Saint-Jean-de-la-Forêt

Saint-Jean-de-la-Forêt est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Perche en Nocé[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-de-la-Forêt

L'église Saint-Jean.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Perche
Maire délégué
Mandat
Marin Guillaume
2020-2026
Code postal 61340
Code commune 61409
Démographie
Population 159 hab. (2018)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 42″ nord, 0° 38′ 11″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 252 m
Superficie 9,37 km2
Élections
Départementales Bretoncelles
Historique
Commune(s) d'intégration Perche en Nocé
Localisation
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Saint-Jean-de-la-Forêt
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Saint-Jean-de-la-Forêt
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Saint-Jean-de-la-Forêt
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Saint-Jean-de-la-Forêt

    Elle est peuplée de 159 habitants[Note 1].

    Géographie

    La commune est au cœur du Perche. Son bourg est à 3,5 km à l'ouest de Nocé et à km à l'est de Bellême[2].

    Le point culminant (252 m) se situe au nord, entre les lieux-dits les Chappes et la Mariette. Le point le plus bas (154 m) correspond à la sortie du ruisseau du Pont aux Ânes du territoire, au sud-ouest. La commune est semi-bocagère.

    Toponymie

    La paroisse était dédiée soit à l'apôtre Jean, soit à Jean le Baptiste.

    La forêt à laquelle se réfère le toponyme est la forêt de Bellême qui était autrefois plus étendue qu'aujourd'hui[5].

    Histoire

    Les calvaires de Saint-Jean-de-la-Forêt, à l'exception du petit monument de la Mariette, dont l'origine n'a pu être encore aujourd'hui établie de façon certaine, ont été construits entre les années 1901 et 1922. Cette époque, où l'Europe était à feu et à sang, fut notamment marquée par l'exaltation des sentiments religieux et patriotiques. Les inscriptions et dédicaces qui figurent sur ces calvaires en portent la trace. Sous le ministère de l'abbé Goblet, les calvaires érigés au plus sombre de la guerre saluent la croix et appellent seulement la prière. Ceux qui l'ont été après la victoire ajoutent à la dévotion, l'hommage patriote et la reconnaissance à ses combattants. La commune en compte sept dont un commémore la guerre de 1870[6].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 mars 2014 Jean-Claude Guillin SE Agriculteur
    mars 2014[7] décembre 2015 Marc Peillon SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].

    Démographie

    En 2018, la commune comptait 159 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jean-de-la-Forêt[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Saint-Jean-de-la-Forêt a compté jusqu'à 503 habitants en 1821.

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    408470478503482487486482465
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    486501502474405384396345327
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    314277211228215195209235219
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016 2018
    17913912498115129155165159
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jean.
    • Église Saint-Jean, romane, remaniée, avec un clocher octogonal couvert en pierre.
    • Presbytère du XVIIIe siècle. Il s'agit d'une gentilhommière, à l'architecture du XVIe siècle, mais modifiée au XIXe siècle[12].

    Personnalités liées à la commune

    • Friedensreich Hundertwasser (1928- 2000), artiste, peintre, penseur et architecte autrichien, achète une propriété à Saint-Jean-de-la-Forêt à la Picaudière dans les années 1950, où il s’installe avec son ami René Brô, peintre également. Il y séjourne fréquemment jusqu'à la fin de sa vie, profitant de son environnement pour se ressourcer[13].

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

    Sources

    Références

    1. « recueil des actes administratifs du 2 octobre 2015 » (consulté le )
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    5. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 226.
    6. « Les Cahiers Percherons »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), "Les manoirs du canton de Nocé" (1re partie), par Ph. Siguret.
    7. « Marc Peillon accède à la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    8. « Saint-Jean-de-la-Forêt (61340) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    9. Date du prochain recensement à Saint-Jean-de-la-Forêt, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
    12. Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 141. (ISBN 978-2-900122-983)
    13. « Association orléannaise Guillaume-Budé - Hundertwasser à la Picaudière » (consulté le )

    Voir aussi

    Liens externes

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