Saint-Georges (Moselle)

Saint-Georges (Saint Jouonh en lorrain) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges

Église Saint-Georges.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud
Maire
Mandat
Roland Gilliot
2020-2026
Code postal 57830
Code commune 57611
Démographie
Population
municipale
191 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 30″ nord, 6° 55′ 47″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 351 m
Superficie 8,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sarrebourg
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarrebourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Georges

    Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

    Géographie

    La commune fait partie de la ZNIEFF du pays des étangs[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Georges
    Gondrexange Landange
    Ibigny Aspach
    Richeval Hattigny

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Aspach, le ruisseau le Neuf Etang, le ruisseau de la Prairie et le ruisseau le Neuf Etang[Carte 1].

    Le ruisseau d'Aspach, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Hattigny et se jette dans le ruisseau de Gondrexange à Xouaxange, après avoir traversé six communes[2].

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Georges.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau d'Aspach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (66,1 %), terres arables (20,7 %), eaux continentales[Note 3] (9,5 %), zones urbanisées (3,3 %), forêts (0,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • Sankt Georg pendant l'annexion allemande.

    Histoire

    Domaine de la seigneurie de Turquestein, cité en 1575, Saint-Georges devient possession de la famille d'Haussonville au XVIe siècle. En 1599, François de Lorraine acquiert la seigneurie et en fait une baronnie.

    Occupée par la France de 1632 à 1661, Saint-Georges est annexée en 1790. En 1871, elle est cédée à l'Empire allemand par le Traité de Francfort puis redevient française en 1919. Annexée de facto par le Troisième Reich nazi, elle redevient française en 1944.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 mars 2001 Jean Loué    
    mars 2001 En cours Roland Gilliot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2019, la commune comptait 191 habitants[Note 4], en diminution de 7,73 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280292365440428474491492481
    1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
    413408344336307330282281286
    1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    270287236246253236237225232
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    254210225233216202210213205
    2019 - - - - - - - -
    191--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13]. |recens.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Traces d'une voie romaine au lieu-dit Neuf Étang.
    • Immeuble « le Château » situé au 40, Grande-Rue.
    • Église Saint-Georges, de style baroque, datant du XVIIIe siècle.

    Héraldique

    Blason
    Partie au 1) mi-parti de gueules à deux saumons adossés d'argent, en 2) d'argent saint Georges terrassant un dragon le tout de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Georges » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
    2. Sandre, « le ruisseau d'Aspach »
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebourg », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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