Saint-Ferjeux (Besançon)

Saint-Ferjeux est un quartier de Besançon situé à l'ouest de la ville.

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Saint-Ferjeux

La basilique Saint-Ferjeux.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Ville Besançon
Canton Besançon-6
Démographie
Population 6 460 hab. (2014)
Fonctions urbaines Résidences traditionnelles
Étapes d’urbanisation XVe siècle
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 59″ nord, 5° 59′ 25″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 270 m
Site(s) touristique(s) Basilique Saint-Ferjeux
Micropolis
Transport
Tramway TRAMT1 T2 
Bus BUSL4 7 10 84 

lignes 51  à 58 , Ginko Diabolo D2 D6 D10 

Localisation

Localisation du quartier (en surbrillance) dans la commune de Besançon.
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ferjeux

    Géographie

    Situation

    Le quartier de Saint-Ferjeux est situé au centre-ouest de Besançon, et il fait partie du canton de Besançon-6. Saint-Ferjeux est limitrophe des quartiers de Velotte au nord-ouest, de La Butte au nord-ouest, de Planoise au sud-est, des Tilleroyes au nord et de Montrapon au nord-est. Le quartier est également traversé par la rue de Dole, axe essentiel de la ville.

    Transports

    C'est la compagnie de bus Ginko qui gère le transport de la ville et les lignes T1 T2 L4 7 10 51 52 53 54 55 56 57 58 84  et Ginko Diabolo D2 D6 D10  desservent le quartier.

    Secteurs

    Histoire

    An 180 : saint Ferjeux et saint Ferréol, deux frères chrétiens ont été envoyés en mission pour évangéliser Besançon et sa région. Ils s'installèrent dans une grotte du quartier de Saint-Ferjeux. Pendant une trentaine d'années, les deux jeunes frères vont s'employer à répandre le christianisme à Vesontio. En 212, ils sont arrêtés et torturés sur ordre du gouverneur de la province, Claude qui les punit probablement à la suite du baptême de son épouse, orchestré par les deux frères. Le , ils meurent la tête tranchée sans avoir renié leur foi, puis leur corps est déposé dans la grotte qui fut jadis leur demeure. Depuis cette date, saint Ferjeux et saint Ferréol sont devenus des symboles du christianisme.

    Entre 260 et 296, Vesontio est plusieurs fois envahie et pillée par des Barbares venus du Rhin, une grande partie de la population décide de fuir, le sanctuaire des deux martyrs est abandonné. En 355, la ville est presque entièrement dévastée, mais arrive à renaître de ses cendres. En 370, un officier chrétien chassant dans la campagne de Vesontio est amené pendant sa Chase à redécouvrir la grotte, et les cercueils des martyrs sont transférés à l'église Saint-Jean. La même année, l'évêque Aignan entreprend la construction d'une chapelle au-dessus de la grotte ; l'édifice fut terminé par son successeur, Sylvestre qui fait ramener les dépouilles des martyrs. La voie qui relie la chapelle à la ville est nommée « Chemin des Saints ». Afin de veiller sur le nouveau lieu saint, une communauté de clercs est établie. Grégoire de Tours rapporte au VIe siècle que le lieu est petit à petit devenu un lieu de pèlerinage, on vient de toute la France se recueillir sur la tombe des martyrs. Les deux évêques qui baptisent l'édifice se feront eux aussi inhumer en ce lieu saint, on retrouvera leur sarcophage en 1730 sous les dalles de la chapelle.

    Vers 1085, les clercs sont remplacés par les frères bénédictins qui dépendent de l'abbaye de Saint-Vincent. Cette dernière devint propriétaire de la « maison » de Saint-Ferjeux à la fin du XIIe siècle et en 1232 Pierre, seigneur d'Arguel, qui percevait la dîme des terres de Saint-Ferjeux, en fait don à l'abbé Saint-Vincent.

    En août 1336, le Duc de Bourgogne décide d'assiéger Besançon à la suite de mésententes avec l'archevêché ; il envoie 9 000 cavaliers qui se postent à Saint-Ferjeux. Après des mois de défense de la part des habitants de Besançon, le duc finit par abandonner l'assaut et d'accorder une trêve. Plusieurs centaines de Bisontins furent malgré tout tués, et enterrés au lieu même du combat, renommé alors en « combe du malheur » puis en « male combe ».

    Saint-Ferjeux est devenu un véritable village. Les terres sont toujours destinées à la culture de céréales. En 1628, la guerre de 30 ans fait rage en Franche-Comté, des troupes suédoises assiègent le village. Le Colonel Gassion mit le feu au village en 1636 et incendient l'église. L'église n'est reconstruite qu'en 1659 au lieu même où elle fut détruite après divers débats dans le clergé sur le lieu de reconstruction.

    La Révolution de 1789 ne troubla guère Besançon, quelques soulèvements eurent lieu à Saint-Ferjeux et à Châteaufarine, mais qui n'eurent presque aucun impact. En 1795, une école d'enseignement publique est ouverte dans le nouveau quartier. Au XIXe siècle, la population ne fait que croître à Saint-Ferjeux. En 1872, une « maison d'école » est construite. L'idée de construction d'une basilique en l'honneur de saint Ferréol et de saint Ferjeux est évoquée. En 1877, la première pierre de la basilique est posée, elle ne sera achevée qu'en 1929.

    Dans les années 1950, plusieurs bâtiments sont construits, la zone devient résidentielle[1].

    Évolution démographique

    Évolution de la population
    1999 2006 2010 2015 2017
    6 1766 4576 3996 5876 467
    (Sources : CCAS[2])

    Patrimoine et bâtiments administratifs

    La chapelle des Sœurs hospitalières, à Saint-Ferjeux

    Enseignement

    • École primaire publique des Sapins

    Personnalités liées au quartier

    Références

    1. Planoise, Vous connaissez ? par René Bévalot (1995)
    2. « Analyse des besoins sociaux 2019 : les quartiers bisontins », sur www.besancon.fr (consulté le ).
    • Portail de Besançon
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