Saint-Euphraise-et-Clairizet
Saint-Euphraise-et-Clairizet est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Saint-Euphraise-et-Clairizet | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Arnaud 2020-2026 |
Code postal | 51390 |
Code commune | 51479 |
Démographie | |
Population municipale |
242 hab. (2019 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 47″ nord, 3° 53′ 14″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 235 m |
Superficie | 4,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fismes-Montagne de Reims |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Saint-Euphraise-et-Clairizet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), forêts (18,8 %), cultures permanentes (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones urbanisées (5,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement nommée Ardrecours[8].
Histoire
- Remise de prix devant la mairie en 1913.
- Café au début du XXe siècle.
En 1917, l'Hôpital d’origine d’étapes (HOE) de Bouleuse, structure d’évacuation théoriquement mobile, de taille très variable, était une école de médecine et de chirurgie de guerre. Cette école devint un centre réputé d'instruction et de perfectionnement pour tous les médecins et les chirurgiens. Il prit le nom de Bouleuse bien que situé entre Aubilly et Sainte-Euphraise, en lisière du bois de Béneuil. Cela est dû au rôle de carrefour ferroviaire de la gare de Bouleuse qui recevait des convois à partir de Fismes, de Reims par Jouy et Pargny-les-Reims et surtout de Dormans/Épernay[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 3], en augmentation de 6,14 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Monographie sur René Leriche, parue dans Histoire des sciences médicales, tome XXXVIII n°3, 2004, en ligne sur le site de la BIU Santé, Paris-Descartes, par Alain Ségal, Jean-Jacques Ferrandis, Guy Pallardy et Marc Neuville
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1877, p183.
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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