Saint-Georges-d'Hurtières
Saint-Georges-d'Hurtières, anciennement Saint-Georges-des-Hurtières, est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.
Saint-Georges-d'Hurtières | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-de-Maurienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de Maurienne | ||||
Maire Mandat |
Andre Brunet 2020-2026 |
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Code postal | 73220 | ||||
Code commune | 73237 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
350 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 10″ nord, 6° 17′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 325 m Max. 1 470 m |
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Superficie | 11,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-d'Albigny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Cette commune est située en montagne au-dessus de la vallée de la Maurienne entre les communes d'Aiguebelle, chef-lieu du canton et d'Épierre. Longtemps dominée par la production de minerai de fer, la commune s'oriente de plus en plus vers un tourisme rural et culturel avec l'ouverture récente de son éco-musée.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Le territoire de la commune se situe sur le flanc oriental de la chaîne des Hurtières qui constitue la pointe nord de la chaîne de Belledonne.
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-d'Hurtières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), prairies (7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune était Saint-Georges-des-Hurtières jusqu'au 7 novembre 2013[7].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sin Zhourzhe, selon la graphie de Conflans[8].
Histoire
À la fin de l’année 218 av. J.-C., Hannibal Barca, en marche vers l’Italie serait passé par le col du Cucheron, les Hurtières, Aiguebelle et Charbonnières lors du passage des Alpes[9],[10].
Les mines de fer du village de Saint-Georges-d’Hurtières ont rayonné sur toute la Savoie dès le XIIIe siècle. Le minerai était surtout constitué de sidérite, souvent accompagnée de sulfures métalliques. Les paysans locaux, forts du 'droit coutumier' qui les autorisait à rechercher les précieux filons, développaient leur propre exploitation. S’ouvre alors pour le village une époque où 'fer' et 'savoir-faire' ne font qu'un, participant à l'essor du village.
1874 : Les Grange, famille d'industriels d'Aiguebelle, qui ont patiemment racheté tous les terrains miniers, obtiennent la concession exclusive. Ils en cèderont l'année suivante l'exploitation à MM. Schneider et Compagnie, moyennant une redevance annuelle fixe et une part sur le tonnage extrait.[11]
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 350 habitants[Note 2], en augmentation de 12,54 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château des Hurtières, édifié probablement entre le VIIIe et Xe siècles et rasé par les troupes françaises en 1536[16], disparu. Possession de la famille d'Urtières ou Hurtières, branche des Miolans-Charbonnières[17].
- L'éco-musée du pays des Hurtières, association d'animation du plateau des Hurtières.
- Le site et le musée du Grand Filon[18].
- Tunnel des Hurtières emprunté par l'autoroute A43.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Chevessand, auteur dramatique, y est né en 1946.
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 60-64. ([PDF] lire en ligne)
- Sandrine Boireaud, « Mise en tourisme d'un site minier en Savoie. L'exemple du Grand Filon à Saint-Georges-d'Hurtières (Maurienne, Savoie) », dans Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, 2014, no 17, p. 135-146 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Décret no 2008-1 2013-986 du 5 novembre 2013 portant changement du nom de communes.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- http://www.123savoie.com/article-7703-1-aiguebelle.html Aiguebelle, Porte de la Maurienne
- Histoire d’Aiguebelle
- Alain Dessertenne, « Échos de Saône-et-Loire... en Maurienne », revue Images de Saône-et-Loire, n° 210, juin 2022, p. 12-13.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 151-152.
- Donald Lindsay Galbreath, « Les armoiries des Miolans-Urtières en Savoie », Archives héraldiques suisses, , p. 26-31 (lire en ligne).
- « Le Grand Filon, site minier des Hurtières ».
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