Saint-Georges-des-Agoûts

Saint-Georges-des-Agoûts est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-des-Agoûts

Vue du bourg.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Didier Bernard
2020-2026
Code postal 17150
Code commune 17335
Démographie
Gentilé Saint-Georgeais
Population
municipale
288 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 34″ nord, 0° 38′ 42″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 90 m
Superficie 6,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-des-Agoûts
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-des-Agoûts
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Georges-des-Agoûts
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Georges-des-Agoûts

    Ses habitants sont appelés les Saint-Georgiens et les Saint-Georgiennes[1].

    Géographie

    La commune de Saint-Georges-des-Agoûts se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Comme tout le département, appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l'Arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest.

    La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Georges-des-Agoûts
    Saint-Thomas-de-Conac Semoussac
    Saint-Sorlin-de-Conac Saint-Bonnet-sur-Gironde

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-des-Agoûts est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69,1 %), cultures permanentes (16,6 %), terres arables (11,3 %), forêts (3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune de Saint-Georges-des-Agoûts tient son origine à Saint Georges, ainsi qu'au terme agoût (ou égout) au sens de réceptacle des eaux d'un bassin hydrographique. En effet, le bourg se situe à la confluence de la Molle avec le ruisseau de Saint-Georges déversant les eaux des communes de Semoussac et Saint-Martial-de-Mirambeau[9].

    En tant que paroisse avant la Révolution, elle s'est appelée indifféremment Saint-Georges des Agoûts et Saint-Georges-de-Cosnac en référence au comté de Cosnac auquel elle appartenait.

    Histoire

    Héraldique

    Blasonnement :
    Taillé au 1) de gueules au dragon d’or, au 2) d’azur à la mitre d’or accostée et soutenue de trois fleurs de lys du même ; le tout sommé d’un comble d’azur chargé de trois feuilles de vigne d’or[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Nev   Curé et Officier Public
    1792 1792 Gav    
    1792 1793 Louis Morandeau    
    1793 1794 Michel Morandeau    
    1794 1796 Jean Rov   Officier Public ou Agent Municipal
    1796 1799 Pierre Brossard   Officier Public ou Agent Municipal
    1799 1800 François Delage   Officier Public ou Agent Municipal
    1800 1813 Pierre Brossard    
    1813 1817 Pierre Priqué de Guippeville    
    1817 1819 Léon de Beaumont    
    1819 1830 Pierre Priqué de Guippeville    
    1830 1831 Jean Rouvé    
    1831 1848 Jacques Plaineaud    
    1848 1855 Jean Rouvé    
    1855 1859 Alexandre de Guippeville    
    1859 1863 Alexandre Priqué de Guippeville    
    1863 1864 Jacques Favereau   Adjoint remplace le Maire décédé
    1864 1876 Jean Labaud    
    1876 1884 André Plaineau    
    1884 1894 Michel Rouvé    
    1895 1896 Jean Favereau    
    1896 1908 André Fagot    
    1908 1919 Michel Honoré Rouvé    
    1919 1939 Alcide Fagot   Décoré de la Croix de Guerre
    1939 1953 Roger Martin    
    1953 1954 Jacques Gervais    
    1954 1971 Pierre Morillon    
    1971 1989 Pierre Magnier    
    1989 2001 Denis Bernard    
    2001 2008 Claude Richard    
    2008 2014 Gilbert Guérineau    
    2014 En cours Didier Bernard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 2], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    703743741672639651643666660
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    679675620609594569548517510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    480475472394405385393331347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    349302253260243245261259285
    2019 - - - - - - - -
    288--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Georges-des-Agoûts dépend de l'académie de Poitiers. La commune dispose d'une école maternelle, l'école Pierre Magnier. Celle-ci est nommée en l'honneur d'un ancien maire de la commune, qui a œuvré pour sa création et son ouverture en 1977[15].

    Les enfants accueillis à Saint-Georges-des-Agoûts relèvent ensuite de l'école élémentaire de Saint-Bonnet-sur-Gironde, puis du collège de Mirambeau. Quant aux lycées les plus proches, ils sont situés à Blaye, Jonzac, Pons, Saintes et Royan.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Georges

    Portail de l'église.

    L'église paroissiale Saint-Georges date du XIIe siècle et a été agrandie aux XVe et XVIe siècles. De par son portail roman sculpté, elle est inscrite monument historique depuis 2000[16].

    Elle renferme un tableau du XVIIIe siècle, « saint Nicolas et les enfants dans le saloir ». Il est classé monument historique au titre objet depuis 1991[17].

    L'église renferme aussi une cloche en bronze datant de 1594. Son inscription en latin concerne l'auteur. Elle est aussi classée monument historique à titre objet depuis 1908[18].

    L'église a fait l'objet d'importants travaux de restauration (intérieur et extérieur), finalisés en 2019[19].

    Patrimoine environnemental

    • Un jardin-arboretum avec une fontaine s'étend dans le bourg au pied de l'église.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Charente-Maritime (France) Préfecture et Améric-Jean-Marie Gautier, Statistique du département de la Charente-Inférieure, G. Maréschal, (lire en ligne)
    10. Gaso.fr
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Gérard Mounier (Sud-Ouest), « L’école maternelle a été baptisée »,
    16. « Église Saint-Georges », notice no PA17000031, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. « Tableau de saint Nicolas », notice no PM17000710, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. « Cloche de l'église », notice no PM17000380, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. Gérard Mounier (Sud Ouest), « L’église communale a fait peau neuve », sur SudOuest.fr,
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