Sainte-Gemme-en-Sancerrois

Sainte-Gemme-en-Sancerrois [ʒɑːm] est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Gemme.

Sainte-Gemme-en-Sancerrois

Mairie de Sainte-Gemme-en-Sancerrois.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire
Maire
Mandat
Gaëlle Lefebvre
2020-2026
Code postal 18240
Code commune 18208
Démographie
Population
municipale
411 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 41″ nord, 2° 49′ 02″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 303 m
Superficie 25,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cosne-Cours-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sancerre
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Gemme-en-Sancerrois
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Gemme-en-Sancerrois
Géolocalisation sur la carte : Cher
Sainte-Gemme-en-Sancerrois
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Sainte-Gemme-en-Sancerrois
Liens
Site web site officiel

    Géographie

    Sainte-Gemme-en-Sancerrois est une commune du Cher, à l'ouest de la Loire, à 50 km de Bourges et à 2 h 30 de Paris. Bien qu'en Sancerrois, Sainte-Gemme dépend du canton de Léré. La route des Chaises mène au hameau du même nom. C'est le point culminant de la commune, à 300 mètres d'altitude, au milieu des vignes. Le panorama offre une vue sur Sainte-Gemme, puis Cosne-sur-Loire, le lit du fleuve que l'on devine, la butte de Sancerre à droite, la forêt de Charnes, le château du Nozay en contrebas reconstruit au XVIIe siècle.

    Localisation

    Savigny-en-Sancerre Boulleret
    Subligny N
    O    Sainte-Gemme-en-Sancerrois    E
    S
    Sury-en-Vaux Bannay

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Gemme-en-Sancerrois est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), cultures permanentes (14,1 %), prairies (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), forêts (7,5 %)[6].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Gemme-en-Sancerrois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Gemme-en-Sancerrois.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 289 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 267 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[9],[10].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].

    Histoire

    Deux seigneuries témoignent de l'époque féodale, elles jalonnent la commune. Une aux Chaises, bordée de quelques vielles maisons, avec son porche roman, et son colombier ; l'autre à Launay bâtie au XIVe siècle, entourée de larges fossés, avec au centre un pavillon rénové au XVIIe siècle. Ces habitations retiennent en leurs pierres un peu de l'histoire du village, surtout l'église de Sainte-Gemme qui nous fait partager toute la sérénité de l'architecture romane.

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Sainte-Gemme, porta provisoirement le nom de Bel-Air[11].
    C'est en 1977 que le complément en-Sancerrois fut ajouté[11].

    Politique et administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 Jacques Trainoir SE  
    mars 2014 mars 2020 Christine Bellanger SE Retraitée
    mars 2020 En cours Gaëlle Lefebvre SE Commerçante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2019, la commune comptait 411 habitants[Note 3], en diminution de 2,38 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    816687752722726766746786827
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    804831905865870937919874824
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    777774729657583530477468447
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    423401337361400416385372403
    2014 2019 - - - - - - -
    428411-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine

    L'église paroissiale Sainte-Gemme.
    • L'église Sainte-Gemme, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [16]. Elle possède une chapelle Saint-Guengoulph, mais le saint honoré en fait n'est probablement pas saint Guengoulph mais saint Genou, le culte de ces deux saints ayant été confondu.
    • Le fil d'Ariane à Sancerre
    • La Maison des Sancerre
    • Le vignoble sancerrois
    • Le crottin de Chavignol

    Le vignoble

    • La superficie en Appellation d'origine contrôlée Sancerre représente environ 160 hectares sur la commune.
    • Le sol est composé en particulier de terres blanches (argilo-calcaire), silex ou caillottes.
    • Les coteaux sont exposés sud - sud-est
    • Le Sancerre blanc est issu exclusivement du cépage sauvignon, il représente environ 81 % du vignoble. Les sancerre rouge et rosé issus du cépage pinot noir, représentent respectivement 11 % et 8 % de la production.

    Les viticulteurs de Sainte-Gemme-en-Sancerrois

    • Domaine des Clairneaux, Jean-Marie Berthier
    • Domaine de la Chezatte, Jean & Annick Maudry
    • Domaine de Germenoy, René et Laurent Montagu
    • Domaine des Guenoux, Daniel Foucher
    • Domaine Montagu-Rabereau, Laurence Rabereau
    • Domaine du Nozay, Philippe & Cyril de Benoît
    • Domaine Alain Renat
    • Domaine de Rome, Sylvie & Hervé Baudry
    • Domaine des Sardelles, Christophe et Guillaume Reverdy
    • Domaine Michel Thiroy
    • Domaine Jérôme et Bernard Godon

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Gemme-en-Sancerrois », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    9. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    10. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Gemme-en-Sancerrois », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « L'église Sainte-Gemme », notice no PA00096885, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    • Portail du Centre-Val de Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.