui s'écrit Saint-Broing, est une paroisse située sur la rive droite du ruisseau La Flasse. Deux moulins à eau aujourd'hui disparus fonctionnaient sur ce ruisseau.
À cette époque, le village était beaucoup plus peuplé qu'aujourd'hui 250 habitants contre 70 actuellement.
La Carte de Cassini ci-contre montre que La Resaigne prend sa source à
Chalindrey et se dirige vers le sud pour se jeter dans Le Salon à Coublanc après avoir travaversé les villages du Pailly, Violot, Rivières-le-Bois, Grandchamp et Maâtz. Cinq moulins à eau symbolisés par une roue dentée sont représentés sur la rivière, tous sur son cours supérieur. Sur la rive droite , le ruisseau La Flasse traverse la village de Saint-Broingt-le-Bois pour se jeter dans la Resaigne. Deux moulins à eau fonctionnaient à cette époque dans ce village. |
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 69 habitants[Note 3], en diminution de 8 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
C'est la commune de Haute-Marne avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 33,9 % (42 personnes pour une population totale de 124 habitants). Ce taux s'explique par la présence de la maison familiale rurale.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Un ancien château sert maintenant depuis plus d'un demi-siècle de Maison Familiale et Rurale qui est un centre de formation par alternance de la 4e au bac professionnel. Deux filières de formation sont présentes :
- la production agricole avec un BAC Pro CGEA, le titre de Technicien Agricole (Niveau IV) ;
- les services à la personne : Bac Pro SAPAT, VAE DEAVS DEAMP...
Le bâtiment et ses jardins sont ouverts à la location hors périodes scolaires.
Les calvaires du village
- Calvaire
- Calvaire
- Calvaire de l'église
Personnalités liées à la commune
- Jean Robinet, écrivain paysan.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Robinet, Ferveurs rustiques, Metz, Éd. Serpenoise, , 299 p. (ISBN 2-901647-48-0, lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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